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Poésie contemporaine
Vincendix : Ah ! Si j’étais pianiste !
 Publié le 05/07/21  -  8 commentaires  -  805 caractères  -  136 lectures    Autres textes du même auteur

Mon grand regret c’est de ne pas savoir jouer du piano…


Ah ! Si j’étais pianiste !



Ah ! Si j’étais pianiste, au sommet de mon art,
Je t’offrirais des lieds, des fugues de Mozart,
Je pourrais te charmer de galantes sonates,
Aux airs mélodieux, aux notes délicates.

Je pourrais caresser les touches d’un piano,
Afin d’accompagner ta voix de soprano,
Je rêve d’un duo de douces mélodies,
D’adagios enchanteurs, de vives rapsodies.

J’imagine déjà nous produire en concert
Toi chantant moi jouant La Truite de Schubert
Les applaudissements résonnent dans ma tête
Nous serions tous les deux chaque jour à la fête.

Hélas ! J’ai sous mes doigts les touches d’un clavier
Qui font un cliquetis. Je ne peux qu’envier
L’aisance et le talent des célèbres artistes,
La virtuosité de ces grands concertistes.


 
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   ANIMAL   
23/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour un poème dédié à un regret (que je partage), je le trouve plein d'allant, harmonieux et rythmé. Point ici d'amertume, juste un état de fait.

Faute de savoir jouer du piano, le narrateur manie les mots et les sonorités avec grâce et nous entraîne dans sa farandole tout aussi bien qu'avec des notes de musique.

Un ton léger pour une lecture plaisante.

   Gemini   
28/6/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Avec des si...

Je trouve le traitement un peu plat. La chose est dite (et plutôt bien avec ses bonnes rimes art/Mozart,,concert/ Schubert…) mais pas développée. Il manque une envolée lyrique (ou un peu de doigté ?).

Je trouve aussi que ces regrets d'infirmité au piano cachent assez mal la déception amoureuse. Le titre et l’exergue sont trompeurs. Il y a de l’inavoué entre les lignes.

Mais le texte glisse sans accroc et se lit aisément, avec pourtant une relative tiédeur qui trahit, à mon sens, le manque de flamme.

Problèmes de ponctuation, parfois trop de virgules (2 premiers quatrains) parfois pas assez (troisième).

   Corto   
5/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien
L'exclamation d'entrée du poème "Ah ! Si j’étais pianiste" montre un beau dynamisme généreux au sein d'une relation privilégiée. Elle doit être ravie celle qui manie bien sa "voix de soprano".

Nous sommes donc plongés dans une relation amoureuse respirant la tendresse, avec une envie d'en faire encore plus pour être "tous les deux chaque jour à la fête".

Arrivés à ce point je trouve dommage que le dernier quatrain nous emmène vers l'extérieur, là où la comparaison se fait pénible, et qui rompt avec la belle complicité du couple.

L'idée de ce poème reste séduisante.

   Lebarde   
5/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Les regrets d’un amoureux qui se voudrait pianiste pour charmer sa mie et se produire en concert avec elle, pour accompagner sa voix de soprano et satisfaire ses rêves de gloire portés « Par les applaudissements qui résonnent dans sa tête. »

Un poème aux allures de classique ( au fait pourquoi contemporain?) beaux alexandrins bien rythmés ( enfin je crois), rimes tout à fait dans les règles, un brin de poésie plaisant servi par des mots choisis, lecture coulée: tout pour séduire .
Donc j’apprécie.

Lebarde

   papipoete   
5/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Vincendix
Tel un " jeune premier ", notre doyen rêve d'accompagner sa moitié au piano, alors qu'elle chanterait adagios et rapsodies.
Un Michel berger et une France Gall de la musique classique...mais tout ceci n'est qu'un doux rêve, et sous les doigts du héros, les touches d'un clavier muet...
NB l'auteur ne peut certes pas offrir de cantate à sa mie, mais ce poème qu'il écrit ici est une ode à l'amour, sur laquelle on peut jouer la musique qui nous vient en tête, comme " rapsodie in blue ou summertime... "
Toujours de belles poésies, intemporelles et aux sujets variés !
Dans la dernière strophe, j'imagine madame Vincendix vous dire " mais je n'ai pas besoin de cela mon ami ; tu joues comme un virtuose avec tes mots ! "
un " contemporain " ? diable; il doit y avoir une paille quelque part !
ça y est ! j'ai vu ! ( mélodieux en diérèse : mé/lo/di/eux ; vers de 12 pieds )
piano : pi/a/no ....... vers de 13 pieds
adagios : a/da/gi/o.... vers de 13 pieds
mais malgré ce grain de sable, votre poème rutile... comme d'habitude !

   Myo   
5/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ah! La musique comme tous les arts, beaucoup d'appelés mais peu d'élus... Qui n'a pas rêvé d'avoir son heure de gloire ?
Que ce soit pour plaire à celle ( ou celui) qui fait battre son cœur, ou plus simplement pour être reconnu par ses pairs.

Un poème qui porte cette musicalité que le protagoniste regrette.
Regret d'un partage, d'une complicité artistique, d'une communion des âmes.

Je pense que la catégorie contemporaine est due à une histoire de synérèse - diérèse ( cla vier - en vi er - pia no )

Merci du partage

Myo

   Robot   
5/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La composition des quatrains est bien dans le ton du récit avec des rimes qui sortent de l'ordinaire. Art/Mozart - Clavier /envier. (entre autres)
J'aime bien le fond aussi qui exprime de l'envie envers les virtuoses, et les regrets du narrateur de ne pas être à la hauteur pour charmer l'objet de son amour.

   Queribus   
7/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème qui parle de regret avec des accents tout emplis d'humour en finesse, voilà qui est très habile et fait passer l'idée avec encore plus de force. À défaut d'être d'être un grand pianiste, vous êtes un grand magicien des mots et c'est un vrai plaisir que de vous lire.

La forme néo-classique" m'apparait quasi parfaite; j'ai quand même noté (faut bien trouver un petit quelque chose) quelques rimes intérieures à la césure:

Je pourrais caresser
Afin d'accompagner

Toi chantant moi jouant
Les applaudissements

(ceci naturellement n'enlève rien à la qualité de votre écrit)

Bien à vous.


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