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Poésie contemporaine
tundrol : La grenouille : un rapprochement
 Publié le 17/04/20  -  9 commentaires  -  712 caractères  -  207 lectures    Autres textes du même auteur

CDEEDC = rime rovesciate.


La grenouille : un rapprochement



Ah, Corinne, c'est fait, je suis allée au bout
Du péché dégoûtant, et du vice absolu,
Et alors maintenant, je comprends presque tout
Sur l'amour foudroyant, et ça m'a beaucoup plu !
Tu vois, ma chère amie, allant dans la forêt
Je sens un très grand poids tout d'un coup sur mon corps,
Et, me déshabillant, commence à me laver
Le corps dans un étang. Oh ! Un si bel accord !
Mon corps brûlant répond à l'eau lucide et froide,
Emportant mon esprit dans un délire fou
Et je cède au désir de me toucher là bas.
La grenouille tout près avale son repas
Puis dit : « Continuez », d'un ton placide et doux,
« Finissez lentement votre belle balade. »


 
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   papipoete   
17/4/2020
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour tundrol
j'en suis à la 4e lecture de cette forestière ballade, quand l'appel de la chair ( tentation du diable ) touche cette femme non confinée, lui ouvre le 7e ciel et puis une grenouille avale son repas...
je crains d'être champi guère dégourdi, mais je ne saisis pas le thème de l'histoire, qui sautera peut-être aux yeux des plus aguerris ?
NB il pourrait y avoir un infime clin d'oeil à " l'amant de Lady Chatterley ", mais je préfère de beaucoup la version que je connais !

   David   
17/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Tundrol,

"Balade" rime avec "froide", ça me troublait de ne pas trouver le pendant de la dernière rime, elle est approximative mais en plus à 5 vers de distance. une rime plus facilement identifiable aurait sans doute mieux joué.

C'est un truc italien : "rime rovesciate" ?

Ça démarre en évoquant une "Corinne", j'ai pensé au discours d'un homme. Il se donne du plaisir à l'occasion d'un bain dans un lac, et une grenouille regarde simplement, comme un feuilleton tv, à l'heure du repas, le quidam qui s'ébroue intimement.

La grenouille fait pensé au personnage de conte de fée, celle qui se change en prince charmant, c'est là que le genre du narrateur pose question : est-ce vraiment un prince-grenouille devant une femme, évoquant son amie Corinne avec qui elle parle souvent du "péché dégouttant" ? Pourquoi pas une princesse-grenouille devant un homme, que Corinne aurait envoyé se gérer tout seul, au diable ou dans un lac ? Ou bien c'est hors de propos ?

Je ne veux même pas imaginer ce que mange cette grenouille :D

PS : Je ne veux pas réécrire mais je viens de voir "je suis allée", c'est donc bien une narratrice !

   Provencao   
17/4/2020
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,

La lecture de cette poésie, en cet instant, prend une allure presque étrange, voire paradoxale...

Désolée, vraiment. Mais je n'ai nullement saisi la finalité de cette balade. J'ose dire même que le sens m'échappe complétement...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   ANIMAL   
17/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ah, l'amour, source de toutes les inspirations. Si je ne m'abuse, voilà un poème grandement coquin et même plus. Notre pécheresse conte dans ces quelques vers à son amie une aventure aussi érotique que forestière, qui fut visiblement fort à son goût.

Très musical dans sa forme, ce texte équilibré se lit avec aisance malgré sa forme compacte. Je regrette juste les multiples répétitions de "corps" qui pouvaient peut-être donner lieu à des métaphores séduisantes dans ce contexte.

Une lecture intéressante.

   Corto   
17/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ainsi donc la donzelle est "allée au bout Du péché dégoûtant, et du vice absolu". Tout doux la belle qui donc vous parle de "péché" ?
Savourez l'expérience puisque "ça m'a beaucoup plu !"

La nature est coquine et il est vrai qu'en solitude il arrive de sentir
"un très grand poids tout d'un coup sur mon corps".

Personne ne devrait vous reprocher d'explorer votre "corps brûlant" et même de vous "toucher là bas".

"La grenouille tout près avale son repas": hum ! s'agit-il vraiment d'une grenouille ou d'un déguisement métaphorique ?

C'est en tout cas un personnage qui apprécie pour dire si joliment "Finissez lentement votre belle balade".

La nature est coquine vous dis-je.

Merci pour ce beau moment.

NB: pourquoi donc n'avoir pas présenté ce poème avec un découpage en strophes 4433 ? On y aurait mieux suivi la progression de l'aventure.

   chVlu   
17/4/2020
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Malheureusement, même après 5 tentatives (N S E O et par la canopée) je n'ai pas trouvé moyen d'entrer flâner dans cette forêt.

-une histoire distillant des émotions : je n'ai pas trouvé le fil et les émotions sont resté très éparses et fugaces

-un jeux de son : mince toutes les finales n'ont pas droit à leur sœur sans que je ne trouve de sens particulier à ces vers laissés orphelins

-une rythmique certes elle y est mais elle ne m"a pas entraînée


-des images ou des évocations j'en ai perçu ou cru en apercevoir mais elle ne n'ont pas emballées (le péché mais pas trouvé original, la grenouille qui se prend pour un crapaud au féminin)


-l'incipit annonce un exercice de style : bin euh !!! j'ai pas su le trouver dans le poème

Enfin voilà je suis resté à la lisière.

   Lebarde   
17/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Elle a osé la jouvencelle émoustillée qui attendait cela depuis longtemps et y a pris un plaisir certain qu’elle devait s'empresser de raconter à la bonne copine Corinne!

«  ....je suis allée jusqu’au bout/
Du péché dégoûtant, et du vice absolu/
Et maintenant, je comprends presque tout/
Sur l’amour foudroyant, et ça m’a beaucoup plu! »

Un péché ( ah bon!) mais qui a beaucoup plu au point d’en négliger les règles de la bienséance ..... de la ponctuation ( , et ) qui se suivent deux fois)

Tout est fait pour jouer sur l’érotisme et l’échauffement sexuel mais avec une grâce et une lourdeur qui s’éloignent rapidement de la délicatesse poétique.

Certains pourront aimer, d’autres s’en offusquer.
En tant que lecteur je reste mitigé d’autant que les métaphores, les allusions graveleuses et la forme ne m’ont guère enthousiasmé.

Avec un peu plus de subtilité et de finesse, pourquoi pas.
Mais là je vais jouer au prude!

Lebarde

   Stephane   
19/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai aimé le ton, le phrasé, l'agencement, le dialogue intérieur/extérieur, l'envolée lyrique du verbe - ou vice absolu - le côté dérangeant, la somme d'une strophe unique dans un délire cuisant, la grenouille et l'amour.

   Raoul   
21/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
Il y a un air de je m'en foutisme dans le ton qui est très particulier. On fait ici de la poésie comme monsieur Jourdain de la prose (même si l'auteur sait ce qu'il fait et fait dire à sa, ses, protagonistes). Un péché de chair qui surprend, puis, une grenouille qui autorise la maturation. Un conte pour enfants ?
La scène est cocasse, fraîche comme le dessin d'un livre pour la jeunesse de la comtesse de Ségur dont ce serait la xiem grosse et voluptueuse bêtise.
Le style est plaisant, précis, j'aime bien, on ne sait jamais où le vers suivant va nous mener, c'est ça qui est bon. Chez Sade en vacances - ou confiné - chez Martine peut être bien !..


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