Ce texte a tout pour être une jolie chanson très rythmée.
Il n'y a pas de mise en musique mais comme je ne suis pas qualifiée dans ce domaine cela ne me gêne pas.

On parle d'ukulélé mais pour moi le tempo fait penser au tambour, alors un arrangement des deux ?

En tous cas les ingrédients sont là : on parle d'amour, il y a des répétitions bienvenues, ne manque que la parole.

Si la partition est réussie, ce sera une belle chanson.

Bon ben euh tsé, je vais me laisser aller à un commentaire pas vraiment analytique parce que ça me saoule d’office la posture professorale. Voilà, c’est dit, cher poète. Je te remercie d’avance d’avoir partagé ce slam vu que je l’ai ressenti comme un murmure d’âme qui aurait avalé un ukulélé en pleine crise existentielle. Je me suis retrouvé avalé par une berceuse pour insomniaques, où les rimes en “-œur” tapent sur le système comme un réveil qui refuse de se taire. L’ukulélé joujoute avec ma lecture mais finit par jouer la carte du “fragile stylé” entre deux rêves et trois réalités alternatives. J’ai senti un auteur en quête de l’autre, prêt à dégainer contre son orgueil comme dans un duel de western sentimental. Bref, c’est touchant et chelou à la fois, un voyage express dans le train des émotions.

Bon, reste plus qu'à le mettre en musique, non ?
(je taquine, évidemment)

bonjour cousin wancyrs
Anonyme au milieu du monde qui m'étouffe, je ferme les yeux pour mieux écouter mon coeur, qui se languit de toi.
et ce ukulélé qui joue...
Le soir je m'endors à mon ami oreiller, mais dans la nuit, la manque de toi me réveille, m'emplit de cette douleur du mal de toi.
et ce ukulélé qui joue...
Et si je revenais, voudrais-tu de moi ?
et ce ukulélé...
NB je ne peux dire que la musique me berça, ( tu aurais pu lancer quelque note chantonnant ) tout au long de cette prière, mais la voix si ! Je revois Frère Wan prêcher la bonne parole, voici fort longtemps.
Ce poème me fait songer au prêtre dont son amour pour Dieu, est immense et jamais ne s'éteindra, mais dans son coeur bat aussi la passion pour un être de chair...
Faut-il qu'il brûle pour cet " autre " pour en souffrir autant !
La construction de cette complainte, va crescendo et les assonances en " eur " en accentuent la douleur.
la 6e strophe a ma préférence.
PS l'expression " tout mêlé " me semble propre au Parler québécois ?

L'âme soeur s'est éloignée. Reste le manque, la solitude et les regrets. Un texte nostalgique que j'imagine scandé comme une mélopée. Les mots sont simples, les rimes répétées ajoute à cette impression de chant rythmé.

Un écrit très musical par les mots ce qui est un bel atout pour une chanson. Je devine une rupture sr fond d'orgueil et d'aigreur de la vie avec un réel repentir du narrateur pour se rabibocher. Un bien joli texte qui nous sert une analyse de la complexité de l'Amour entre humains

très agréable à lire et sans doute ç chanter

bravo