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Poésie classique
Vincendix : Mona, te souviens-tu ?
 Publié le 03/02/19  -  15 commentaires  -  1224 caractères  -  243 lectures    Autres textes du même auteur

Est-ce un rêve ou la réalité ? C’est tellement loin !


Mona, te souviens-tu ?



Te souviens-tu Mona de ce temps mémorable
Quand l’été permanent était notre saison,
Nous vivions un bonheur parfait, incomparable
Dans une insouciance à perdre la raison.

Je voguais sur les flots de ta délicatesse
Porté par le courant de notre fol amour,
Je t’offrais chaque jour des bouquets de tendresse,
Nous maintenions le cap sans le moindre détour.

C’était le paradis de nos âmes légères,
Celui de nos deux corps transportés, sublimés,
Les angoisses, les peurs nous étaient étrangères
D’un plaisir infini nous étions affamés.

Te souviens-tu Mona de ce ciel magnifique,
Des rayons d’un soleil enflammant nos deux cœurs,
Bercés par les accords d’une douce musique
Nous inventions des jeux décuplant nos ardeurs.

Sous le toit de bambou de la petite case,
Dans l’eau d’une lagune, au milieu des coraux,
Et sur le mont Olympe au comble de l’extase,
C’était le nirvana pour des cours magistraux.

Le temps s’est écoulé depuis cette aventure,
De nouveaux continents je voulais conquérir,
De cet endroit divin au cœur de la nature
Le souvenir demeure, il ne veut pas mourir.


 
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   papipoete   
14/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
néo-classique
J'ai voulu découvrir d'autres horizons, alors que celui de tes yeux, m'emplissait de bonheur ; c'était belle saison toute l'année avec toi Mona...t'en souviens-tu ? M'entends-tu alors que je ne sais même pas si tu vis toujours ! Je regrette tant que tu n'aies su me retenir, et maintenant pour toujours, " ton souvenir demeure, il ne veut pas mourir " !
NB on voudrait remonter le temps parfois, de savoir ce qu'on en fit, de savoir ce que l'on rata, ce que l'on aurait dû faire !
Cette confession monologue, à celle que le héros regrette tant, parle avec talent de cette délicatesse, de cette musique douce qui sans cesse jouait un air de bonheur...mais la vie n'est pas cela ; quand un grain de sable, quand un arbre en travers du chemin, ponctuent le temps qui passe, le nirvana peut voler en éclats !
la 3e strophe est idyllique...fait rêver !
le " néo-classique " est parfait, peut-être sommes-nous à la lisière du " classique " ?
papipoète

   Anonyme   
16/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

C'est un très beau texte nostalgique que j'ai bien aimé à lire.
Un souvenir qui refuse de mourir dont le vent des années
ranime la flamme quelques fois en faisant naître ce joli poème.
Beaucoup de belles choses émaillent ce texte :

Quand l'été permanent était notre saison,
Je voguais sur les flots de ta délicatesse,
Des rayons d'un soleil enflammant nos deux coeurs.

Entres autres.

J'aurais rajouté une virgule après étrangères

Mais je ne vois pas pourquoi ce très joli texte n'a pas été
proposé en classique.

   Corto   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Mona évoque Gauguin.
Ce poème déroulant son extase et "C’était le paradis de nos âmes légères, Celui de nos deux corps transportés, sublimés" semble bien correspondre aux amours tropicales.
Confirmation avec :"Te souviens-tu Mona de ce ciel magnifique,
Des rayons d’un soleil enflammant nos deux cœurs".
Qu'il s'agisse ou non du grand peintre, la description du rêve exotique qui se finit un jour est bien rendue. Et "Le souvenir demeure, il ne veut pas mourir".
Amour et nostalgie se complètent bien.
Merci pour cette belle évocation.

   Anonyme   
3/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Est-ce un rêve ou la réalité ? " Pour ma part, un rêve qui s'installe dans notre esprit fait partie de notre réalité, de notre existence.
" Le souvenir demeure, il ne veut pas mourir." Les beaux souvenirs ne meurent ni ne s'estompent jamais.

De belles images pour relater ce souvenir cher à l'auteur.
" Je voguais sur les flots de ta délicatesse ".
" Je t’offrais chaque jour des bouquets de tendresse ".

   senglar   
3/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Vincendix,

Eh ben dites-donc elle en a de la chance cette Mona !

Amour parfait dans des vers parfaitement filés aux classiques défilés, mélodie de sentiments, paroles de miel dignes des abeilles du Mont Olympe conviant le Nirvana.

On s'éclipse ravi...

en songeant à vous l'enlever votre Mona.


Senglar

   Miguel   
3/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Des vers comme on les aime en section classique, bien rythmés, bien balancés, aux sonorités mélodieuses et douces. De belles images, de belles évocations, et un souffle lyrique qui va au coeur. Une élégie pleine de tendresse et de tristesse, chant funèbre d'un bonheur enfui.

   Anonyme   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Vincendix,
Le temps passe, les souvenirs restent....
Merci pour cette belle lecture emplie de nostalgie et d'émotion.

   Anonyme   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai ressenti lors des premier et dernier quatrains, un manque d'application. C'est dommage pour ce joli poème.

Te souviens-tu.... de ce temps mémorable. Si c'est mémorable la question est inutile.
Nous vivions un bonheur/ parfait incomparable. J'aurai préféré :
..... qui n'était comparable OU qui n'a de comparable OU en rien de comparable ... Bien sûr en modulant le quatrième vers.

Dans le dernier quatrain :
De nouveaux continents je voulais conquérir-- me paraît lourd.

De plus ces rimes nom/nom et adjectif/adjectif, en classique sont à éviter.

   Cristale   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Vincendix,

Une évocation de souvenirs tendres et une belle histoire d'amour en filigrane qui me laisse sous le charme.
J'aime beaucoup le fond vous l'aurez compris et c'est ce qui motive ma notation.

Concernant la forme, et parce que nous sommes en classique je me permets quelques observations : Au vers dix "transportés, sublimés" fait un peu cheville pour rimer avec "affamés", un écho de la rime "amour" à l'hémistiche du vers suivant "jour".
Un soin est apporté dans l'usage de certaines rimes qui, lorsqu'elles sont de même nature comptent un nombre de syllabes différent, je cite quelques exemples : "mémorable/incomparable" "délicatesse/tendresse" "légères/étrangères", méthode qui n'est pas appliquée pour d'autres rimes "saison/raison" "amour/détour" "sublimés/affamés".
L'emploi répété du verbe être me gêne un peu.
Mais je le redis, tout cela concerne la technique d'une versification classique.

La poésie est bien présente dans ces lignes qui me font penser à quelques toiles de Renoir.

Merci Vincendix
Cristale

   emilia   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bien joli souvenir resurgi du passé, à se demander pourquoi ce bonheur si parfait et insouciant ne soit resté qu’une lointaine aventure magnifiée… Le rêve se mêle peut-être au souvenir pour décupler les images d’un amour fou, de deux cœurs enflammés au paradis de l’âme qui accèdent à l’extase et au nirvana dans un cadre naturel en harmonie et placé (à n’en pas douter) dans un écrin très précieux pour le narrateur…

   Eki   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Lorsqu'un souvenir s'éternise...

Votre plume fidèle en épousant le contour du bonheur vécu en retrace les traits délicats...

Jolis mots, jolis vers !

Eki

   Oligue   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un poème magnifiquement mené du début à la fin. Un rythme entraînant sur le jolie thème des souvenirs.
La strophe qui a le plus retenu mon attention :
"Je voguais sur les flots de ta délicatesse
Porté par le courant de notre fol amour,
Je t’offrais chaque jour des bouquets de tendresse,
Nous maintenions le cap sans le moindre détour."
Très agréable à lire.
Merci

   Donaldo75   
5/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Vincent,

Ce qui est bien, de mon point de vue, avec ta poésie, c'est qu'elle ne me déçoit que très rarement. Elle coule de source, selon le thème, et réchauffe le lecteur de vers bien tournés dans un beau champ de mots.

Je ne vais pas m'essayer au commentaire composé ou à l'analyse de la prosodie, parce qu'il y a des experts pour ça. Je donne seulement mon sentiment de lecteur. Ici encore, j'ai beaucoup aimé cette poésie, pour les raisons citées plus haut.

Bravo !

Don

   Robot   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un sonnet classique construit dans les règles de l'art sur le thème de la nostalgie amoureuse traitée sans ennui grâce à la fluidité des vers.

   wancyrs   
10/2/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Salut Vincendix,

Je suis resté hors de ce texte pourtant bien écrit, peut-être serait-ce à cause de cet effet "too-much" ? Ou tout simplement parce que la recherche de la versification a pris le pas sur l'émotion ? Ou peut-être à cause de ce très grand sensationnalisme ?

"Sous le toit de bambou de la petite case,
Dans l’eau d’une lagune, au milieu des coraux,
Et sur le mont Olympe au comble de l’extase,
C’était le nirvana pour des cours magistraux."

Ce mélange me donne le vertige... c'est presque irréel pour moi, désolé !

Bonne continuation

Wan


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