Bonjour,
J’ai eu l’impression d’un papillon de nuit dans une serre qui tente de voler vers la lune et qui se frappe au verre, sans jamais l’atteindre.
De belles rimes, de belles expressions.
Un genre de spleen d’amour, de contentement de ce bonheur que l’on retrouve, confortable et aérien, qui nous élève l’esprit.
Mais je n’ai pas compris « cire céleste » et « une bonne fois les vitraux ».
J’espère pouvoir échanger avec vous pour m’éclaircir.
J’ai bien apprécié.

Ce poème est intéressant à lire, même si à mon avis il tient plus de la poésie contemporaine du fait de la rime à tout prix et de la forme métrique que du libre; d'ailleurs, ce n'est pas plus mal ainsi car je ne vois pas le sujet traité en l'état prendre de l'ampleur avec les possibilités de découpage et les moindres contraintes de la forme dite libérée. Et c'est ce que je reproche à ce poème bien construit, régulier dans tout, sage quoi, ce manque de dynamisme qui l'aurait rendu plus puissant à la lecture. Certes, c'est du bon travail, appliqué mais je n'ai pas vibré, je n'ai pas connu l'extase évoqué dans ces vers et dont je ne sens pas le souffle. Ou alors, c'est très intériorisé.

J'ai apprécié la lecture de ce poème qui emprunte parfois des chemins originaux pour parler d'amour.
ce beau vers "toute tremblante encore et devenue pataude" m'a heureusement étonné, le pied leste également, ainsi que le dernier vers et son tambour battant. Y'a d'la joie dans ce souvenir d'étreinte.
L'ensemble m'a paru cependant d'un rythme peu accessible. C'est dommage, pour une poésie libre, de démarrer en alexandrins à bonne césure pour s'en affranchir par la suite, ce qui a pour effet de faire trébucher la diction.

Il se dégage de ce très joli poème une atmosphère délicieusement poétique d’une grande élégance qui m’a embarqué et m’a pris par la main pour une promenade magnifique, presque céleste….et puis …mais quel dommage …. le pied bute sur un caillou du chemin, une racine …qui rompent le rythme et …le charme avec.
Ce sont les anomalies aux césures des vers 3 et 9 ( e non élidé) et le vers 8 surnuméraire notamment, qui auraient pu être évitées.
Aucun reproche de ma part, en contemporain ces choses sont admises, je le sais bien, mais plutôt le regret d’avoir gâché l’écriture d’un poème qui possédait tous les ingrédients pour faire un superbe classique!!
Oui bien sûr il y aurait eu aussi quelques rimes à peaufiner ou hiatus à gommer, des majuscules à déposer en tête de vers, mais bien peu de choses en fait, assez faciles à améliorer et j’aurais été comblé.

Merci belle poésie que j’apprécie malgré tout.

Bonjour,
J'aime bien l'idée de départ, mais j'accroche moins pour ce qui est de la forme en raison des maladresses.
Répétitions (fois, âme) voyantes, problèmes aux vers trois, cinq et huit, qui si j'en crois la composition générale devraient également compter douze syllabes. Pb. de césures également qui gênent le rythme de la lecture.
Au vers quatre, pourquoi cet "en" un peu..?
Tout ceci m'empêche de profiter de la candeur et de la finesse du propos de ce poème qui ne me paraît pas assez abouti.
Une autre fois, certainement.

bonjour Vert-de-Gris
Tout tremblant, je sens mon âme battre à tout rompre, de t'avoir approchée, toi que nul ne voit... s'il ne croit !
fasse le Ciel de m'offrir à nouveau, de pouvoir me prosterner à genoux !
NB selon moi, le héros a rendez-vous avec la Vierge Marie, mais reste sur Terre de corps, quand son esprit s'envole à tire d'aile.
La première strophe à la narration sans ambage, est ma préférée;
quelques bémols :
au 8e vers, " une bonne fois " est prosaïque
au 9e vers ( fois+ fois )
au 6e et 8e vers " éternel " ne rime pas avec " ailes "
le 3e vers mesure 13 pieds
au 5e vers " allégé/et " fait hiatus