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Poésie contemporaine
Vincent : Nos chères banlieues
 Publié le 01/08/25  -  6 commentaires  -  1073 caractères  -  74 lectures    Autres textes du même auteur

Des fenêtres s’envolent récipients et vaisselles.


Nos chères banlieues



Au parvis des banlieues nos troubadours se pâment
Et sur le pont-levis la blanche tourne l’âme,
Du donjon alentour coulent les remontants,
Chacun vient se servir, les ducs vont dansant

Les gens d’armes à cheval hésitent pour la ronde,
De peur de déranger des seigneurs de ce monde,
Le vieux curé bénit ce convoi d’allégresses,
Un grand sec à lunettes provoquant la détresse

Au parvis des banlieues, depuis la grande tour,
Sonnent tant bien que mal une nuée de tambours,
Des fenêtres s’envolent récipients et vaisselles
Vers la maréchaussée s’occupant des dentelles

Le grand-duc intervient, lançant la chasse à courre,
Avec des chars à bœufs chargeant chacun leur tour,
Soufflant dans l’olifant pour donner la cadence,
Alors les gueux accourent, préférant la prudence

Au parvis des banlieues, peu à peu tout se calme,
Les encapuchonnés ont soudain changé d’âme,
Monseigneur du tempo a prêché l’espérance,
Encore du blablabla pour masquer son aisance


 
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   Donaldo75   
1/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Salut Vincent, je vais inaugurer la session de commentaires en espérant qu’il en arrive plein d’autres, des rouges, des verts, des multicolores dans un kaléidoscope de couleurs.

J’ai lu ce poème comme on regarde un vieux film de Jean Carné en noir et blanc avec des lunettes 3D genre Miramax. Certes, ça ne fonctionne pas toujours, mais ça crée des effets inattendus à la limite du psychédélique médiéval. J’ai vu dans ces vers un carnaval de symboles, un bal masqué entre satire sociale et délire ancien. Et moi, lecteur un peu paumé mais ravi d'être passé par là, j’ai dansé avec les ducs, esquivé les casseroles, et soufflé dans l’olifant de mon imaginaire.

Merci pour la ballade.

   papipoete   
1/8/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Vincent
Et une nouvelle parution, une !
Je retrouve sous la plume de Vincent, notre Bipol que souvent la colère de la rue, encrait des boulevards de la grand-ville aux banlieues, que des révolutionnaires emplissaient de cris, à bas le Roi !
NB un parfum de " sus aux riches, des têtes au bout des piques, ah ça ira ça ira... "
comme un sujet en forum ce matin
ça râle...
comme prémonitoire " au parvis des banlieues "
Je voudrais bien savoir
qui est ce Grand Sec à lunettes ( je pense à Krivine )

   Provencao   
1/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Vincent,

Heureuse de vous lire de nouveau...vous voyez!

"Au parvis des banlieues, peu à peu tout se calme,
Les encapuchonnés ont soudain changé d’âme,
Monseigneur du tempo a prêché l’espérance,
Encore du blablabla pour masquer son aisance"

Beau passage et j'ai beaucoup aimé vos mots usités créant un nouveau regard de relation symbolique au monde. Le bla blabla devient l’effet du semblant, avec ce délire en votre écrit qui renforce le pouvoir et la force des mots.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   Vincent   
2/8/2025
[Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les publications").]

   Vincent   
5/8/2025

   Passant75   
6/8/2025
Mettre des images d’avant
Sur des questions du temps présent
Est un choix des plus amusants.

J’ai apprécié cette idée
Sans toujours pouvoir deviner
Les noms de qui étaient cachés.


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