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Poésie classique
Vincendix : Je suis un homme heureux
 Publié le 12/01/19  -  21 commentaires  -  1024 caractères  -  501 lectures    Autres textes du même auteur

Plus l’âge avance, plus j’apprécie les petits bonheurs qu’offre la vie, c’est le meilleur moyen de supporter les inévitables tracas.


Je suis un homme heureux



Un rien me satisfait, d’un peu je me régale,
Un rayon de soleil et je deviens cigale,
Du parfum d’une fleur je butine le miel,
D’un orage je prends un morceau d’arc-en-ciel.

Chaque jour au réveil j’embrasse la lumière
En ouvrant les volets de ma douce chaumière,
Et quel que soit le temps je louange les Dieux
En sifflotant des airs gais et mélodieux.

Je chasse les ennuis qui sonnent à ma porte,
Repousse les soucis que le grand vent m’apporte,
Écarte les grognons et les jamais contents
Les menteurs patentés et les impénitents.

Je contourne les murs, évite les obstacles,
Refuse d’écouter les tribuns, les oracles,
Je vis le temps présent sans peur des avenirs,
Garde dans mon esprit les meilleurs souvenirs.

Je suis un homme heureux auprès de ma compagne,
Nous avons le bonheur de vivre à la campagne,
J’aime tant la nature en ses quatre saisons,
D’y trouver du plaisir j’ai toutes les raisons.


 
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   Anonyme   
19/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un très joli poème optimiste à souhait .
Oui, les choses simples suffisent au bonheur de tout un chacun .
Vous faites passer votre message de belle manière .
Vous êtes heureux ? Profitez à fond des belles choses de la vie .
Sympa en EL.

   papipoete   
20/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
néo-classique
je suis un homme heureux, et laisse à la porte les grognons ; ouvrant les volets au matin, j'en prend plein les yeux de cette nature à laquelle je ne m'habitue pas ; je luis souris et je chante, siffle ma joie répondant aux oiseaux des champs, mais fermant les oreilles à ceux de mauvais augure ; je suis heureux !
NB qu'il fait bon lire de tels vers, pleins de bonne humeur, d'un optimisme ravageur ! je me demande si vous êtes français ? lui qui râle toujours et encore ... ( pas tous, j'exagère ! )
" je refuse d'écouter les tribuns "... comme vous avez raison !
Le verbe " louanger " m'était inconnu ! je le note !
le 4e vers est si joli ! la dernière strophe est un peu prosaïque, mais bon ...
vous avez opté pour " néo-classique ", mais je ne vois pas d'empêchement au " classique " ( métrique, rimes riches, césures, diérèse/synérèse, pas de hiatus )
papipoète

   Gabrielle   
24/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une belle définition du bonheur que l'on retrouve en toute chose liée à la vie.

Merci à vous pour cette douce mélodie, partage riche et fécond pour le lecteur.


Au plaisir de vous lire.



G. Michel

   Miguel   
25/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème qu'on devrait apprendre par coeur et se réciter au réveil pour se mettre en forme. La vivacité gracieuse des vers, la joie de leur contenu, les images, ce ton chantant et léger, tout concourt à ce que la forme rejoigne le fond et donne ainsi plus de force à l'ensemble. Je me sens déjà mieux de l'avoir lu. Si j'étais médecin, je le prescrirais à mes patients neurasthéniques. Le premier hémistiche du dernier vers me semble un peu faible cependant par rapport à l'expressivité de ce superbe "j'ai toutes les raisons".

   Gemini   
26/12/2018
 a aimé ce texte 
Bien
L'homme est-il maitre de son bonheur ? (ou en est-il l'esclave?)
Pas de doute affiché dans le titre. Le bonheur est là, pur, sans tâche, parfait.
Soy plus qu’estoy (feliz) dirait-on en espagnol.
C’est ce qui dérange un peu dans ce vade-mecum, où les recettes indiquées semblent si simples et accessibles qu’on se demande pourquoi tout le monde n’est pas heureux.
Il y a du Rousseau dans cette mise à l’écart dans la nature. Le bon air de la campagne soigne bien des maux, c’est connu. Il suffit donc d’y construire un nid doté d’une machine à refouler les c..s (le rejet) et d’une autre à trier les bons des mauvais souvenirs (l’oubli), et ne reste qu’à se convaincre tous les jours que tel est le bonheur. Je vais bien, tout va bien (en enlevant la part de moquerie du sketch).
Je ne doute pas que le procédé fonctionne, mais je le trouve un peu artificiel et surtout bien radical.
Se décréter heureux, pour moi, c’est avoir peur de ne plus l’être. Cet éloignement et ces barricades sont, à mon avis, autant la preuve de la peur des autres que de la peur de soi-même. Trop heureux ?
Je ne remets pas en cause les vertus de l’ascétisme (on trouve chez Épicure de la frugalité heureuse), mais je crois que les chemins qui mènent à la félicité nécessitent un travail sur soi-même que je ne vois pas dans ce texte où tous les freins, « les obstacles », viennent de l’extérieur.
Je précise que ceci est dit sans jalousie aucune. Si le narrateur est l’auteur je le félicite sincèrement pour cette philosophie, simple peut-être, mais qui lui convient.
Autrement, le texte est bien écrit. La seule remarque qui me vienne est pour ce dernier vers où la rime en « zon », pas facile par son manque d’entrées, oblige à une inversion peu élégante.
Bon texte dans le sens où il mène à la réflexion sur son propre bonheur (le mien n’est ni linéaire ni permanent, et j’éprouve plus de plaisir à le découvrir et le laisser gambader qu’à l'attraper pour le mettre en cage. Mais je ne le crois pas moins vrai pour autant).

   domi   
27/12/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quel charmant programme, et un joli poème.
Aucun défaut, le ton est juste, le rythme fluide, et les images simples et limpides.
Tout comme l'est le message de ce poème : vivre la simplicité du moment présent, sans s'encombrer, l'âge avançant, de pensées sombres.
("des avenirs" au pluriel est peut-être un peu maladroit mais c'est un détail).

   Donaldo75   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Vincent,

Je suis un lecteur heureux.

Comme d'habitude avec toi, ce poème est très bien tourné, rafraichissant et agréable à lire. Il est rythmé, marrant par certaines images qu'il véhicule et qui sont si proches de la réalité quotidienne, moderne par le sujet qu'il traite.

Bravo !

Merci pour le partage; cela fait du bien un samedi après-midi.

Donaldo

   Robot   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que dire à un homme heureux qui le rende plus heureux encore ? peut être que ce poème optimiste a fait du bien à d'autres qui l'ont lu. En tout cas, J'ai eu le plaisir de le relire plusieurs fois tant il apporte une note sereine, réfléchie sur le pourquoi et le comment de ce bonheur. Un récit qui coule agréablement tout au long des vers sur lesquels rien ne vient rompre la fluidité.

   TheDreamer   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème en 5 quatrains de rimes suivies féminines et masculines. L'originalité de la forme est à souligner. Poème résolument optimiste où l'auteur se satisfait de ce que lui apporte la vie sans rien demander de plus. Le rythme est linéaire sans recherche particulière sur la musicalité des vers, c'est dommage.

   Cristale   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà un bel exemple d'optimisme. Il faut quand même une bonne dose de courage pour éviter les aléas de la vie. La Terre s'est bien sans les terriens.

Méthode Coué ou pas, ce poème nous entraîne sur les chemins du bonheur et c'est avec complicité que je crois toutes les paroles de l'auteur.

Joli jeux de rimes suivies, peut-être un peu trop de substantifs en fin de vers qui justifient ma notation. Mais bon, ne gâchons pas le plaisir de cet homme heureux qui partage si bien son bonheur, en alexandrins qui plus est.

Merci et bravo Vincent.
Cristale

   Anonyme   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une recette du bonheur, une façon de dire à la vie qu'on l'aime, en laissant de côté les grandes questions existentielles.

" Repousse les soucis que le grand vent m’apporte " tant que ce grand vent n'est pas trop sévère...

" Je vis le temps présent sans peur des avenirs " << quam minimum credula postero >>

Voilà un poème qui met du baume au coeur dans la grisaille ambiante.

   Anje   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une belle philosophie de vie qu'un célèbre dessin animé faisait chanter à un ours : il en faut peu pour être heureux...
J'adhère. J'adhère au message, j'adhère au style. Je me décolle juste dans un coin comme un vieux papier peint à cause du "garde dans mon esprit" que je trouve un peu dur pour les meilleurs souvenirs mais çà reste dans la positivité la plus adhésive.
Bravo.

   Vincente   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il est vrai que ce positionnement est bien sympathique, tentant même puisqu'il sait s'émouvoir du simple et du ténu.

On comprend malgré tout que ce n'est pas si facile d'en tirer toute la grâce espérée. Il y a un travail derrière cela, dans ce poème il a pris les traits d'une persuasion, une sorte d'incantation listant des parcelles de vie conquises. C'est sur ce plan, qui avoue un peu de mécanique oratoire que j'ai été freiné dans mon adhésion au poème. Parce que sur celui de l'écriture et des images, l'ensemble est très agréable, le sourire de l'optimisme frise à nos lèvres dans la lecture et l'on ne se sent pas simplet d'y croire avec vous ; gentiment et sans se prendre trop au sérieux puisque j'imagine qu'il y a un peu de second degré qui se promène dans l'arrière-plan.

   pieralun   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème tout simple, très fluide.
Une belle image sur le 4eme vers.
J’aime bien cette poésie qui ne force pas trop afin d’etre poétique.

   Corto   
12/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Voici un beau poème à condition de ne pas le prendre trop au sérieux.
Belle poésie toute en alexandrins qu'on prend plaisir à lire.
Quant à la philosophie du bonheur qui en est le message il y aurait beaucoup à dire. On nous décrit ici une technique de "l'îlot de bonheur" qui fait assez peu rêver.
Passons sur "Du parfum d’une fleur je butine le miel,
D’un orage je prends un morceau d’arc-en-ciel" qui révèle plutôt une contemplation naïve. D'accord pour "Je chasse les ennuis qui sonnent à ma porte", mais comment fait-on quand les ennuis ont oublié de sonner à la porte ?
Bonne idée que d'éloigner "les grognons et les jamais contents
Les menteurs patentés et les impénitents" comme aussi "les tribuns, les oracles".
Mais j'aimerais savoir comment fait cet homme qui a "le bonheur de vivre à la campagne" quand la tempête fait tomber sur son toit le chêne centenaire qui faisait sa fierté, et que bien sûr aucun secours ne peut arriver jusqu'à lui car les arbres ont aussi coupé les routes ?

Dans son îlot de bonheur cet homme n'a-t-il jamais besoin de partager, comme un chat sur son coussin ?
Je croyais avoir entendu que l'échange et la solidarité faisaient partie du bonheur.

Bonne et heureuse année !

   jfmoods   
12/1/2019
I) Un modèle d'équilibre

1) Une vie simple

L'aspect intimiste de l'évocation ("auprès de ma compagne") s'inscrit dans un cadre dépourvu d'urgence, de tension, marqué par la douceur, l'apaisement ("à la campagne"). L'existence du couple épouse un cycle immuable, le rythme lent, calme et enchanteur d'un monde qui naît, vibre, s'exalte, s'épuise et meurt ("la nature en ses quatre saisons").

2) Des besoins modestes

La gradation initiale ("Un rien me satisfait, d’un peu je me régale") met en exergue l'extrême frugalité du poète. Au fil du temps, notre homme a en effet appris à ne pas disperser inutilement ses pensées, à se focaliser toujours sur le plus important ("Je vis le temps présent sans peur des avenirs, / Garde dans mon esprit les meilleurs souvenirs").

II) L'évidence d'un carpe diem

1) L'optimisme en bandoulière

L'énumération met en avant une attitude résolument positive ("Je chasse les ennuis qui sonnent à ma porte, / Repousse les soucis que le grand vent m’apporte, / Écarte les grognons et les jamais contents / Les menteurs patentés et les impénitents. / Je contourne les murs, évite les obstacles, / Refuse d’écouter les tribuns, les oracles").

2) Des sens en éveil

La douce habitude s'est installée ("Chaque jour au réveil", "quel que soit le temps") de profiter de chaque moment de l'existence (vue : "Un rayon de soleil et je deviens cigale", toucher : "je prends un morceau d’arc-en-ciel", odorat et goût : "Du parfum d’une fleur je butine le miel", ouïe : "je louange les Dieux / En sifflotant des airs gais et mélodieux").

Merci pour ce partage !

   Marite   
13/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quel plaisir de lire un poème faisant état du bien-être de vivre ! Les choses sont évoquées si simplement et si naturellement que l'on oublie même qu'il s'agit d'une écriture poétique bien exigeante au niveau de la forme. Tout est dit dans le premier vers :
" Un rien me satisfait, d’un peu je me régale, "
Les détails du quotidien de cet "état de grâce", si j'ose dire ... sont si réalistes que nous effleurons, à travers les mots, un petit coin de paradis.

   Anonyme   
13/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

A vous lire dans ce beau texte classique, si ce je est votre personne,
on dirait que vous avez trouvé l'art de vivre au paradis.
Tant mieux si c'est la cas mais rien n'est jamais si simple.
Il est toujours des pensées plus ou moins pessimistes qui viennent
un jour troubler cette douce quiétude.

Un joli texte empli d'un optimisme béat.

   Francis   
13/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il est où le bonheur ? Il est où ? L' homme que le temps a rendu plus sage nous chante sa manière de l'apprivoiser, de l'approcher. Ouvrir les yeux et s'émerveiller devant les couleurs de l'arc- en- ciel qui nous disent qu'après la pluie viendra le beau temps. Fuir Cassandre et le cortège des éternels insatisfaits. Remercier la vie en ouvrant ses volets pour un jour nouveau, un jour de plus pour vivre et aimer...Oui, ce n'est pas toujours facile mais cet art de vivre offre l'illusion que le bonheur existe le temps de butiner l'instant présent quand il est sucre d'orge comme ceux que nous sucions quand nous étions enfants. Merci pour ce moment de lecture bien agréable.

   leni   
14/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
salut Vincent
Excuse retard

Un rien me satisfait, d’un peu je me régale,
Un rayon de soleil et je deviens cigale,
c'est clair

et la"recette continue

Écarte les grognons et les jamais contents
Les menteurs patentés et les impénitents.

Etces quatre derniers vers terminent "simplissimes"
J'ai aimé C'est cool MERCI AMITIES LENI

   VictorO   
18/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Du rythme, des sonorités, de la simplicité, de la beauté et de la sagesse. Pas de superflu. En poésie et dans le quotidien, c'est précieux.


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