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Poésie libre
troupi :  Avec toi
 Publié le 12/04/18  -  24 commentaires  -  1015 caractères  -  320 lectures    Autres textes du même auteur

Le bonheur ? Peut-être simplement quelqu'un à aimer...


Avec toi



L'automne qui étend son âme silencieuse
pèse sur nos épaules et son pastel rouillé
nous fait un vêtement saupoudré de grains d'or.

À l'hiver impatient qui promet des ornières nous irons musarder
– tes doigts au creux des miens –
sur les chemins noyés dans des ombres de neige,
où tes pas, si légers, poseront leur empreinte
que les vents turbulents effaceront demain.

Tes mains fines peindront en trésors tamisés les jours de notre vie.
Rien n'échappe à ton œil des infimes tableaux
que l'instant peut offrir : un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel
et ce trait de couleur te réjouit jusqu'au soir.
Une fleur par erreur vient à naître en hiver
et tes yeux s'illuminent.

Belle pour tous les tiens et pour moi plus encore.
Tu es...
Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps.
Et le ciel rose et bleu, déjà frangé de noir,
où murmure le soir ne ternit pas nos joies.
Et je t'aime.


 
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   Lulu   
23/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Les mots de présentation en incipit annoncent déjà un beau questionnement...

Ensuite, le poème en lui-même me semble très agréable à lire. La douceur domine avec de belles teintes avec l'automne et "son pastel rouillé" ou les "grains d'or", ou encore les "ombres de neige" et "le ciel rose et bleu, déjà frangé de noir"...

Au-delà des couleurs que j'apprécie, ici, la douceur provient aussi du rythme posé. Les retours à la ligne me semblent pertinents pour mettre en valeur les mots. Ainsi, à la fin, "Belle pour les tiens et pour moi plus encore. / Tu es..." La ponctuation renforçant cette impression d'une douce tonalité.

J'ai bien aimé le vers "Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps". L'image est sensible, originale par ailleurs.

Enfin, au-delà de sa douceur, j'aime ce texte pour son espérance exprimée dans un sentiment de certitude, et que l'on peut peut-être percevoir par l'emploi du futur simple : "nous irons musarder", "tes pas, si légers, poseront leur empreinte", ou "Tes mains fines peindront en trésors tamisés les jours de notre vie."

Tout me semble adroit dans ce beau poème coloré, et touchant.

   Marite   
12/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Oui c'est peut-être cela le bonheur : " ... simplement quelqu'un à aimer ". Tous les mots de ce poème traduisent à merveille cet état particulier. L'ensemble des vers séduit par la poésie des expressions, la douceur et la sérénité qui les habitent. Ma préférence va à ce vers :
" Tu es...
Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps. "

   Anonyme   
12/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut troupi
C'est simple, c'est tendre, c'est vrai.
De belles images pour marquer cette osmose entre deux êtres.

" un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel
et ce trait de couleur te réjouit jusqu'au soir.
Une fleur par erreur vient à naître en hiver
et tes yeux s'illuminent. " une personne qui s'émerveille de tout ce qui est vivant mérite bien d'être aimée.

" Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps " j'aime bien

   leni   
12/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
salut ami jeanjacqueq
C EST SIMPLEMENT BEAU

c'est léger comme une aile d'oiseau tendre comme un regard parfois
tu as le secret des images qui mettent dans le mille au plus senssible
voilà des trouvailles

son pastel rouillé
nous fait un vêtement saupoudré de grains d'or.


es mains fines peindront en trésors tamisés les jours de notre vie.


un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel
et ce trait de couleur te réjouit jusqu'au soir.

Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps.

ce versest une merveille chapeau l'ami



ET ce vif eclair d'oiseau je le revois ila plus de trente ans

c'était un martin pécheur sur les rives d'unruisseau au GRAND

DUCHE

et belle pour tous les tiens.... BRAZVO AMI

   Anonyme   
12/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Les saisons, l'oiseau, le ciel, une fleur qui se trompe sont joliment témoins de vos amours.
C'est simplement dit et les vers se suffisent à eux-mêmes pour éclairer
votre chemin et le nôtre.

C'est le genre de texte que j'aimerais versifier en classique ou néo.

   papipoete   
12/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour troupi
Voilà un poème que j'aurais bien voulu savoir écrire ! je ne sais à qui s'adresse ce billet-doux, mais elle a de la chance de s'entendre dire de tels mots ! Dans la 3e strophe, je me vois un peu dans la peau de votre aimée, car rien au sol, ni en l'air ne m'échappe ; " un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel/et ce trait de couleur te réjouit jusqu'au soir ".
Et ce vers " belle pour tous les tiens et pour moi plus encore/tu es/un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps " !
NB Je songe en vous lisant au niveau des petits français en ... français , et m'interroge << vous n'êtes pas un écolier cher troupi ? >>
Ni alexandrins, ni sages octosyllabes, mais comme c'est beau !

   Luz   
12/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonsoir,

J'ai beaucoup aimé.
Le bonheur est là, c'est sûr, en lisant ce texte, très équilibré, très fort du début à la fin ; aucune fausse note.
La douce poésie du bonheur...
J'aurais bien aimé pouvoir l'écrire.
Merci.

Luz

   Pouet   
13/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bjr,

De bien jolies images, bucoliques, douces et émouvantes.

Romantique en diable.

L'émerveillement de cette personne pour la vie, la nature et ses beautés est très bien exprimé, l'émerveillement du narrateur pour l'être aimé est lui aussi fort bien dit, évident. Du coup le dernier vers me semble superflu, terminer sur "Et le ciel rose et bleu, déjà frangé de noir/où murmure le soir ne ternit pas nos joies." m'aurait paru plus fort.

Un très bon moment de poésie.

   Anonyme   
13/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bien joli poème, des images magnifiques, une déclaration d'amour qui se lit avec grand plaisir.
Merci.

   jfmoods   
13/4/2018
À l'adversité des saisons (allégories : "L'automne qui étend son âme silencieuse / pèse sur nos épaules", "l'hiver impatient qui promet des ornières", adjectif qualificatif : "les vents turbulents"), le couple oppose son immarcescible tranquillité (vue : "son pastel rouillé / nous fait un vêtement saupoudré de grains d'or", toucher : "tes doigts au creux des miens", futur : "nous irons musarder [...] sur les chemins noyés dans des ombres de neige").

Le regard du poète se cristallise sur cette compagne chérie (superlatif : "Belle pour tous les tiens et pour moi plus encore", déclaration finale : "je t'aime"), portée par la grâce (métonymie : "tes pas, si légers", "croisement de métaphores : "Tu es... Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps"), sur cette femme capable de transfigurer le monde ("Tes mains fines peindront en trésors tamisés les jours de notre vie"). Douée d'une extraordinaire réceptivité (négation catégorique : "Rien n'échappe à ton œil des infimes tableaux / que l'instant peut offrir"), elle sait s'exalter sans modération de tout spectacle offert par la nature ("un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel / et ce trait de couleur te réjouit jusqu'au soir", "Une fleur par erreur vient à naître en hiver / et tes yeux s'illuminent").

Le temps s'écoulera ainsi jusqu'aux confins de l'âge sans troubler le moins du monde la plénitude affective du couple ("le ciel rose et bleu, déjà frangé de noir, / où murmure le soir ne ternit pas nos joies").

Merci pour ce partage !

   emilia   
13/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je m’étais promis de faire une petite pause, car il me semble que le temps s’accélère et que le manège onirien tourne de plus en plus vite avec ses plumes talentueuses qui reviennent souvent à l’affiche…, mais comment rester insensible à ce magnifique poème d’amour dédié à la compagne chérie, source de ce bonheur simple mais si essentiel qui consiste à avoir, en effet, quelqu’un à aimer…, quelqu’un à ses côtés qui marche dans la même direction et main dans la main…, pour dessiner un portrait plein de tendresse, avec ses pas « si légers » et ses « mains fines » capables de peindre « en trésors tamisés les jours de notre vie… » et dont le regard ne cesse de s’émerveiller toujours des plaisirs « que l’instant peut offrir », avec cette émouvante déclaration et l’expression de votre admiration qui s’exhale dans la dernière strophe « belle et plus encore… qu’un soupir d’aquarelle sur le pinceau du temps… » Etait-il besoin d’ajouter « Et je t’aime » quand même un soupir d’amour se laisse entendre dans ce moment suspendu…, mais vous avez raison car on ne le dit jamais assez tant qu’il est encore temps… ; merci à vous pour cette lecture rassérénante qui m’incite à oser poser, le soleil aidant peut-être, une première appréciation…

   Anonyme   
13/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
C'est un travail d'orfèvre, ces images restituées par vos mots, d'une très grande délicatesse. "Tes mains fines peindront en trésors tamisés les jours de notre vie." Voici mon vers préféré.
Et le soir de la vie décrit ainsi:"Et le ciel rose et bleu, déjà frangé de noir, où murmure le soir ne ternit pas nos joies," est d'une grande beauté, d'une douce pudeur.
Qu'ajouter de plus ?
Que j'aurais aimé écrire ce texte à ma brune.
Merci pour ce magnifique texte d'amour.

   Anonyme   
13/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Qu'il est beau ce « soupir d'aquarelle sur le pinceau du printemps » !

Il y a tellement d'amour, tellement de tendresse dans ce poème, que le bonheur c'est peut-être tout simplement de lire ici cet hymne à l'être aimé, à l'automne qui précède l'hiver, magnifié par cette superbe envolée : « Et le ciel rose et bleu, déjà frangé de noir, où murmure le soir ne ternit pas nos joies ».

Merci Troupi.
A te relire


Cat

   Anonyme   
13/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
C'est magnifique et magistralement beau cette déclaration.

Je pense qu'il n'est pas nécessaire d'en faire des tas dans mon commentaire, j'ai simplement été très touché et très très ému par votre discours tout en tendresse, délicatesse, enrobé d'un amour resplendissant.

Un superbe poème comme j'aimerai en lire un peu plus souvent.
Merci beaucoup pour la majestueuse finesse de ce bonheur simple si bien retranscrit que vous nous offrez en partage.

A lire et relire sans modération, tant c'est EXQUIS ...

   Ombhre   
13/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un très beau texte, parsemé d'images en trouvailles:
"son pastel rouillé"
"Tes mains fines peindront en trésors tamisés les jours de notre vie."
"un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel"
"Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps. "

Les vers sont emplis d'amour et de douce nostalgie ("où tes pas, si légers, poseront leur empreinte
que les vents turbulents effaceront demain."), mais surtout de douceur et de plaisir d'aimer. Aimer qui très justement conclut se chant d'amour.

La musique est belle, et parvenu à la fin du texte, l'envie vient de le relire, et le relire encore.

Merci pour ce très beau partage.
Ombhre

   Anonyme   
13/4/2018
Le lecteur imagine des amours déjà anciennes mais toujours vives.
C'est d'un lyrisme exquis.

   Brume   
14/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Troupi

Je m'étais promis de ne plus commenter, de faire une pause. Mais comment résister à l'envie d'exprimer mon émerveillement face à votre éblouissant poème.

Parler d'amour comme ça dans un poème je n'en ai jamais lu. Chaque vers sont d'une beauté époustouflante, en plus d'être touchants.
On sent bien votre amour pour la nature et pour votre bien-aimée.
Très belle déclaration. Je suis sous le charme.

   Lylah   
14/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Dès le premier vers on se sent pris (e) par la main... Une balade toute en délicatesse, une merveilleuse déclaration à faire pâlir d'envie :) ...

Que citer en particulier ? J'ai particulièrement aimé le rythme et les images de la seconde strophe, mais l'ensemble m'a fait vivre un pur moment de poésie.

Les poèmes d'amour ne sont pas les plus simples à écrire, alors un grand bravo et merci pour ce partage !

   hersen   
14/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'arrive un peu tard et tout a déjà été dit; mais je me joins aux pour dire que la déclaration est magnifique, que ce n'est pas toujours simple d'écrire sur le bonheur, et tu l'as fait d'une bien belle manière.

Bravo à toi, Troupi !

   Amandine-L   
14/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Troupi,
mon impression en quelques mots : Avec elle, vous passez l'automne, l'hiver... les jours les plus tristes se font légers, colorés, joyeux. La lumière du jour est faible, celle de ses yeux vous réjouit. L'amour y est joliment exprimé.
Merci pour ce partage.

   Louison   
14/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un tel message d'amour ne peut laisser insensible ! Comme c'est beau et bien dit !
"Rien n'échappe à ton œil des infimes tableaux
que l'instant peut offrir : un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel
et ce trait de couleur te réjouit jusqu'au soir.
Une fleur par erreur vient à naître en hiver
et tes yeux s'illuminent."
et moi, mon œil se mouille à cette lecture, je suis touchée et c'est très agréable.

   Louis   
16/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le poème présente le tableau d’un couple en automne.
Cette saison n’est pas un simple décor, un arrière-plan de paysages et couleurs caractéristiques, elle exerce un poids sur le couple: «l’automne… pèse sur nos épaules », pèse sur lui et aussi l’englobe, l’enrobe de ses teintes : « son pastel rouillé / nous fait un vêtement… ». C’est dire que le couple se situe à l’automne de la vie, dans une période de maturité de sa relation. Le tableau ne représente pas un amour naissant, fraîchement éclos d’un printemps, mais un amour inaltéré par le temps, et malgré le poids de l’âge.
À l’automne, on associe les images de chute, de déclin, de ce qui prend fin, toutes prémices du froid, du gel, de la mort, propres à la saison hivernale dans les représentations courantes.
Le poème, à l’inverse, fait de l’automne l’annonciateur d’un amour qui dure et perdurera.
Le couple n’est-il pas habillé par l’arrière-saison d’un « vêtement saupoudré de grains d’or » ? L’or n’est pas simplement ce qui brille. Inaltérable, impérissable, inattaquable, l’or, symbole de perfection, est le présage, offert par l’automne, d’une suite de vie heureuse, d’un amour qui domine l’hiver. L’automne, comme une alchimie, transmute « le pastel rouillé », rouillé comme un vil métal, en or précieux.

La dernière saison de la vie, l’hiver qui vient, promet des «ornières ». Le mot sonne comme une négation des ors de l’automne, mais non, il sera temps encore quand l’hiver viendra, de «musarder», temps encore des tableaux nouveaux de la vie en commun, la nature comme muse, elle comme artiste pour la peindre ; elle, artiste aussi d’une vie commune.

C’est elle qui, sur la neige de la toile blanche de l’hiver, laisse, «de ses pas légers », des marques, des traces, des empreintes. Elle, sa démarche, ses pas dans la vie, son existence même, dessinent le tracé amoureux du beau. Même si « demain », les « vents turbulents » auront tout effacé.

Le troisième paragraphe confirme la vision de la femme aimée en artiste peintre : « Tes mains fines peindront en trésors tamisés les jours de notre vie ». L’or toujours des « trésors ». Créatrice des tableaux dorés de la vie à partir des tableaux naturels : « Rien n’échappe à ton œil des infimes tableaux / que l’instant peut offrir » ; « Un vif éclair d’oiseau égratigne le ciel / et ce trait de couleur te réjouit jusqu’au soir», elle s’émeut des créations de la nature-artiste avec laquelle elle communie, et, à son image, crée les beautés d’une vie qui enchante la vie du couple.

La nature apparaît dans son double aspect, œuvre créée et puissance créatrice de l’œuvre, ainsi la femme aimée paraît-elle aussi, apportant sa touche personnelle à l’œuvre naturelle, s’émouvant même de ses belles « erreurs », quand « une fleur vient à naître en hiver ».
En elle, se rassemblent les beautés de la nature, comme œuvre, et comme artiste créatrice : « Belle pour tous les tiens et pour moi plus encore ». Une superbe métaphore l’exprime : « Un soupir d’aquarelle sur le pinceau du temps ».

Le poème se termine comme il commence : l’image du soir de la vie remplace celle de l’automne d’une existence, pour clamer : « Le soir ne ternit pas nos joies » et déclarer à la « belle » un amour indéfectible.

   Goelette   
27/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Deux images superbes " un vif éclair d'oiseau égratigne le ciel" et "Tu es...
Un soupir d'aquarelle sur le pinceau du temps. "
donnent une vraie finesse à cette jolie déclaration.
Pour le reste j'ai ai été moins charmée : les phrases souvent longues et trop d'adjectifs me semblent alourdir l'ensemble qui reste cependant agréable par sa fraîche simplicité.

   Gabrielle   
21/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème est une déclaration où le temps qui passe représente un élément de jeu.
Le temps est à l'automne (première strophe) puis le narrateur se projette en hiver 'avec sa promise (ou moitié ?) (deuxième strophe).

Puis le couple est projeté sur toutes les saisons pour former un espace temps continu :"tous les jours de notre vie"'(troisième strophe).

La quatrième strophe renvoie sur le temps présent : "Tu es..." et
représente la force vive de la déclaration ( cette quatrième strophe se détache des autres et se suffit à elle-même).

Merci à vous.

Vous nous faîtes voyager au gré de votre déclaration.



G. Michel


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