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Poésie néo-classique
Silence : Deux petites filles
 Publié le 18/11/07  -  3 commentaires  -  814 caractères  -  47 lectures    Autres textes du même auteur

J'espère que tu te souviens, malgré tout.


Deux petites filles



Dans mes souvenirs, deux petites filles,
Jouant dans l’herbe verte un jour d’été.
Elles courent, leurs jambes fourmillent.
Des albums, des photos, à feuilleter.

Mais toi, où es-tu ? Tu t’es envolée.
Un triste jour de juillet, tu m’as quitté.
Je n’ai qu’une tombe pour te pleurer,
Je n’ai que des remords à savourer.

Des remords au goût amer,
Des murmures de ma conscience,
Que je tente de faire taire.

Mon amie, ma cousine, mon ange gardien,
J’espère que tu as laissé cette méfiance,
J’espère que tu as laissé ces mots vilains.

Je te vois en l'oiseau, en l'arbre, en l'enfant
En l'insecte, en la feuille, et à tous
Je leur dis des mots d'amour en te parlant
Je leur raconte nos souvenirs fous.


 
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   nico84   
18/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Ton texte est touchant, j'ai aimé sutout la fin dans la douleur de la perte de l'être cher et le dialogue virtuelle que tu fais avec tout ce qui t'entoure.

Néanmoins, j'aurais aimé que les sentiments de manque soient davantage présent pour donné toute la force à ton poéme (qui en a déja beaucoup !)

Bravo et merci pour cette création et les émotions qui s'en dégagent.

   Couette   
20/11/2007
Je n'ai pas saisi pourquoi ..des remords?? La dernière strophe m'a bcp plu... Poème bien émouvant et agréable à lire..

   clementine   
20/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ton poème est très beau et touchant .
Cousins(e), cousines, c'est souvent très important et cela construit les bases de notre vie relationnelle et affective, alors lorsqu'un drame survient ...évidemment.
On se reproche toujours quelque chose,c'est le syndrome du survivant.
Merci pour l'émotion ressentie à la lecture.


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