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Poésie contemporaine
solinga : Aux échecs
 Publié le 08/04/23  -  6 commentaires  -  690 caractères  -  154 lectures    Autres textes du même auteur

Rêverie en alexandrins autour du jeu d'échecs.


Aux échecs



L’iris doit courir toute diagonale noire :
s’exerçant au quadrillage des dualités,
un néophyte entrevoit les immensités
ouvertes par ce jeu rude et jubilatoire.

S’astreindre à extirper l’idole de la chance,
ébaucher un tremblant calcul un peu cruel
et mouvoir son pion en excédant le duel,
dans une chorégraphie où l’idée s’élance,

ailée. Pourquoi s’entraîne-t-on à ce vertige,
à sa démente architecture en noir et clair,
sinon pour assembler rémige par rémige

les traits parents de stratégies plus ou moins fines ?
– Éprouvant la friable pesanteur de l’air,
s’inspirer du tact aiguisé des ballerines.


 
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   Miguel   
8/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Tout d'abord, ce ne sont pas des alexandrins : un alexandrin n'est pas la simple succession de douze syllabes, c'est un ensemble rythmé, avec césure. Mais à part cet hiatus par report à l'exergue, le poème est plaisant, avec des images évocatrices du jeu. Rien à redire sur l'expression.

   papipoete   
8/4/2023
bonjour solinga
Je gage que les passionnés de jeux d'échec, vous suivront sans déplaisir, sur ces lignes dont je n'ai aucun savoir en la matière ( seul le jeu de Dames avait mes faveurs )
Techniquement, je ne crois pas voir " d'alexandrins " car le second vers semble s'envoler sur 13 pieds ?

   Geigei   
8/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Un poème simple.
Cependant, sa lecture n'est pas fluide.
Plus de musicalité, avec une césure entre deux hémistiches 6-6, serait déjà un net progrès.

   Donaldo75   
8/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Je ne suis pas un fan de ce jeu même si je l'ai pratiqué durant ma jeunesse, comme une forme de gymnastique intellectuelle. Et si je m'en réfère à cette dernière définition - toute personnelle, je le précise - alors je considère ce poème réussi. Il parvient à ne pas rentrer dans le couloir tracé par l'inconscient collectif ou les clichés autour du jeu d'échecs, intègre des images poétiques dont celle de la danse et déploie une sorte d'univers dans soixante quatre cases. Le seul bémol que je prononce - mais ce n'est pas un couac - réside dans les enjambements que je trouve décalés par rapport justement à la logique de l'échiquier.

   Eskisse   
9/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour Solinga,

J'ai trouvé que le jeu d'échecs était bien mis à l'honneur. D'abord, par l'angle de vue adopté dans le premier quatrain, celui du joueur, puis avec l'opposition folie ( "démente" architecture) /raison ( "calcul", "stratégies" , "idée" ) et enfin grâce à la métaphore filée de la danse pour évoquer les gestes.
Il ne manque pour moi qu'un peu plus de musicalité.

   Edgard   
9/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Aux échecs, comme en géométrie, il y a une musique, quelque chose comme une danse des lignes et des courbes, une chorégraphie de la rigueur … . La métaphore de la danse est fort bien trouvée, mais la musique, rythme et cadences, manquent un peu à l’appel. Ce n’est pas facile mais c’est, à mon avis, dommage.Les deux derniers vers sont très justes clôturant la métaphore. Il est vrai que voir des joueurs d'échecs ressemble à une danse, précision, petite tape sur le chrono, immobilité soudaine...ça vaut le coup. Votre regard est acéré.
J'aime beaucoup "s'inspirer de tact aiguisé des ballerines".
C'est quoi ce tact-là? Je ne résiste pas à recopier la définition que j'ai trouvée sur interpouète:
" Domaine de la sensibilité cutanée qui est impliqué dans la perception consciente des stimulations mécaniques d'intensité modérée au niveau du revêtement cutané et muqueux."
En plus c'est le printemps...
Merci pour cet exercice difficile, pas mal réussi du tout.


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