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Poésie classique
Spinoza : Falaises
 Publié le 24/09/15  -  10 commentaires  -  725 caractères  -  414 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet.


Falaises



Vers la mer un garçon regardait miroiter
Lentement sur notre onde un reflet de tristesse ;
Il avait sur la main l’oiseau d’une déesse
Qui sur l’eau répugnante attendait de chanter.

L’horizon qu’il voyait ne voulait s’arrêter
Qu’aux confins du soleil couronné de bassesse ;
Il allait arracher une âme sans caresse
De ses yeux sublimés qu’il venait rejeter.

Il songeait que son heur perdu dans sa partance
Prendrait dans quelque vol le chemin de vacance
De la vie. Il souffrait, mais sa grandeur charmait.

Il vola pour son cœur un doux flottement triste,
Et puis il éclata ! Les restes de l’artiste,
Explosés dans le sel de celui qu’il aimait.


 
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   Miguel   
3/9/2015
 a aimé ce texte 
Pas
La syntaxe manque de clarté et donc, le sens est souvent incertain. "L'eau répugnante" étonne ; on ne comprend pas les vers 7 et 8, on ne voit pas le rapport entre les deux hémistiches du vers 12. Beaucoup de verbes manquent de compléments ; des compléments manquent de verbe, comme dans les deux derniers vers. qui est ce "celui" ?
Décidément si la prosodie est maîtrisée, l'expression ne l'est pas encore.

   Anonyme   
3/9/2015
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Voilà, je pense, tout le travers du classique : cela sent la fabrique de l'orfèvre mais cela ne se comprend pas en l'immédiat et ensuite (pourquoi donc critiquer cela en libre si l'on se permet -finalement- de faire de même en classique ?).
Exemples.
L'auteur nous associe (notre onde) puis... nous y abandonne manifestement...
"hanter." : j'attendais un complément.
Au niveau musical, la suite de "d" dans les vers 10 esperluette 11 rend la lecture à voix haute pénible.

"artiste" : ??? de qui parle-t-on ?

Ce texte n'est pas plaisant, je trouve. Il est même un peu agaçant. L'incipit ne donne aucun indice, pas plus que le titre qui me paraît assez obscur.

   papipoete   
24/9/2015
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour Spinoza; je suis malheureusement pour vous, d'accord avec les commentaires précédents, et je n'arrive pas à m'envoler sur " l'eau répugnante " de cette mer où je me noie dans vos vers obscurs.

   Arielle   
24/9/2015
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Pauvre garçon ! Trahi par son application à respecter les règles du genre le voilà s'écrasant du haut de sa falaise dans les traîtrises d'une langue épaisse et obscure qui ne lui fait pas de cadeau ...
Les 3 "sur" du premier quatrain m'ont déjà plongée dans la tristesse mais la multiplication des "que" et des "qui" ne fait rien pour alléger la suite de ma lecture.
Le sens à donner aux "yeux sublimés qu’il venait rejeter" m'échappe totalement tout autant que "le sel de celui qu’il aimait"
Un peu de simplicité, que diable ! Si vous voulez charmer vos lecteurs oubliez un peu la grandeur quand elle rime avec lourdeur

   Anonyme   
24/9/2015
Bonsoir Spinoza... Sonnet par la forme, ce poème est l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire. Vous avez tout basé sur la prosodie classique en dédaignant la syntaxe... Résultat, ce texte est incompréhensible... Après x lectures, je ne sais toujours pas de quoi vous avez voulu nous entretenir...
Soyez vous-même, ne vous laissez pas abuser par le classique qui demande bien plus qu'un strict respect des règles inhérentes à cette catégorie.
Je n'y ajouterai pas d'appréciation, ça me semble tout à fait inutile !
Bonne soirée...

   Anonyme   
24/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

Les quatrains sont assez bons dans l'ensemble, malgré un certain flou au niveau d'un ou deux vers (ex : "Il allait arracher une âme sans caresse" / "De ses yeux sublimés qu'il venait rejeter"). Ici j'ai du mal à m'imaginer ce que cela signifie exactement, même si je reconnais un certain sens poétique, le tout étant relativement agréable à lire.

Par contre, les tercets ne m'ont pas du tout convaincu. Le mot "heur" m'a heurté, justement. Si celui-ci a été accepté, c'est qu'il est tout à fait possible de l'écrire ainsi, bien que je ne l'ai jamais vu écrit de cette façon, parmi les quelques milliers de livres que j'ai pu lire au cours de mon existence. Mais sans doute peut-il s'écrire ainsi dans ce cadre-là (c'est-à-dire en poésie), comme me l'avait fait remarquer un jour Cristale sur le terme suivant : "remord". Même mon professeur de français à l'époque (déjà assez lointaine), m'ai confirmé que ce mot s'écrivait toujours avec un "s", alors que Cristale m'a affirmé qu'il existait une exception, celle de l'écrire dans le cadre d'un poème.

Donc "heur" est bien orthographié, mais même ainsi il me heurte car il sonne mal dans ce contexte. Si le seul intérêt, la seule finalité de l'avoir écrit de cette façon est de ne pas dépasser les 12 syllabes d'un vers écrit en alexandrin, alors sa place ici n'est pas entièrement légitime et le vers doit être retravaillé de façon justement à ne pas heurter le lecteur.

La fin du vers suivant et le début du troisième sont malvenus. Le positionnement de "de vacance" et "De la vie" est "forcé", et l'on grimace à la lecture. De plus, l'on sent que le terme "vacance" n'est placé ici que pour rimer avec "partance", ce qui rend le tout plutôt malaproprié. Débuter le troisième vers par "De la vie." avec un point avant le premier hémistiche (et même à la moitié) n'est pas faux d'un point de vue technique (du moins à ce que j'ai pu comprendre en lisant le Sorgel), mais semble tiré par les cheveux, ou tout au moins mal placé.

Idem pour "triste/artiste", avec un "artiste" qui n'est là que pour assurer une rime d'ailleurs assez pauvre, voire discutable. D'ailleurs je ne comprends pas le dernier tercet, qui reste trop flou à mon sens et n'amène rien de plus au poème.

Bien à vous,

Wall-E

   Cristale   
26/9/2015
Bonjour,
Quatorze vers, quatorze verbes à la 3ème personne du singulier, c'est beaucoup. Je cherche la mélodie, je cherche le sens, je ne trouve rien qui charmerait un peu mon oreille et mon esprit.
Un sonnet se doit d'être unique comme un diamant brillant de mille feux taillé par la main experte du diamantaire. La même gemme, sous les mêmes outils, que l'expert, mise entre les mains d'un lapidaire peu exercé ressemblera au plus vulgaire des cailloux.
Je ne commente jamais les textes qui me déplaisent mais, estimant que ce sonnet dessert la poésie classique, je me dois de dire à son auteur que je suis déçue de ma lecture.
Sincèrement désolée.
Cristale

   Anonyme   
25/9/2015
Bonjour

Je vois un suicide, mais je n’arrive pas à décrypter certaines phrases qui s’arrêtent au verbe.
Grammaticalement, la chute m’est très difficile : « celui » me semble parler de lui, me trompé-je ?

Cordialement

   Anonyme   
25/9/2015
Il est évident que ce sonnet n'est pas très réussi, mais faut-il accabler son auteur ?
Peut-être que la forme classique ne lui convient pas ?

Spinoza, aves-vous essayé d'écire en vers libres ? Ou en prose ?
Les vers classiques ne pardonnent rien si on ne maîtrise pas l'art subtil de la prosodie et de ses nombreux pièges...
Je vous souhaite de ne pas vous décourager suite à ces critiques, et d'essayer peut-être un autre style ? Ou de solliciter l'avis de votre entourage, avant une publication ?
Bonne chance.

   dom1   
30/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est une poésie de grande facture qui impose au lecteur toute la disponibilité de sa sensibilité. Une grande réussite !


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