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Poésie libre
Vincente : Frimousse
 Publié le 30/10/16  -  17 commentaires  -  721 caractères  -  358 lectures    Autres textes du même auteur

Des facéties d'un passé si présent…


Frimousse



Ma lilliputienne promène ses douceurs
Aux abords d'une rocaille qui
Me prête ses ors et m'encanaille.
Terre sienne pulpeuse brune
Aux vapeurs fines pulsées en tiennes
Qui m'attirent, m'attirent…
M'attisent ardent tison de leur sein.

Ainsi s'invite à moi ton gynécée,
Où… dans l'abysse coloré d'une rose empourprée
Ma hallebarde darde sa frimousse
Aux pics adoucis, aux lustres enjôleurs.
Des senteurs y embaument mon esprit
Enivrent mon projet
Me faisant ton obligé.

De la raideur de ma langue
À la frange de ma hampe
Se décorent fascinantes les caresses
Qui nous dévorent en ta chair
Pour le bon plaisir de nos faims.


 
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   Raoul   
11/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Sujet glissant si j'ose dire.
J'aime assez les circonvolutions "muy caliente" de Frimousse au pays des…
Un texte à déclamer dans le boudoir de quelque salonnard initié ?
Capilotracté, et pour neurones grivoises.

   Alcirion   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très chouette !

Les jeux de sonorités sont très réussis et atteignent leur but, faire glisser le lecteur au vers suivant sans qu'il bute trop sur le sens, aidés par des coupes et des renvois dynamiques.

L'érotisme m'ennuie d'ordinaire énormément, mais ici ça passe, les allusions sont au troisième degré au moins et l'ensemble laisse une impression de délicatesse.

   MissNeko   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Entre le titre et le début du poème, j ai pensé que vous parliez d une enfant ! Bon arrivée à la moitié je me suis dit que ça pouvait pas être ca !!! J ai tout repris et compris l érotisme que vous camoufliez dans vos vers. Merci beaucoup pour ce partage qui m a désarçonnée

   leni   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Erotisme sonore camouflé Le lecteur se fait piéger au début du texte
En plus il y a des jeux sonores qui me font penser que l'auteur s'amuse ET moi aussi

ce passage en est un bel exemple

Ainsi s'invite à moi ton gynécée,
Où… dans l'abysse coloré d'une rose empourprée
Ma hallebarde darde sa frimousse
Aux pics adoucis, aux lustres enjôleurs.

Merci et mon Salut cordial LENI

   Lulu   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Vincente,

pour ma part, je n'ai pas du tout accroché à ce texte que j'aurais préféré plus simple, plus fluide. J'ai d'ailleurs dû m'arrêter au premier nom "lilliputiennes" que je ne connaissais pas - merci de me l'avoir fait apprendre.

Pour moi, ce texte manque de clarté. Je ne parviens pas à me représenter des images simples de ce poème. Il y a bien un ton qui s'impose, mais les images manquent, faute d'imagination de ma part ? ou faute de clarté du texte ? Dans tous les cas, je reste en dehors... même si je me suis fait une idée du rapport à l'autre, en effet.

Cette confusion, je l'ai appréhendée dès la première strophe avec "Terre sienne pulpeuse brune / Aux vapeurs fines pulsées en tiennes" Là, le sens m'échappe complètement... Surtout le second vers "Aux vapeurs fines pulsées en tiennes". Qu'avez-donc voulu dire ici ?

Ensuite, si c'est un peu plus clair, cela ne me parle pas. Je ne me représente quasiment rien à part le ton que j'ai trouvé juste coquin.

Le thème ne m'aura pas touchée dans sa forme.

Bonne continuation.

   papipoete   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Vincente,
J'aime les petites femmes, non pas lilliputiennes car cela me rappelle trop les créatures de " Freaks " qu'on allait voir sous un chapiteau, il y a longtemps . La votre au départ semble être une fillette avec des couettes, mais le récit bientôt évoque clairement une Vénus sous la couette ! Son apollon la dévoile des yeux, du bout des doigts et bien plus encore ...
NB le poème est hardiment imagé, mais certains vers trop torturés freinent sa lecture, déroutent " l'observateur " .

   Robot   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un érotisme à mots feutrés dont certaines tournures m'ont tout de même paru ajustées à la truelle.
"Aux vapeurs fines pulsées en tiennes"
"Me faisant ton obligé" C'est lourd
"Se décorent fascinantes les caresses" Pourquoi cette inversion ? Et des caresses qui se décorent... elles mêmes ???

Si le dernier paragraphe est assez évocateur et certains vers bien conduits je ne peux pas dire que cette lecture m'est vraiment laissé une émotion intime.

Pour tout dire malgré le sujet brûlant je suis resté assez froid.

   Ora   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quel savoureux hommage à cette frimousse! Le titre ne laisse pas du tout présager le reste mais c'est assez rapidement finalement que le ton est donné. Je trouve les images bien choisies, la poésie persiste dans cette évocation des plus érotiques et c'est bien agréable de percevoir ce désir "obligé" conté depuis la perception masculine qui nous partage généreusement le jeu de ces échange délicieux. Belle réussite!

   Annick   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Votre poème est comme un tableau entre abstraction et symbolisme et dont je n'ai pas les clefs pour en apprécier le sens, l'essence, la beauté, sans doute.
Le champ lexical est celui, il me semble, de l'érotisme, révélé de manière implicite.
Vous semblez multiplier les codes pour n'ouvrir l'accès au poème qu'aux initiés dont je ne suis pas. Enfin, c'est l'effet que cela me fait.
J'ai essayé de faire appel à la grammaire, comme un outil pour m'aider à percer le mystère de vos mots et leur association. En vain.
Donc, je me suis laissée porter par la beauté des vers en attribuant à chacun d'eux le sens qui me convenait. Et cela a fonctionné. Je ne sais pas si j'ai compris votre poème mais je l'ai fait mien en y incluant mon propre univers et j'ai aimé. L'appréciation que je vous attribue provient peut-être d'un malentendu mais beaucoup de choses fonctionnent sur des malentendus ! ;-)

   Blacksad   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Sympathique texte qui ne présente pour moi que le défaut d'être un peu trop ampoulé. C'est peut-être voulu, mais en ce cas, le champ lexical n'est pas toujours cohérent (langue, raideur,... et même hampe un peu trop souvent utilisé dans les romans de gare). Des tournures de phrase trop tarabustées pour être fluide ("Aux vapeurs fines pulsées en tiennes" par exemple). Et ne pas être assez fluide avec un texte sur ce sujet... quel dommage ;)
Le hiatus "ma - hallebarde" m'a aussi un peu fait tiquer. Pas convaincu non plus par "lilliputienne" sauf si c'est un trait d'humour avec "hallebarde". Par "rocaille" également qui me semble une métaphore curieuse...
Pour le reste, bonne idée, bon sujet et quelques trouvailles agréables !

   Anonyme   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Il y a un petit décalage dans ce poème, comme si un registre quasi enfantin (surtout frimousse) ou du moins très tendre serait appliqué au sexe donnant une impression de fraîcheur naïve et troublante finalement.
Parfois certaines tournures manquent un peu de souplesse de prime abord mais plus on relit plus ça coule de source…
Comme quoi on peut encore parler de cul en poésie de manière originale...mais c'est rare.

A vous relire.

Corbivan

   arigo   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La distribution de l'information, qui nous fait passer de l'univers de l'enfance (frimousse, douceur, encanaille) à celui qui apparaît franchement adulte (raideur de la langue, caresse, chair) est très bien mené.

Le tout est décrit avec beaucoup de finesse et d'élégance.

A vous relire,

Arigo

   Pouet   
31/10/2016
Bjr Vincente,

J'écris un commentaire mais voyez-vous, je ne sais vraiment pas quoi penser de votre texte. C'est donc un exercice périlleux que je m’apprête à faire.

J'ai cru au début qu'il allait s'agir de nouveau d'une petite fille comme vous l'aviez évoqué avec la métaphore de la balançoire lors d'un précédent écrit. Cette "fausse piste" provient probablement du titre du présent poème et de son entame ("lilliputienne").

En fait il s'agit, on le comprend au fil des vers, d'un poème érotique.

Je ne sais toujours pas, c'est imagé, mais je n'arrive pas vraiment à entrer dans votre poème.

Je ne peux pas dire que j'aime, ni que je n'aime pas.

Désolé mais là, je reste sec.

Au plaisir.

   hersen   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème est très rigolo, surtout que mon sentiment est de m'être fait avoir !

En effet, je dois rectifier le tir en cours de lecture.

Quel pervers, me dis-je, ose me faire prendre des vessies pour des lanternes ? ou autre chose pour autre chose, au point où nous en sommes !

Deux choses qui vraiment me font craquer :

"Aux abords d'une rocaille qui
me prête ses ors et m'encanaille"

et le mot "projet". En effet, dans ce contexte, je le trouve fabuleux ! je me demande même comment l'auteur a pu penser à ce mot-là qui ne sert en général pas de vrai but poétique ou érotique.

Ce qui me fait dire que si l'auteur prend cet acte au sérieux, il ne se prend, lui, pas tellement à ce sérieux !

Je regrette quelque peu les mots "hampe" et "hallebarde" qui ne font pas bien nouveaux et enlève un peu de cette ambiance "anatomique" particulière.

"Pour le bon plaisir de nos faims", magnifique fin-faim...

Merci pour ce bon moment de lecture.

hersen

   Anonyme   
5/11/2016
Bonsoir Vincente,

Il y a quelque chose dans votre poème qui me perturbe au niveau rythmique (par exemple dans la strophe 1 vers 2, le qui abrupt qui vient casser l'élan du premier vers, ou dans les suspensions Strophe 2 vers 2).

Sinon, j'apprécie l'érotisme "à l'ancienne" un rien bourgeois romantique qui se dégage à la lecture de votre oeuvre, bien que je sois parfois décontenancée par vos choix (lilliputienne, en tiennes, projet, le manque de ponctuation sur le vers des caresses (une virgule après décorent auraient rendu la suite plus claire),...). Et la fin, excellente !

L'ensemble me laisse, avec mes excuses car j'aurais aimé apprécier votre Frimousse, entre deux eaux. Je préfère du coup m'abstenir de toute appréciation.

Je ne peux pas dire que je n'aime pas votre poésie, mais je ne peux pas dire non plus que je l'aime, et je ne trouve aucune appréciation dans la liste qui convienne à mon ressenti.

Intriguée et piquée au vif, je m'en vais aller lire vos autres textes, histoire de voir ce qu'il en est !

Merci pour le partage et au plaisir !

   Vincente   
7/11/2016

   senglar   
4/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Vincente,


Bon, je crois que je n'ai pas osé comprendre (ou lire) ce que je crois avoir lu (ou compris). C'est la lilliputienne qui m'a dérouté ou gêné comme ça tout au début. OK à Lilliput (sans jeu de mots) tout est permis, celui de Swift hein, pas celui du gynécée.

Des jeux inoubliables bien sûr... olympiens plutôt qu'olympiques. Arcimboldo en un jardin érotique.

Merci à toi

senglar


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