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Poésie néo-classique
styx : De l'abandon
 Publié le 22/01/11  -  5 commentaires  -  798 caractères  -  170 lectures    Autres textes du même auteur

L'angoisse de la solitude vécue comme une dictature et comme une fatalité.


De l'abandon



Qu’un beau jour tu t’en ailles, que tu me laisses ainsi
Cette angoisse tiraille du profond de mes nuits.

Quête d’amour sans faille teintée de maladie
Me ronge les entrailles, nourrit mes insomnies.

Je te presse, te mitraille : « Où, quand et avec qui ? »
Je ne fais rien qui vaille, le néant me transit !

Et si des épousailles pansaient cette agonie ?
Que fais-tu mais tu railles ? De l’improbable « oui » !

La peur du vide assaille mon corps et mon esprit,
Je ne suis pas de taille à souffrir les oublis.

Tu décries la bataille, la fiction d’ennemi
Décernes la médaille du plus vil des gâchis.

J’en crève et je défaille : l’abandon que j’induis
Tel un épouvantail, me hante et me poursuit.


 
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   Anonyme   
6/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
De l'abandon et de la paranoia. Un texte qui défend bien son point de vue avec parfois de l'élégance et un regard sans indulgence sur soi comme sur l'autre. Les rimes intérieures qui sont technique ancienne, on trouve cela dans la poésie étrangère, sont placées intelligemment. De l'abandon et de l'amour puisque la plainte est amoureuse. Donc, des diptiques, a priori des alexandrins, des rimes intérieures.

   Arielle   
7/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour moi, la rime est beaucoup trop présente.
Je ne parviens pas à me laisser emporter, à goûter la poésie de l'ensemble; même si je reconnais l'habileté de l'auteur qui, bien que lié par une telle contrainte, parvient à garder le sens de son histoire.
Un peu comme si un maquillage trop appuyé m'empêchait d'apprécier l'harmonie d'un joli visage.

   LEVENARD   
10/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
On ne peut reprocher à l'auteur d'avoir chercher la facilité.
Du coup la fin se ressent comme d'un manque de netteté, de quelques à peu près pour finalement que "ça colle".
Il a fallu une médaille (?)
L'abandon comme un Un épouvantail qui poursuit ?

La gageure n'est pas pour toi entièrement tenue.

   bulle   
10/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Sur le fond, bien ressenti, je pourrais dire que si les images ne sont pas recherchées, elles ont le mérite d'exister et de s'imposer. Ceci grâce à la forme adoptée.

De la manière dont se présente le texte, j'entends l'utilisation de deux seules rimes, en structure de distiques qui impriment une musique mélancolique et douloureuse ; mais je ne peux m'empêcher de voir là des hexasyllabes complétés en (pseudo-) alexandrins, un peu maladroitement, pour certains.

Pour exemple, ce vers-ci, qui tend à s'appliquer au schéma :
"Que fais-tu mais tu railles ? De l’ improbable « oui » !"
auquel il manque une ponctuation cohérente.

Au final, il reste le ressenti de cette langueur, porté par cette musique particulière.

   Anonyme   
22/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Drôle de voir des vers de 15 pieds (vers 3).
Hors prosodie, je trouve une erreur de sens dès le départ, « Cette angoisse » Laquelle ? Sommes-nous déjà au fait d’une angoisse ? J’ai du mal à visualiser « décrier la bataille » et même la « fiction d’ennemi » surtout avec ennemi au singulier.
Enfin, j’ai du mal à croire qu’un gâchis puisse être vil, et qu’on puisse induire un abandon.
Ce n’est que mon point de vue.
Je trouve aussi le choix des rimes « aille » et « i » peu judicieux. J’aurais mieux vu un « or » ou un « eur » à la place du « i ».
C’est une affaire de goût.


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