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Poésie contemporaine
Zorino : La vipère [Sélection GL]
 Publié le 04/08/19  -  21 commentaires  -  883 caractères  -  296 lectures    Autres textes du même auteur

Fort heureusement, elles ne sont pas toutes comme ça...


La vipère [Sélection GL]



Le regard fixe et froid emprisonné d'écailles,
Une langue pendante entre quelques longs crocs,
Cet infâme dragon aux airs de vieille peau
Me toise avec mépris, prêt à livrer bataille.

Non point que je frémisse par-devant ce poids plume*,
Dont la méchanceté et le physique ingrat
Tourmentent aussi bien mon fils que notre chat,
Mais le savoir au loin calme mon amertume.

Les sons sourds qu'il susurre excèdent ma conscience,
Et son portrait gauchi imprégné de poison
Attise mon désir de perdre la raison
Et de serrer son cou jusqu'à la délivrance.

Mais voilà que soudain s'approche la vipère.
Alarmé, dans mon dos je strangule mes doigts ;
L'affront est imminent, je n'ai donc plus le choix :
Braver mon ennemi !


 
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   Gemini   
4/7/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Poésie animalière à laquelle il semble manquer la fin. Entre l'astérisque après "plume" et la flèche du dernier vers où manque la rime.
La comparaison au dragon v3, fait sans doute référence au texte de Ponge sur le lézard des murailles (reptile à pattes, bête préhistorique, comme un dragon chinois).
L'allitération en "s"du v9 évoque le soufflement de la vipère (qui ne siffle pas). La rime en "son" de poison v10 oblige, par le mauvais choix du mot raison, à un vers suivant fâcheux dont le sens est tiré par les cheveux. Perd-on la raison par désir ? Il y a d'autres expressions qui semblent aussi forcées (portrait gauchi, calmer l'amertume)...
De même, l'expression "stranguler ses doigts" me paraît peu évidente (à moins qu'il n'y ait un jeu avec "Vipère au poing" de Bazin).
Le premier quatrain est pour moi le meilleur avec un excellent premier vers, et cet "aux airs de vieille peau" bien vu pour le double sens de vieille peau.
Dommage au final de n’avoir présenté l’animal qu’avec ses (pires) clichés (malgré la précaution de l'exergue). La vipère ne pique que pour se défendre (contrairement à ce que dit le vers 13) et c’est une espèce protégée. Heureusement, détail amusant qui aurait pu être exploité, elle est sourde comme un pot.

   Corto   
9/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belle description d'une scène vécue ou fantasmée.

La "vieille peau" est prête à "livrer bataille", mais 'même pas peur' semble dire le narrateur devant "ce poids plume".

La troisième strophe est originale et très évocatrice.

On prend plaisir à suivre cette petite aventure qui utilise de belles images et qui semble nous dire 'quand faut y aller faut y aller'.

Merci à l'auteur.

   Lebarde   
10/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il y a peut être quelque chose de caché derrière tout cela mais je ne cherche pas et je prends ce poème au premier degré avant la sieste !
J’y vois donc une « Mamie Danielle » à la puissance 10 qui risque d’entrer dans mes cauchemars.
S’il n’y a que cela à comprendre c’est bien fait et on ne souhaitera pas rencontrer cette vipère, mais pourquoi ce dernier vers inachevé, est il à compléter par le lecteur.
Il faudra que l’auteur(e) m’explique??

Sur la forme quelques imperfections dans les rimes et le rythme de certains vers mais il s’agit d’une poésie contemporaine, alors!!
Pas très enthousiasmant mais j’ai pris plaisir à lire ce poème.

Merci
En EL

Lebarde

   INGOA   
10/7/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Certains trouveront sans doute original le lien ajouté dans le dernier vers après ennemi. Pour ma part je le trouve incongru et sans réel rapport (la vipère) avec une matrone au physique ingrat. Mais à chacun son interprétation.
A cause de cette illustration, je me suis un peu détachée de ce texte dont les mots devraient seuls suffire à la compréhension, même si je comprends l'intention humoristique.

   Anonyme   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Comparer sa belle-mère à une vipère est pour le moins osé.
Heureusement qu'une petite flèche nous indique la direction à prendre,
je n'y aurais pas pensé.
Quelques bonnes tournures dans le texte :
Cet infâme dragon aux airs de vieille peau
Tourmentent aussi bien mon fils que notre chat,

Un texte qui se lit avec un amusement certain mais il faudrait
commencer par la fin.

   papipoete   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Zorino
Ici, ce n'est pas Folcoche dont brosse le poète un portrait osé ! Non, point de maman, mais de " belle " maman dont la face crainte fait songer à la vipère ! Et la voilà qui s'approche, du venin plein la langue...Telle la mangouste, je vais devoir l'affronter, mais surtout pas la tuer !
NB ce n'est pas gentil pour le serpent, mais la vipère si elle fait peur, en est morte quand elle entend nos vibrations, qui ne sont pas celles d'un souriceau !
Je plaisante... mais cette " beldoche " ne semble vraiment pas engageante, et je pense que le diable qui la pousse en avant, ne doit pas faire le " malin " quand il croise son regard !
Voici une comptine pour " grands ", à ne point lire au " petit " pour l'endormir...
Techniquement ;
au 2e vers " longs " crocs alourdit le vers
au 9e vers " sons/sourds " ne flatte pas l'oreille
au 8e vers, je compte 13 pieds ( contemporain justifié )
le dernier vers ( 6 pieds + une flèche ) m'intriguent ?

   Vincente   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai eu ce poème au "rattrapage", c'est Hananke qui m'a mis une claire puce à l'oreille. Par l'exergue, j'ai cru qu'il s'adressait à certains individus de la gente féminine, tout en me disant que l'auteur n'aurait pas pu oser, tout de même... non ! Eh bien si, mais c'est bien d'une sorte toute particulière, puisqu'il s'agirait des belles-mères. Mais rappelons tout de même que celles-ci ne sont d'ailleurs ce qu'elles sont que considérées dans le couple incertain et passionné qu'elles forment avec leur gendre.

Si bien que vu depuis ce prisme, le poème est assez réussi, je dirais même bien vu, bien fait (je ne parle pas de prosodie ici). L'intrigue intéressante, je m'en veux d'ailleurs de n'avoir pas été réceptif à quelques indices ("vieil peau - Tourmentent aussi bien mon fils que notre chat, - Les sons sourds qu'il susurre excèdent ma conscience, - Attise mon désir de perdre la raison") ; il y avait matières à comprendre le subterfuge. Je crois avoir été écarté par ma répulsion première ; pas celle contre ces petites bêtes, mais celle induite par l'exergue envers les femmes.

Le ton est sympathique parce que méchant et ironique, en se moquant à la fois de la dame et de lui-même, l'auteur s'en sort bien.

   Anonyme   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oups ! La comparaison est féroce ! Mais, comme tout animal - y compris l'homme - la vipère n'est pas plus dangereuse qu'un autre si on lui fout la paix. Encore que l'animal proprement dit n'est pas calculateurl lui...

L'exergue et ce vers '' Tourmentent aussi bien mon fils que notre chat " m'ont orienté vers le second degré avant de consulter le lien.

Sûr que, entre le narrateur et la mégère, la guerre est déclarée.

" L'affront est imminent, je n'ai donc plus le choix :
Braver mon ennemi ! ". L'histoire ne dit pas qui a eu le dernier mot.

Un texte amusant ; enfin, pas pour tout le monde...

   jfmoods   
4/8/2019
Quatre indices nous mènent vers la résolution de cette petite énigme poétique...

1) Le titre, qui renvoie à un célèbre roman d'Hervé Bazin
2) L'entête, qui nous invite à relativiser la portée du propos ("Fort heureusement, elles ne sont pas toutes comme ça...")
3) l'astérisque du vers 5, qui soulève l'hypothèse du corbeau, oiseau de mauvaise augure
4) la flèche du dernier vers qui convie le lecteur à cliquer au cas où la rime en "ère" ne lui viendrait pas naturellement

Des contes (Blanche-Neige, Cendrillon), des personnages de théâtre et de roman (Madame Pernelle, Madame Bovary mère, Madame Lepic) mais aussi la radio et la télévision nourrissent un mythe que le poète s'amuse à faire resurgir ici : celui de belle-mère acariâtre ("vieille peau", "la méchanceté et le physique ingrat / Tourmentent aussi bien mon fils que notre chat", "Mais voilà que soudain s'approche la vipère"), haïssable (allitérations en "s" du vers 9 : "Les sons sourds qu'il susurre excèdent ma conscience", "son portrait gauchi imprégné de poison / Attise mon désir de perdre la raison"), que seule la distance physique peut rendre supportable ("le savoir au loin calme mon amertume").

La tonalité héroïque du poème (monstruosité de l'ennemi : "regard fixe et froid emprisonné d'écailles", "langue pendante entre quelques longs crocs", "Cet infâme dragon", "toise avec mépris", thématique du combat : "prêt à livrer bataille", "serrer son cou jusqu'à la délivrance", "L'affront est imminent, je n'ai donc plus le choix : / Braver mon ennemi !") ne manque pas d'en accentuer la dimension comique (disproportion des forces en présence : "Non point que je frémisse par-devant ce poids plume", meurtre symbolique : "dans mon dos je strangule mes doigts").

Merci pour ce partage !

   poldutor   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Zorino

Votre poésie m'a amusée, je pense qu'il faut la lire au second degré, et malgré les erreurs "zoologiques"
"Une langue pendante entre quelques longs crocs,"
la langue des serpents "frétille" mais ne pend pas !
les crochets ne se voient pas , la gueule fermée...
le lien vers la "belle mère"est à la fois amusant (?) et osé, toutes les belles mamans ne sont pas des vipères (non pas toutes...)
Cordialement.
poldutor

   Robot   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien sûr il s'agit d'une métaphore: comparaison entre une méchante femme et le serpent. Les inexactitudes naturalistes portent malheureusement préjudice au serpent dont la réputation est calomniée, comme pour beaucoup d'animaux sauvages.

Un peu déconcerté par ce poids-plume s'agissant d'un reptile.

Reste que l'écriture rend avec force le récit de cette haine dans laquelle je lis de la part du narrateur plus de rancune que d'humour.

   natile   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
je l'ai lu sans supposer le sous entendu de la vilaine belle mère. j'ai été dans le premier degré de l'animal et de la phobie qu'on peut avoir. c'est bien écrit et j'ai vécu à fond ce combat contre cette peur des serpents.

   senglar   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Zorino,


Votre plume virevolte, caracole. Elle semble s'inspirer de Bonaparte au pont d'Arcole. Il y a de l'intrépidité là-dedans, on a envie de danser la tarentelle ou bien la Carmagnole tant c'est débridé. C'est vrai que c'est dansant sur un ton quasi inconscient. Tel est le vent de fraîcheur que votre poème a fait passer en moi :)

Dément n'est-pas ?

Aussi m'en vais-je pinailler maintenant :
-"quelques longs crocs" : une vipère a-t-elle tant de crocs ?
-"vieille peau" : la peau du serpent est prisée.
-"physique ingrat" : mais c'est beau un serpent tout de soie habillé !
- Qui est au loin ? Votre fils ou votre chat ?
(je sais, pour les trois premiers tirets c'était voulu et j'ai tort de pinailler)

Mais à partir des "sons sourds" plus aucune réserve et votre poème devient jouissance pure et je sens mes doigts "stranguler" à l'unisson des vôtres :)

Notez que j'ai lu beaucoup de beaux aussi dans la première moitié et un ton aussi réjouissant que décalé.

Merci pour cette trépidante récréation !


Senglar

Je viens de lire les autres com. : ainsi cette vipère est votre belle-mère :))) Bien sûr "Vipère au poing" de Bazin ! Mais votre poème n'en est que meilleur et l'humour plus mordant, l'humour aux longs crocs, la vieille peau, le physique ingrat, le flis et le chat, je retire toutes mes réserves.

Hélas j'en reste an Bcp +

Bravo à vous et Haro sur le benêt que je suis :)

Et puis Flûte je monte de quelques crans pour "quelques longs crocs" : P !

   Anonyme   
5/8/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

C'est toujours délicat d'écrire sur les animaux, surtout dans le registre de l'humour (noir).
Aussi, en première lecture et au premier degré, je me dis que le narrateur connaît vraiment très mal cet animal, qui se tient loin des hommes, le plus souvent, et des lieux habités.
Alors en seconde lecture, à l'instant où l'on comprend que cette vipère est la "Belle Mère", qui peut tout aussi bien être la mère de l'épouse que la seconde femme du Père, viennent à l'esprit les "vipères célèbres", celle de Bazin bien sûr, aussi ces cotillons de plus ou moins bon goût/son.
Le procédé du renvoi à l'image ne m'a pas emballée, d'autant que le texte se terminerait par un vers de dix syllabes. (De plus je ne l'avais pas vu en première lecture).
Je n'ai pas compris la présence de l'astérisque.
L'allitération est présente, l'écriture soignée mais l'ensemble ne m'a pas entièrement convaincue.

Éclaircie

   Zorino   
5/8/2019
Pour les remerciements, c'est par ici

   cherbiacuespe   
5/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Mais que se passera-t-il pendant ce duel? Et après? De deux choses l'une : soit une suite avec sa chute, soit la chute est l'affrontement qu'on avait prévu d'éviter. Une chose est sûre, Voilà un voisinage qu'on aime voir loin de soi.

J'ai un goût prononcé pour la simplicité en général, mais présentement, la conclusion, bien qu'elle soit judicieuse et à-propos dans la construction, me semble un peu courte... Et surtout sans rime (Même discutable), et c'est dommage.

   STEPHANIE90   
6/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Zorino,

la guerre est déclarée avec une fougue bien rendue en poésie. J'ai beaucoup aimé cette poésie, le ton, la légèreté, une retenue certaine qui fait que j'y adhère totalement.

Merci pour ce texte, je le garde sous le coude, ça peut servir, on ne sait jamais... J'ai une préférence pour votre première strophe et la dernière. Mais l'ensemble est harmonieux
Bravo, vous avez gagné la bataille !!!
Merci pour tous les beaux-fils et même belle-fille du monde...

Stéphanie

   Pouet   
6/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Slt,

Ah ah ah uh uh uh oh oh oh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voilà, c'est mon commentaire...

:)
































































Non? Bon ok.

Alors déjà j'ai senti qu'il y avait anguille sous roche ou murène sous menhir avec le "vieille peau" du troisième vers, j'ai pas forcément pensé de suite à la belle-mère mais à une vieille (femme) langue de vipère, oui.

Sinon je me suis un peu senti floué par la fin avant de finir par cliquer sur la tite fléflèche... Et là, bonne poilade!

J'avoue que perso, je me suis toujours bien entendu avec mes -innombrables- belle-mères, Casanova que je suis... J'ai en revanche eu souvent plus de mal avec les pères de mes incalculables conquêtes, sans doute la jalousie....

Quoi qu'il en soit, j'ai bien apprécié ce petit instant tragi-comique, c'est bien troussé comme on dit.

   Davide   
6/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Zorino,

Un passage éclair pour dire que ce poème, malgré quelques passages un peu poussifs (notamment ce "poids plume"...), m'a fait bien rire. A prendre au dixième degré (au moins).

Je note l'audace et l'originalité de la démarche, que j'ai vraiment aimées.

Merci Zorino,

Davide,
rassuré de savoir que ce texte n'est pas autobiographe.

   hersen   
6/8/2019
C'est un texte qui ne laisse pas indifférent.
Dans mon cas, c'est le constat que...je n'ai pas cet humour-là !
Mais j'admets volontiers que l'on en rie, de cette belle-mère odieuse.
J'aurais apprécié qu'au final elle ait aussi son mot à dire, qu'elle rie d'elle-même, peut-être, et de ses excès relationnels ? (un peu pour donner une note positive, parce que ce n'est jamais tout blanc ou tout noir)

Sauf qu'en s'arrêtant à l'humour, facile je pense, on zappe beaucoup plus important. On entretient peut-être une dysharmonie. Et quelqu'un qui n'aime personne, ou bien en donne l'impression, est peut-être le premier à plaindre, il n'a peut-être pas eu accès à ce qui aurait pu le construire plus aimant.

Si je me décide finalement à mettre un com sous ton texte, Zorino, c'est uniquement pour dire ce que je viens de dire plus haut. D'un autre c^té, même si ça ne me plaît pas tellement, surtout par le côté cliché et facilité, je pense que tu as réussi ton objectif.

En ce qui concerne le lien final, par contre, j'aime beaucoup l'originalité de l'idée, car cette fin est très inattendue. Ceci étant dit, je ne trouve pas que la caricature dessinée représente la caricature dans le texte. Ce serait là ma critique sur cette fin, si je devais en formuler une.

à te relire.

   Cristale   
6/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Elle est tellement immonde qu'on finirait par la prendre en pitié prétextant que la nature ne l'a pas gâtée, ni dotée d'une silhouette élégante et d'un esprit raffiné...snif...
En même temps, quand on connait Olivier, on se dit qu'il n'a pas mérité autant d'animosité de la part de cette vipère au crachat vitupérant...
Fut-il que son épouse (même fictive :)) soit exceptionnelle pour qu'il accepte cette horrible gargouille mais je m'égare et reviens à l'écrit qui ne manque pas de piquant :
"Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes " écrivait Racine...pour Andromaque.

"Les sons sourds qu'il susurre excèdent ma conscience" écrit Olivier...pour Zorino.

J'imagine le sourire sarcastique de l'auteur penché sur son clavier en écrivant ses vers :)

Concernant la technique...que dire ? Contemporain...même pas le plaisir de faire ma vipère en croquant du hiatus, en levant les jupons des rimes frivoles de ces dodécasyllabes.

Par contre, la petite flèche horizontale finale !!! Chapeau l'artiste ! Jalouse, j'en mets une, verticale, sur mon appréciation.

J'en ai assez dit, écrit, et pour remercier Olivier, voici un autre Olivier qui semble sur les mêmes longueurs d'ondes :

https://www.youtube.com/watch?v=-e8gow4QXUI


Cristale
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