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Poésie contemporaine
Tortthoife : Pense à ceux qui écrivent le long de la rime
 Publié le 03/07/22  -  8 commentaires  -  840 caractères  -  176 lectures    Autres textes du même auteur

En espérant que ce texte vous plaira à vous, lecteurs.
Merci par avance de l'attention que vous y porterez, et des critiques que vous émettrez.


Pense à ceux qui écrivent le long de la rime



Pense à ceux qui écrivent le long de la rime,
Marquant de leurs sceaux enflammés la rivière
Bouillonnante des songes où plonge Abdérame.
Les ruines de Madâyen, ceignant la civière,

Semblent trancher d’affection la face d’Hichâm.
Un jour aussi les fils d’Abbâs seront tombés,
Le khôl écarlate coulera de leurs calames
Peignant dans le sang leurs orbites évidées.

Des gnostiques enorgueillis seront la flamme
De ceux qui se voyaient jusqu’aux cieux s’élever,
Mais ne sont que témoins de l’abîme de l’âme :
D’un dieu chercher l’amour ne t’apprend qu’à pécher.

N’en viens jamais à te croire seigneur des mondes,
L’Éternel te ferait dans le feu te noyer.
De la gloire à la perte le chemin est court,
Tout empire croulant n’est qu’un aller-retour.


 
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   Provencao   
3/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Tortthoife et bienvenue,

J'ai lu plusieurs fois votre écrit, pour bien en comprendre le sens.

J'y ai lu, me semble t-il, des réflexions sur le mythe et la vérité, qui puisent leur âme de certitude dans leur pouvoir de concrétisation du mal, dans leur aptitude à leur donner un caractère et un nom.

L'illusion du mythe anéantit la complexité en quelques figures simples, et lui donne une lumière heurtée, chimère et lumière, bien et mal:"Des gnostiques enorgueillis seront la flamme
De ceux qui se voyaient jusqu’aux cieux s’élever,
Mais ne sont que témoins de l’abîme de l’âme :
D’un dieu chercher l’amour ne t’apprend qu’à pécher."

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
3/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Tortthoife
J'aurais pu passer mon chemin, lisant votre vocabulaire constellé de mots-savants ; et puis, persévérant j'ai cheminé jusqu'au dernier vers ( je n'ai pas ouvert mon dictionnaire... ) et ai décelé une mise en garde de la part d'un Sage à un présomptueux, qui voudrait être au-dessus des lois, au-dessus des faibles, au-dessus de lui-même !
NB bien sûr que cette avalanche d'érudition ( on dit dans mon entourage " on comprend pas c'que tu dis ! " ) ébahira l'amateur, que je ne suis nullement !
je vous donne une note mais sans signification, alors que d'autres vous louangeront d'un " passionnément "
Pardonnez mon ignorance ?
techniquement, vous ne recherchez ni l'accord des rimes, ni la pointure exacte de vos vers ; c'est votre choix !

   Lebarde   
3/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J’avais vu passer ce poème en EL, présenté en classique je crois et devant les nombreuses fautes de prosodie relevées ( rimes incorrectes, vers bancals, défauts à la césure…) j’avais passé mon chemin.
J’y reviens pour constater que l’érudition dont vous faites étalage me paraît un peu artificielle et ne facilite pas la compréhension d’un sujet trop confus pour me convaincre vraiment.
Si j’osais un conseil je dirais qu’une revisite avec plus de simplicité serait la bienvenue, mais le potentiel d’écriture est là.
À bientôt.
Lebarde

   senglar   
3/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Tortthoife,


Très, très spécialisé ; ne manque pas d'une certaine tenue. De l'allure ! Oui !

"Abdérame... Madayen.... Hishâm... Abbâs..." sont un mystère pour moi. j'ai cru comprendre qu'il ne fait pas bon se frotter à l'Eternel. Le dimanche m'a semblé un jour idéal pour éditer ce poème. Heureux hasard ? Hasard divin ? Ce Dieu ici évoqué m'a paru un Dieu de colère à rebours du Dieu de pardon que l'Eglise promeut plus heureusement aujourd'hui.

Le tout m'apparaît assez biblique qui apostrophe sans être emphatique mais où malgré tout celui qui tuait par le fer périrait par le fer tout comme un oeil devait tribut à celui de son voisin de même que la dent.

   Corto   
3/7/2022
Il faut apparemment une bonne connaissance de la culture arabe pour vous comprendre.

Wikipedia ça aide un peu mais pas assez...

   Mintaka   
4/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Tortthoife et bienvenu(e),
J'ai envie de dire avec humour " pense à ceux qui lisent le long de tes rimes"
En quelques mots, un poème avec des expressions érudites peu compréhensibles pour moi, une prosodie heurtée mais un réel potentiel poétique dans l'ensemble.
Je languis d'autres lectures plus abordables.
Mon évaluation à valeur d'encouragement.
Merci et au plaisir.

   Miguel   
4/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est l'aspect mystérieux de ce texte qui lui donne pour moi, au moins en partie, sa valeur poétique ; cet exotisme d'un univers inconnu de moi. Mais pas seulement, disais-je : La musicalité des vers, les images, et ces réminiscences de l'Écriture sainte, confèrent à l'ensemble une grande élévation, une réelle profondeur, une dimension spirituelle qui touche l'âme.

   Lotier   
25/11/2022
Les sassanides, les omeyyades, les abbassides… une fresque à grands traits de ces empires des premiers temps de l'Islam, avant l'âge d'or de Bagdad, avant la Maison de la Sagesse.
Le poème ici montre les excès du pouvoir et de la conquête, la caducité des empires et même celle de la connaissance, comme cette immense bibliothèque parthe de Al Madâyen entièrement détruite.
Les soubresauts de l'Histoire donnent toujours une amère illustration de la vanité des hommes…


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