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Poésie contemporaine
Vincent : Tu as tué ta mère
 Publié le 19/06/16  -  11 commentaires  -  916 caractères  -  275 lectures    Autres textes du même auteur

Schizophrénie.


Tu as tué ta mère



Les tragédies sont romantiques
elle nous transpercent sataniques
c'est la folie qui les transporte
quand elles arrivent à notre porte

tu le sais bien toi qui es poussé
par toutes ces voix de ton passé
elles te demandent d'obéir
tu dois le faire sans discourir

ce n'est plus toi qui guides ton corps
ce n'est plus toi qui guides ta tête
celle qui en rit c'est bien la mort
et tu es là furieuse bête

ta proie est faible tu le sens bien
ta lame serrée est dans ta main
tu vas violer cette pauvre enfant
pour toi le ciel est éclatant

monstre furieux et haletant
toréador si répugnant
la muleta est dans ton âme
tu brises le corps de cette femme

t'as tué ta mère furieusement
et elle te tue à chaque instant
tu es victime de ce malheur
tes tragédies sont tes douleurs


 
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   Anonyme   
8/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

un texte dur sur un sujet difficile.. et un (ou des) fait divers en outre ?
Je trouve ce poème trop "prosaïque"…pour un poème.
C'est écrit presque comme on parle, du coup je passe dessus sans ressentir une réelle émotion, ni plaisir esthétique. Bien que je perçoive une vraie authenticité d'auteur derrière ce texte, je n'accroche pas vraiment.

Je n'ai pas de conseil à vous donner, car j'avoue que le sujet ne m'inspire pas trop.

Désolé pour cette fois et à vous relire.

Cordialement

Corbivan

   Anonyme   
8/6/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je vous ai lu, relu, et relu encore, dans votre incipit "Schizophrénie", m'a interpellé, ayant quelqu'un de ma famille qui en est atteinte. Donc j'ai voulu en savoir davantage parce que le titre est singulier "Tu as tué ta mère".

Pas vraiment grand chose à retenir de votre texte qui à mon avis s'éparpille, cependant ces quelques mots me sont parlants (voix, tête, victime, tragédie, douleur, malheur).

Vous parlez de folie, non le mot n'est pas approprié c'est une maladie hélas pratiquement inguérissable, l'une des plus complexes qui soit, comme tout ce qui touche au cerveau.
Ce qui me gêne vraiment, vous faites dans votre texte comme beaucoup cet 'amalgame qui est qu'un schizophrène est un tueur, parfois c'est le cas, mais c'est loin d'être une grande majorité. Peut-être auriez-vous dû présenter cela autrement.

" ta proie est faible tu le sens bien
ta lame serrée est dans ta main
tu vas violer cette pauvre enfant
pour toi le ciel est éclatant "

Je ne pense pas que vous puissiez écrire "pour toi ce ciel est éclatant", rien ne prouve qu'il soit conscient de l'acte qu'il commet, puisqu'il n'aura nul souvenance de son acte à aucun moment. Les émotions éprouvées ne sont pas si évidentes que cela. Si il y en a.

" monstre furieux et haletant
toréador si répugnant
la muleta est dans ton âme
tu brises le corps de cette femme "

Vous êtes dans l'excès par le choix de vos mots.

Je trouve que vous n'avez nullement sur mettre au sein de votre texte le ton juste, vous êtes dans la démure, votre vocabulaire n'est pas toujours bien approprié.

Ce n'est pas le sujet qui me dérange mais votre manière de le présenter au travers de vos mots.

   Robot   
19/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dédoublement de personnalité ?
Ce texte est assez évocateur de cet aspect quand le personnage ne sait pas ce qui tient du réel ou de l'esprit.
J'ai connu un jeune gars enfumé au cannabis et nourri aux amphétamines qui dans des moments de crise frappait sa mère et sa compagne, se vêtait en SS. Alors qu'il pouvait être un type agréable par ailleurs.
Je trouve que la rédaction interpellatrice donne de la force au récit.

   papipoete   
19/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour bipol ,
J'avais survolé ce texte à l'aveugle, dont la noirceur m'avait incité à passer mon chemin .
Il parait ce jour, et je le parcoure en fermant les yeux, me renvoyant dans le passé, où j'arpentai les couloirs et réfectoires de ce qu'on appelait asile psychiatrique . ( je n'avais tué personne ! )
Je suis d'accord avec l'auteur sur son sujet, quand l'agneau devient loup, loup-garou et obéit à des ordres mystiques sans discuter . Nous parlons ici de folie ( j'appelle les choses par leur nom, comme le sourd qui n'entend, l'aveugle qui ne voit, le nain qui est petit ) !
Il a un autre personnage, le MECHANT, l'ordure qui ne vit que pour le mal ( le kapo d'Auchwitz, le mari violent, le gardien de Midnight-Express ) dont l'acide chloridrique coule dans les veines à la place du sang .
Le 5e quatrain est particulièrement horrible, et accentue la force de ce texte que je ne lirais pas avant de m'endormir !
Dans mon appréciation ci-dessous, difficile de dire que " j'aime ", le terme ne convient pas ; mais apprécie le travail et l'impression de l'auteur .

   Anonyme   
19/6/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

J'avais lu en espace lecture, et puis j'avais fait le choix de ne pas commenter. Parce que le texte ne m'a pas du tout convaincue mais que je n'arrivais pas à expliquer pourquoi, ce qui malheureusement est encore assez le cas à l'instant où je vous commente.

Je pense que la forme y est pour beaucoup. J'ai l'impression, peut-être à tort, que la folie ici décrite est enrobée dans un écrin qui ne lui convient pas. Je sens à la lecture une forme de retenue qui fait vraiment paradoxe avec le sujet.
En d'autres termes, de folie j'ai le sujet, j'ai l'évocation par les mots, par les actes décrits, mais je n'ai ni la profondeur, ni le malaise qu'elle est censé provoquer quand on la confronte.
De plus, même si ce n'est pas vraiment le sujet ici, du coup je regrette l'alternance de pauvreté et de suffisance, de richesse dans les rimes.

Comme Marie Ange je connais d'assez près deux personnes souffrant de schizophrénie à des niveaux très différents, et là aussi j'ai du mal à reconnaître le trouble. Et même si cela ne devrait pas entrer ici en ligne de compte, c'est l'évocation de la maladie en incipit qui m'a perturbée le plus.

Pour finir, j'aurais aimé plus de flamboyance dans les vers, les images qui les composent. Le tout me semble tout de même assez plat, assez terne alors que le sujet appelle véritablement à un déferlement de flashes et de notions autrement plus hermétiques.

J'ai donc un réel décalage entre l'idée que je me fait de la poésie en en lisant le titre et l'incipit, et le résultat que m'offre l'auteur, et à mon grand regret !

Une autre fois peut-être ?

Bonne continuation !

   leni   
19/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
si on accepte l'idée du dédoublement de la personnalité le passage à l'acte est possible et le texte est cohérent mais ce n'est pas drôle c'est le domaine des bipolaires que l'auteur connait bien

u le sais bien toi qui es poussé
par toutes ces voix de ton passé
elles te demandent d'obéir
tu dois le faire sans discourir

entendre des voix est bien du domaine de la Folie
Merci Bipol Salut amical Leni

   widjet   
19/6/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
. J'espère qu'il me pardonnera de ne pas développer davantage. Je me contenterai de dire que ce n'est pas le genre de poésie que j'aime lire. Je précise toutefois que cela n'a rien à voir avec le fond.

W
(auteur prudent)

   MissNeko   
19/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J ai trouvé le style assez irrégulier : les deux premiers quatrains me semblent d un langage plus soutenu par rapport au reste du poème.
Le dernier quatrain ne de lit pas facilement : problème de rythme.
De beaux vers par ailleurs :
Les tragédies sont romantiques
elle nous transpercent sataniques

monstre furieux et haletant
toréador si répugnant
la muleta est dans ton âme

Le sujet m'a mis mal à l aise mais je pense que c est voulu c est donc réussi !

   vendularge   
20/6/2016
Bonjour,

C'est dans les séries US qu'on voit les schizophrènes tuer et violer; dans la vraie vie c'est complètement faux. Je me permets de dire cela et uniquement cela à propos de votre texte parce que c'est important. Ce genre de cliché véhiculé ainsi sur des sites publics doit être un tout petit peu ré ajusté. La schizophrénie est une pathologie finalement fréquente, surtout chez les jeunes et les traitements permettent une stabilité et même une activité professionnelle. La seule violence que l'on craint vraiment est celle dirigée contre eux-mêmes.

J'ai cru comprendre que vous êtes très sensible aux critiques, ceci n'en est pas une, c'est seulement un fait indiscutable.

Belle journée
Vendularge

   Vincent   
20/6/2016

   LeopoldPartisan   
27/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
quelle souffrance exprimée ici, c'est de fait bien loin d'une certaine poésie bucolique où chante les oiseaux, où les beautés diaphanes gambadent très légèrement vêtues dans la rosée du matin.

Non ici ce sont les racines que l'on violente que l'on extirpe, j'ai apprécié la comparaison du bourreau à la corrida quand la foule voyeuse jouit littéralement du sang versé.

Il y a peut être ici et là quelques maladresses mais la force entre le ying et le yang que nous occidentaux avons si souvent tendance à minimiser, voire carrément ignoré est bien présente et c'est cela qui choque évidement.

Je terminerai en disant tout simplement que ce texte est l'oeuvre d'un poète et comme on dit en flamant "punt aan de lijn"


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