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Poésie néo-classique
TITEFEE : La chaleur de l'été écrase Valence
 Publié le 09/08/07  -  4 commentaires  -  1088 caractères  -  85 lectures    Autres textes du même auteur

Fournaise de l'été, les villes sont endormies et ne se réveillent qu'au soir tombé.


La chaleur de l'été écrase Valence



L’été écrase Valence.

Le Rhône somnole entre les arches du pont de pierre
Et son flot verdâtre semble immobile et comme en exil
Dans le petit port de plaisance les mâts fins comme fils
Pointent droits vers le ciel sans bouger leur hampe fière.

En juillet l’incandescence du soleil nous voit somnolents
Ecrasés par la chaleur ne voyant dans l’air aucune nuance
Entre les heures de la nuit et du jour l’on cherche le silence
La fraîcheur relative d’une douche sur le corps ruisselant.

Mes roses cramées, se ratatinent en couleurs inanimées.
La route tremble en miroir reflétant l’air devenu irrespirable.
Seul un chat se terre, sous les herbes de chaleur consumées.
Ecrasée de soleil on dirait que Valence a pactisé avec le diable.

Où sont mes nuits bleutées et si fraîches de Nérac la belle,
Ces nocturnes vols d’oiseaux sur la Baïse et ses flots verts,
La fraîcheur de la terrasse et la brume vaporisée qui se perd
Dans les chevelures, en poudre sublimée d’eau très claire ?


 
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   farfadet   
9/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup, et Valence et les glaces de Nérac ...
Merci petite fée

   Anonyme   
9/8/2007
Facile à lire.
C'est un compliment.
Les mots coulent nonchalents...
Ils valent bien ce fleuve impétieux.

La Valeur n'écrase pas la nonCHalence

   Lilas   
1/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme un bonheur clair et limpide après la brûlure effarante d'un été d'enfer.
Superbe d'aisance !

   Anonyme   
5/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un texte bien plaisant à lire, (aujourd'hui chez moi, le ciel tombe en morceau, une horreur), vos images m'en ont rappelé d'autres, quand la chaleur devient insupportable, comme cette image "La route tremble en miroir reflétant l’air devenu irrespirable.", c'est très bien observé, belle justesse dans vos mots. J'ai rencontré cela aussi par chez moi, quand la température atteint des sommets, cela arrive, on ne respire plus, on suffoque ... La nature, les animaux, les humains, souffrons de cette chaleur. Je connais un peu Valence, ce qu'il y a de bien par là-bas, c'est qu'il a du vent ....

J'ai aimé le fond, tout comme la forme. Un poème que j'ai apprécié et que j'ai lu plusieurs fois.


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