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Poésie libre
So-San : Les grands oiseaux
 Publié le 03/10/12  -  9 commentaires  -  556 caractères  -  322 lectures    Autres textes du même auteur

Ce texte, écrit il y a quelques mois, fait partie d'un recueil portant sur le songe, la réalité, et les sens qu'inspirent la nature et ses œuvres.


Les grands oiseaux



Les grands oiseaux
au bord du chemin
terre sèche, chant clos
et la cabane au fond

Dans le bois tombe
la nuit et avance
la jeune fille d’antan
pour un temps en partance

Et à l’horizon
par les vitres en papier
de la cabane au fond
une lueur l’attire
une lueur la guide

La jeune fille s’approche
la jeune fille y entre
dans la cabane au fond
tout au fond de son ventre

Et par les portes du silence
terre sèche, chant clos
les grands oiseaux


 
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   Anonyme   
6/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Étrange poème ...j'ai apprécié un certain rythme qui rappelle un peu les comptines ou certains livres de littérature jeunesse.

Je regrette la répétition trop fréquente de la jeune fille, ça heurte la lecture, mais quand même j'ai aimé l'onirisme présent.

   Anonyme   
17/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime l'ambiance insolite, à la fois triste et gravide d'espoir (telle que je la ressens), de ce poème. Une mention pour le vers "terre sèche, chant clos" ! Je trouve que les notations "vitres en papier",
"la cabane au fond
tout au fond de son ventre",
"les portes du silence"
donnent toute une saveur à ces quelques mots simples qui me font rêver...
Un petit regret pour les amorces d'anaphores que je trouve insistantes ; ce n'est pas grand-chose, mais cela se voit, je trouve, dans un texte aussi court et dépouillé.

   brabant   
3/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour SO-SAN,


Je trouve ça assez beau... plutôt plus que beau même : très beau !

En fait les deux premières strophes sont pour moi deux haïkus, très poétiques. Temps surpris, temps suspendu, Essence de ...


Et ensuite j'ai trouvé dommage que vous entrassiez (lol) dans une narration ; c'est bien occidental ça, tiens ! La dernière strophe rattrape un peu cela.


Le sens reste un peu obscur pour moi ; ça n'est pas un reproche, vous aviez prévenu le lecteur dans l'incipit : "... songe...". Ce que je me demande, c'est si, vous-même, vous avez cherché (et trouvé ?) la clef de ce songe...
Des "vitres en papier", c'est très japonais et en même temps ça se déchire très facilement, la cabane figurée comme un "ventre" où... et puis... malgré... tout cela est très asiatique dans mon esprit.
D'accord !... je remballe ma psycha de pacotille. lol


J'ai aimé la poésie confidentielle* de ce texte, *bien que et tout en étant portée par de "grands oiseaux".

:)

   Anonyme   
3/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour So-San,
Je tiens à vous féliciter pour votre premier poème publié ici.

Je lis tous les poèmes sans ponctuation (pourquoi une petite virgule inutile à " terre sèche," ?), et je crois que bientôt je ne lirai plus que ceux-là.
Une fois encore je remarque la supériorité de cette absence de signes. Elle est particulièrement sensible dans votre poème :
- " et la cabane au fond
Dans le bois tombe
la nuit et avance
la jeune fille d’antan "

Il faut reprendre sa lecture pour être sûr de placer les virgules au bon endroit. J'adore.
On a l'impression que c'est la cabane qui tombe dans le bois, et puis non, c'est la nuit qui tombe, mais ce n'est pas la nuit qui avance, c'est la jeune fille, etc...J'adore jouer avec les mots et le sens. J'aime que le poème me propose plusieurs chemins, j'aime les chemins buissonniers, caillouteux, plutôt que les autoroutes de la poésie.
C'est très réussi.

Il n'est pas non plus très important de deviner le sens avec certitude.
Ici j'imagine une femme qui revoit " la jeune fille d’antan " qu'elle était et qui s'imaginait " en partance " , peut-être sur les ailes de ces grands oiseaux silencieux. Je la vois voulant s'échapper de ce " chant (champ) clos " grâce à l'onirisme de la cabane, à ce ventre chaud et protecteur qui lui ouvre de grands espaces.
J'ai probablement tout faux, mais j'aime mon idée.

Encore bravo, et n'oubliez pas de nous présenter les autres textes du recueil.

Cordialement
Ludi

   Anonyme   
3/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quel étrange poème ! Tellement énigmatique qu'il est impossible d'en avoir une interprétation formelle. C'est ce qui fait toute sa richesse finalement. Les questions sans réponse qui gravitent autour le rendent décidément attirant. Quand une poésie est trop explicite elle perd de son charme, ici le mystère joue à fond.
Une lourdeur néanmoins avec les répétitions consécutives de "La jeune fille" dans le dernier quatrain.

   Titato   
4/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
En ce poème, le terme "la jeune fille" qui revient dans le poème marque comme l'idée de la jeunesse - dans son identité, ses aspirations tout autant que son caractère "corporel" - de la narratrice qui s'en va, qui s'en va, irrémédiablement.

"Les grands oiseaux" personnifient beaucoup d'idées, d'éléments aussi, ce qui envole, l'amour, par exemple.

Ce poème est, selon moi, traversé par le sentiment de solitude, de repli sur soi, un peu, et en cela, bien qu'il est aussi une lumière dans l'horizon, et qui est présentée, et imagée par :

"une lueur l’attire
une lueur la guide"

"terre sèche, chant clos", "dans la cabane au fond tout au fond de son ventre", et cela m'évoque la féminité. Ces images me sont utérines.

Ce poème m'évoque une femme en ses aspirations - et là, comme déçues - et une sensation de quête inachevée. Aussi narrant ce qui découle de ressentis physiques intérieurs.

Ces interprétations me sont toutes personnelles, bien évidemment, mais ce poème pose de l'évocation, de l'atmosphère, il a une identité, et une voix, qui m'a fait bel écho.

Mes cordiales amitiés

   melancolique   
4/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour So-San,

Une très jolie ambiance se dégage de ce poème, même si je n'arrive pas à saisir son sens, mais c'est presque envoutant. J'aime le rythme, et les images qui transportent vers un monde féérique.

J'aime surtout:
"Et à l’horizon
par les vitres en papier
de la cabane au fond
une lueur l’attire
une lueur la guide"

Le répétition de "La jeune fille " est la seule chose qui dérange un peu la lecture, mais ce n'est pas très grave.

Au plaisir de vous relire.

   Labrisse   
4/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour So San

Tout d’abord en exergue (car je lis tout de l’auteur) j’apprends que vous nous offrez une bucolique... Alors tant mieux, car peu sont ceux et celles qui osent encore s’investir dans une relation poétique à la recherche de l’homme au contact de son milieu.

Alors dès la première strophe je me dis tiens ? Un haïku ! Sans compter les pieds, juste par évanescence ressentie, puis seconde strophe et… pareil ! re-haïku !

Là, j’arrête ma lecture histoire de repositionner mon amas mou de cerveau sourd (et remettre mes fesses à égalité sur la chaise) quand d’un coup d’œil providentiel, je perçois que ce poème ne comporte pour toute ponctuation qu’une paire de virgule… je vous avoue que cela m’a un peu décontenancé et que l’espace d’une seconde j’ai ressenti profondément ce qu’est l’univers d’une poule qui découvrirait un dé à coudre … hum ! bon !
Et tout d’un coup… clic ! Je parcours le chemin, ressens toutes les soifs de la terre sèche … Alors, en moi, de grands oiseaux se sont envolés…

Merci.

Labrisse.

   Tankipass   
9/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Les deux premières strophes sont très réussies, après les répétitions me plombent un peu la lecture. Une répétition peut parfois apporter un rythme (comme pour: dans la cabane au fond
tout au fond de son ventre.)
, ou appuyer sur une touche mélancolique ou nostalgique, mais là ce n'est pas le cas et "une lueur l’attire
une lueur la guide" ainsi que "La jeune fille s’approche
la jeune fille y entre" je trouve ça inutile et disgracieux... On sent qu'il y a quelque chose dans ce texte sans en saisir vraiment le sens, c'est intéressant et frustrant à la fois...


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