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Poésie libre
thea : Le bruit que fait ma peau
 Publié le 25/07/11  -  5 commentaires  -  960 caractères  -  197 lectures    Autres textes du même auteur

Un arrêt sur image, le temps d'un flashback !


Le bruit que fait ma peau



Puisse le temps me laisser regarder la mer
Au lieu de me dévorer sous le vent des tempêtes

Le soleil s’éparpille sur le jardin
Simple regard furtif sur la vie
Qui éclot au rythme de l’abnégation

Mais le silence que fait ma peau
Me laisse un goût amer en écho

Souvent je pense à toi
Dans mes brouillards de rires et d’envies
Tes caresses trop douces
Ton regard en fièvre
Et je me prends à sourire

Il fait doux sur le ciel en berne
Gris et terne
Il fait soleil sur ma peau

Au bord de l’infini des rêves
La neige a fini d’embellir la rue
Je marche à grands pas dans l’antre des nuits
Cherchant sans relâche l’empreinte de tes pas
Et le temps passe sans me voir
La main tendue dans le noir

Mais c’est le bruit que fait ma peau
Quand les draps roulent au bas du lit
Qui chaque nuit m’empêche de dormir


 
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   Anonyme   
7/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a quelques formules cliché, je trouve : "caresses trop douces",
"La neige a fini d’embellir la rue
Je marche à grands pas dans l’antre des nuits" par exemple, mais aussi des moments que je trouve touchants, surtout les trois derniers vers que j'adore. J'aime beaucoup aussi le soleil qui s'éparpille, c'est tout à fait ça ! Malheureusement, le "Simple regard furtif sur la vie" qui suit ne me paraît pas simple, justement, il introduit une réflexion, une conscience qui vient pour moi gâcher cet instant sensuel.
Il me semble qu'il pourrait être intéressant de renoncer à la majuscule systématique en début de vers, le poème coulerait mieux ainsi me semble-t-il, exprimerait mieux la vulnérabilité du narrateur.
Une mention pour
"Il fait doux sur le ciel en berne
Gris et terne
Il fait soleil sur ma peau", tout simple et doux.

Je pense qu'il en faut peu pour que ce poème, malgré le sujet rebattu, soit entièrement convaincant. Je crois que la distance, la réflexion sur la situation qui percent parfois dans ces lignes pointillistes, me gênent.

   bulle   
7/7/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Depuis le titre, très beau, jusqu'au passage final, l'ambiance est posée.
J'aime beaucoup l'atmosphère aigre-douce qui se dégage de l'ensemble.

Pour ce qui est de l'expression, et bien qu'elle paraisse déjà épurée, j'accroche sur certains passages, alourdis par des répétitions rapprochées :

"s’éparpille sur le jardin - sur la vie" (deux fois "sur")

"Tes caresses trop douces - Il fait doux" = le "trop" fait un peu cheville, c'est dommage, même si cette notion de quantité tend à amplifier la sensation.

"Je marche à grands pas - l’empreinte de tes pas"
(la redite aurait pu s'éviter ici : "cherchant sans relâche l'empreinte des tiens", par exemple)

"l’antre des nuits - chaque nuit"

Au final, si j'ai apprécié le souffle et la respiration, je trouve le texte trop court pour faire oublier les redites citées plus haut.

   Anonyme   
14/7/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De très beaux moments comme ce tercet à la fin et des choses qui m'ont moins plues comme "l'antre des nuits" ou le "rythme de l'abnégation" parce que c'est moins direct, plus écrit, moins touchant.

Un poème assez chantant dont je retiens de jolis passages :

"Mais c’est le bruit que fait ma peau
Quand les draps roulent au bas du lit
Qui chaque nuit m’empêche de dormir"

Ces jolis passages qui en plus ont de la force, qui disent avec caractère.

   Anonyme   
25/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut thea,

J'aime beaucoup la fin du poéme:

"Mais c’est le bruit que fait ma peau
Quand les draps roulent au bas du lit
Qui chaque nuit m’empêche de dormir" , beaucoup de sensibilité dans ces trois vers.

J'aime aussi le soleil qui s'éparpille, superbe image.

Mais il y a aussi des clichés, et quelques répétitions qui gênent ma lecture.

Mais le rythme demeure agréable malgré tout, c'est un joli poème.

Au plaisir de te relire.

   Medea   
3/8/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour thea,

Ce qui m'a d'emblée attirée, c'est le titre de ton poème, je le trouve très évocateur, et assez révélateur d'une sensibilité propre.
Par contre, mon premier mouvement à la lecture a été la déception, qui trouve son origine dans ce "Puisse" qui inaugure ton texte, et qui m'a semblé surfait, trop vu sans doute.
Mais si je n'ai pas été convaincue par la première strophe, le reste m'a plutôt charmée, je trouve qu'il s'opère entre ce début un peu maladroit et le reste une véritable rupture. J'ai particulièrement apprécié ce passage :

"Il fait doux sur le ciel en berne
Gris et terne
Il fait soleil sur ma peau"

J'aime le rythme doux, et les images calmes mais intéressantes de ce poème. Malgré la main tendue dans le noir, la nuit, je lui trouve un aspect d'ensemble lumineux.


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