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Poésie classique
TITEFEE : Voulez-vous Marquise ?
 Publié le 14/03/10  -  22 commentaires  -  718 caractères  -  589 lectures    Autres textes du même auteur

Voulez-vous Belle Marquise déposer vos artifices ?


Voulez-vous Marquise ?



Voyez-vous ce printemps qui se pare de roses
Aux boutons résistant à ce froid hivernal ?
J’ai surpris leur naissance en ce bleu matinal
Car leur éclatement ne souffrait plus de pauses

Des clochettes de nacre au jardin sont écloses,
Et fleurissent crocus au chemin vicinal.
On croirait tout à coup, entendre pastoral,
Un air de flûte à bec, aux notes grandioses.

Marquise ôtez-moi donc votre vertugadin !
Croyez-vous bien utile, à l’ombre du grand pin,
De garder l’artifice à votre fesse ronde ?

Nul ne nous surprendra dansant le menuet
Dénudés tous les deux, sans connaître la fronde,
Quand bien même plaisir ne peut être muet.


 
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   Garance   
27/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un sonnet qui me paraît bien troussé, aux alexandrins élégants.
Un poème classique au ton léger.

   ANIMAL   
2/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que voilà un compliment bien tourné !

J'aime la légèreté du propos, l'humour sous-jacent et le côté grivois du dernier tercet.

Il y a un bel équilibre dans les vers récités à haute voix et le ton général sonne tout à fait "d'époque".

Le galant arrivera-t-il à ses fins ? Nul doute s'il s'exprime en ce doux langage châtié.

   Anonyme   
3/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un charmant sonnet coquin, délicieusement désuet, et respectueux de la prosodie (à défaut des bonnes moeurs ;-)).
Le narrateur, charmeur, tire parti du renouveau printanier de la nature, pour conter fleurette à sa marquise en vertugadin.

J'aime l'idée, mais je trouve quelques maladresses dans sa mise en forme, notamment le 4ème vers un peu "forcé" me semble-t-il ; je n'ai pas trop accroché non plus avec "entendre pastoral", mais là il s'agit peut-être juste d'un problème de ponctuation (il eût fallu une virgule à mon avis entre ces deux mots, en enlevant la précédente) ; et enfin, "sans connaître la fronde" me semble tomber comme un cheveu sur la soupe (d'autant que la Fronde sauf erreur est apparue bien après l'époque des vertugadins :-)).

Un plaisir de lecture, tout de même.

   Anonyme   
5/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai aimé plus particulièrement le " De garder l'artifice à votre fesse ronde", et les tercets en général.
Pas spécialiste du classique, ce sonnet me semble toutefois maîtrisé.
Une lecture agréable même si ce n'est pas mon genre préféré.
Du bel ouvrage.

   Leo   
7/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Un sonnet de qualité, bien classique et très joliment tourné. Quelques petites irrégularités de ponctuation : j'aurais mieux aimé, par exemple : "On croirait tout à coup entendre, pastoral,". Le déplacement de la virgule de l'hémistiche à l'adjectif en incise, dans ce cas précis, aurait été une entorse "positive" aux règles classiques (d'autant plus que l'hémistiche tombe sur une syllabe très forte – "coup").
Mais rien de bien méchant, finalement. Un joli poème.

   Anonyme   
14/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Texte aux tons délicats où la sève du printemps abonde : perdre sa vertu à l'abri d'un vertugadin au son d'un flutiau aigrelet. J'ai bien aimé ce poème savamment tourné.

   Arielle   
14/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Ah ce vertugadin ! Quelle trouvaille pour nous faire oublier les prémices un peu mièvres des deux quatrains.
Marquise, vos tercets sont d'un grivois charmant et font frémir l'ombre du grand pin prêt à danser le menuet !

   Anonyme   
14/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour et bravo TITEFEE pour ce très joli sonnet classique !
A part un petit problème de ponctuation dans les quatrains, c'est vraiment parfait quant à la forme.
Un point après pauses et une virgule suite à chemin vicinal et le tour est joué.
J'aime beaucoup le thème qui nous ramène à l'époque du vertugadin lequel, à priori et si je puis me permettre, n'empêchait aucunement la vertu de ramasser quelques gadins...
Les tercets sont superbes, particulièrement le vers de la fesse ronde...
Un poème d'un très bon cru ! Merci TITEFEE...

   pieralun   
17/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un brin coquin Titefée, mais un brin joli aussi. Bien écrit, un rythme sans rupture. J'ai particulièrement aimé certains vers:
- "Et fleurissent crocus au chemin vicinal."
- "Marquise ôtez-moi donc votre vertugadin !"
- "De garder l’artifice à votre fesse ronde ?"
Un beau sonnet qu'aurait pu écrire Ronsard s'il avait osé!!

   xuanvincent   
14/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Merci à l'auteur pour ce joli poème !

Le thème m'a plu et le texte est comme les précédents bien écrit, avec soin (j'ai apprécié notamment la recherche en terme de vocabulaire).

Bonne continuation.

   Anonyme   
15/3/2010
Commentaire modéré

   Anonyme   
15/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Attention de ne pas se prendre les pieds dans le vertugadin car comme son nom l'indique il est propice à ça.

Bergère ou marquise
Quand le printemps arrive
Toutes deux si exquises
S'en vont à la dérive.

   bulle   
15/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voici un texte qui donne le sourire.

J'aime beaucoup cette intonation d'un autre temps, et la friponnerie qu'elle accompagne.

L'histoire est finement menée, pour un plaisir certain..

   Anonyme   
17/3/2010
Un sonnet classique de chez classique.
Le roi des poèmes.
Qui plus est léger, fleuri, pétillant comme du champagne.
Que du bonheur.
Un bouffée de poésie dans la grisaille.
Merci Titefée.

   Damy   
17/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai fait connaissance avec le vertugadin...qui doit être aussi difficile à ôter sous le pin qu'à enfiler le matin!!!
Poème très frais pour le réveil des sens, au printemps renaissant

   Mellipheme   
18/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est joli, élégant, précieux comme un biscuit de Sèvres.
Ça se savoure doucement avec un petit verre de Xérès ou de Porto.

J'adore comme une friandise délicate qui ne collerait pas aux dents !

   thea   
20/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
beau travail

élégance légèreté insouciance

les mots s'amusent et virevoltent....de la belle poésie classique..;et puis juste ce qu'il faut de subtilité...

bravo

   Bartholomeo   
21/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je trouve que ce texte est moyen...d'abord parce qu'il manque les consonnes d"appui presque toutes les rimes (d'où pratiquement aucune rime riche)
Rose/Pause
écLoses/granDiose
viciNal/pasroRal
vertugaDin/Pin
meNuet/Muet

Ensuite trouve que le mot "pause" tombe comme un cheveu sur la soupe et détone quant au ton libertin, très dix-huitème, de ce sonnet.
Toujours du point de vue du sens comment le fait de surprendre la naissance des boutons pourrait être une conséquence de leur éclatement imminent.(Cette relation logique est introduite par la conjonction "car")
Dans le deuxième quatrain outre qu'il manque une virgule essentielle entre "entendre" et "pastoral" je trouve le premier hémistiche du cinquième vers très lourd "Et"...
Enfin les tercets n'ont aucun rapport avec les quatrains et le
dernier vers n'éclaire en rien l'ensemble du sonnet.
On a l'impression d'être en présence de deux poèmes différents:
d'une part les quatrains d'autre part les tercets.Voilà j'espère!

[zone vide raccourcie par le modérateur]

dernier vers
Enfin les tercets

[Doublon édité par le modérateur : "Désolé pour les coquilles dans mon précédent commentaire mais cela est dû à un certain nombre de bugs informatiques dont je devine bien trop aisément la cause...
Sinon je trouve votre écriture facile...mais avec un peu plus de travail ce serait parfait...]

   irisdenuit   
24/3/2010
Je ne serai pas gentille ce matin !

La poésie est vraiment une question de perception.

Je n'aime déjà pas la poésie classique mais lorsque le fond est aussi pompeux, c'est encore pire. J'ai beaucoup de difficultés à me forger des images dans ma tête.

Je vais donc m'abstenir de noter par respect par l'auteur.

Désolée et sans rancune,


Iris

   Flupke   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un sonnet très agréable. J'ai beaucoup aimé l'élégance des comparaisons pour cette lecture délicieusement ambiguë.
Et instructif avec ça (j'ignorais le mot vertugadin)

   Anonyme   
31/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bien sans doute pour la beauté du verbe mais désolé si je dois consulter mon dictionnaire pour en comprendre le sens "caché", cela casse l'émotion que l'auteure a voulou transmettre.

   Anonyme   
27/7/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Un sonnet qui est passé auprès des filtres sanctions de la poésie classique et qui possède un titre au rythme imparfait... "Voulez vous bien, Marquise? - à titre d'exemple, passerait beaucoup mieux puisque six temps. Là, ça gêne et pousse, ce me semble, le lecteur à patauger sur un -e pourtant muet. L'utilisation de deux rimes d'une seule forme (hivernal / matinal) est terriblement pauvre en se permettant d'annoncer in medias res le manque d'assurance et de courage de l'auteur. Or une inventivité médiocre sur du classique, ce tend toujours au drame. Il faut un peu de génie pour utiliser du vieux avec les souplesses de l'enfant. Et d'ailleurs le massacre continue sur l'ablation pure et simple et deux fois des articles (ce genre de licence poétique passe bien au pardon quand on le fait une fois et le lecteur, plein de bienveillance, fait une grimace mais n'en tient aucun dépit... Deux fois en deux vers, cela devient une habitude de facilité!). Le sizain sauve vaguement la chose d'une nullité trop extrême en s'accordant bien du ton de la galanterie - et pour de vrai, cela est bien tourné, alors. La littérature, on ne peut que penser à Ronsard pour l'allusion à des roses dès le vers de l'incipit et puis les tentatives d'un langage (non pas pompeux comme je l'ai pu lire dans des commentaires à mon sens injustes et malhabiles) précieux, élégant, raffiné, délicat - galant enfin. Les touches grivoises sont à peu près amusantes dans le fond, très mal amenées dans la forme. Trop de mauvaises tentatives pour installer l'ambiance dans un vocabulaire contextuel. Par exemple, et si l'évocation du menuet est très adroite et véritablement un des deux ou trois bons mots du poème, revendiquer la fronde, c'est très mal joué. Pourquoi la mettre ici? Non, cela renvoie le lecteur à culbuter sur trop de sens connus comme confus de l'auteur lui-même. Et puis, pour achever le tout, un article qui saute encore, cédant à la paresse.

Ce n'est pourtant pas mauvais, cela se contente d'être un énième ridicule, un pastiche raté, une caricature anachronique. Il est des auteurs qui savent écrire à l'ancienne tout en rapportant le genre au moderne ou en descendant le moderne au genre, et cela convient tout à fait aux lecteurs. Mais là, il n'y a pas de congruence (employons les mots idiotement à la mode, c'est souvent drôle) entre l'époque et l'auteur, entre les moeurs et l'auteur, entre les moeurs et notre siècle, entre l'auteur et le propos, etc.

C'est bien tenté, mais ça n'est pas ça du tout, je propose de convertir la galanterie, présente certainement, à quelque autre style où l'auteur serait mieux adroit.

Cordialement, etc.

   Anonyme   
24/2/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Voilà un texte bien trop apprêté, sa grandiloquence rend la lecture un peu surfaite, j'aurais aimé un peu plus d'arrondi dans la forme, de simplicité pour me parler de la nature comme dans la deuxième strophe.

Peut-être est-ce aussi le fond qui ne me séduit pas du tout en fait, combien ai-je pu lire de fois, cette manière de courtiser en poésie, et toujours une "Marquise", à la longue cela donne des écrits tous faits sur le même modèle, cela manque complètement de fantaisie, ne peut-on pas écrire ce genre de texte, sans tomber dans le cliché.


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