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À propos de "Nocturne"
Maître Onirien
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22/02/2010 10:47
De Luxembourg
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Quelques mots sur ce forum pour parler de nocturne, écrite dans le cadre du défi Relations textuelles consenties.

Merci d'abord aux organisateurs du concours et aux correcteurs (à qui je n'ai pas rendu la tâche facile, j'étais un peu pris par le temps :)

Le texte d'origine est celui de Cyclid, Par celle, que je remercie ici d'avoir mis ses textes à disposition pour le défi.
J'avais exploré un peu les textes des auteurs. Certains me plaisaient mais ils ne m'inspiraient pas forcément. Jour J, H-4, il est peut-être temps de s'activer :D certains auteurs ont rajouté leurs textes un peu en retard, je lis « Par celle », j'adopte.
Pourquoi ? Pour l'ambiance feutrée d'abord, je pense. Pour les thèmes, ensuite (enfance, nuit, rêve, danger, tendresse…). Et puis parce que je suis (depuis) dans une phase où j'aime bien tourner autour d'une image, l'étirer : ce poème qui en disait beaucoup sur ces quelques instants me parlait.

Pour moi, ce texte est d'abord source d'une joie profonde parce que ça faisait très longtemps que je n'avais pas écrit de nouvelles et que je n'en avais plus envie. Ce défi et sa deadline, ainsi que le texte d'origine, m'ont permis de passer ce cap.
Pour le résultat, j'étais au départ très sévère pour plusieurs raisons. D'abord, je trouvais que le texte n'apportait pas vraiment grand chose par rapport au poème (à part l'histoire du deuil, guère originale). Ensuite, les mots de la gamine ne me semblaient pas corrects. J'avais l'impression d'usurper un langage que je ne connaissais pas alors qu'il aurait été simple de me rendre dans un square pour écouter un peu, par exemple. Enfin, je trouvais que le texte tournait trop sur lui-même, sans vrai développement (ça rejoint ce que j'ai évoqué plus haut).
C'est pour ça que j'ai été assez surpris des commentaires qui ont porté en bonne partie sur la difficulté à suivre la trame narrative. C'est un reproche qui m'a été fait sur des textes « poétiques » et que je ne pensais pas retrouver ici :) pour moi les alternances passé/présent étaient crystal clear ; même si je ne vais pas forcément changer ce texte, je tâcherai de m'en souvenir pour les suivants.

Lunar-k

Merci pour ce commentaire. Je retiens le mot pudeur :)
Et, du coup, se reflète dans votre perception cet équilibre difficile en garder la continuité présent/passé et laisser la démarcation s'opérer pour que le lecteur puisse suivre. L'italique, pourquoi pas. Je n'aime pas trop quand il s'applique à de vastes portions de textes. Peut-être rajeunir un peu l'enfant et adopter un langage plus marqué qui permettrait de l'identifier plus rapidement ?
Ça me fait plaisir s'il y a eu un peu d'émotion, je n'en attendais pas autant en proposant ce texte :)

brabant

À lire votre commentaire et l'évocation des différentes scènes, je me dis que j'en ai fait beaucoup dans les malheurs qui s'abattent sur cette gamine, heureusement qu'il y a les mots entre chaque événement pour alléger tout ça ^^
S'il y a eu relecture et va-et-vient, j'en suis désolé, je ne pensais vraiment pas qu'il y aurait problème à ce niveau.

Sur la fin : j'ai été pris par le temps, mais pour moi elle venait se poser en conclusion des rapports avec la mère. Surtout. Il fallait faire une liaison entre ce passé nécessairement enjolivé par les années et le deuil et la vie menée par la suite. D'ailleurs, pour rebondir sur le début de votre commentaire, « cette nuit qu'on aime et qu'on n'aime plus » : les moments coïncident avec la mère (je remarque juste, c'est fortuit).
Question à mon tour : pourquoi serait-elle capable de s'émanciper ? :)

Naphtaline

Content là encore qu'il y ait eu émotion :) Pour le style, je reste dubitatif mais s'il a plu… ^^
L'accord, oui, j'ai féminisé à la dernière minute et il m'est resté une coquille.
Pour l'enfance, je suis d'accord que ça revient par petites touches. Qu'elles reviennent de manière naturelle, par les photos et les discussions… ça permet de retraçer un portrait pas tout à fait réaliste de ce qu'on était avant :) Après la lecture d'une série BD de Enki Bilal – la tétralogie du monstre – j'ai essayé de faire comme le protagoniste, établir mes souvenirs jour par jour de manière rétrochronologique, mais je ne suis pas arrivé bien loin ^^ (le personnage était revenu à son 15e jour après la naissance je crois).

AntoineJ

Bon, bah… merci pour votre commentaire, qui est franchement à l'opposé de ce à quoi je m'attendais, autant au niveau du style que sur la difficulté à comprendre.
C'est la raison pour laquelle je chéris les comms, ça donne vraiment des éclairages différents. Comme expliqué plus haut, je ne reviendrai pas sur ce texte, mais je garderai votre réaction en mémoire pour les suivants :)

bulle

Très chère, merci pour ton commentaire.
Sur la formulation qui a accroché, je pense que je les écris au moment où j'hésite entre « ressenti poétique » et « impression poétique » : ce n'est pas toujours facile de savoir si on ressent ou on joue à ressentir. Les fois où je mime, ça donne des trucs moches :)
Oui, l'inversion finale… on prend soin d'eux, on anticipe, on croit comprendre alors que pas du tout… pas facile le rapport entre générations :)
Peu de chose à dire sur le reste de tes mots, je suis content que ça t'ait plu.

Margone

Très chère, merci pour ton commentaire (comment ça, je réutilise les mêmes formules ? :p)
Merci pour les chaussons d'enfant *déteste les chaussons* ;)
Pour le ressenti tactile, j'avoue que le texte d'origine jouait beaucoup. Et j'ai eu énormément de mal à gérer à la fois cette part (parler de ce ressenti, le faire vivre) tout en ne faisant pas trop « tartinage ». Du coup, il fallait une mini-intrigue pour le justifier, et ces monstres étaient une piste écrite en filigrane dans « par celle ».
Ta remarque sur les transitions rejoint celle des autres, j'avoue avoir du mal à imaginer quelle forme elles prendraient.
Mdr pour le koala et le live, c'est la partie que j'ai écrit le plus facilement, ça vient tout seul, le reste du temps je soupèse les mots les uns après les autres… *doit trouver un genre adapté*
Merci pour la relation mère-fille :) c'est vrai que c'est un rapport qui m'intrigue, qui me semble plus complexe que celui avec le père (un p'tit coup du complexe d'œdipe et t'as réglé les trois/quarts du boulot ^^)

placebo

Contribution du : 28/05/2012 22:42
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Re : À propos de "Nocturne"
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
19/03/2010 14:03
De la chocolaterie
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Citation :
(comment ça, je réutilise les mêmes formules ?

Pas grave, avec bulle, je partage.
*mode 2012* ^^

Citation :
*déteste les chaussons*

Je sais.

Citation :
Merci pour la relation mère-fille :) c'est vrai que c'est un rapport qui m'intrigue, qui me semble plus complexe que celui avec le père

Je ne sais pas si elle est plus complexe mais je me demande sur quoi tu t'es basé (repères, références...) sachant que t'es pas une fille et autres (vie privée, je me permets pas ici).

Même si la relation mère-fille est complexe, je préfère fouiller la relation père-fille pour ma part, qui arrive à me fasciner parfois.

Merci pour ton retour.

Contribution du : 31/05/2012 10:11
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Amorce
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Re : À propos de "Nocturne"
Maître Onirien
Inscrit:
22/02/2010 10:47
De Luxembourg
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Citation :
Je sais.


Je me demande ce que tu ne sais pas sur moi. Ma couleur préférée ? ^^

Citation :
Je ne sais pas si elle est plus complexe mais je me demande sur quoi tu t'es basé (repères, références...)


Si je me souviens bien, dans ce texte, il n'y a presque rien, dans la relation mère-fille. Il y a le contact physique, pendant la nuit. À la fin, il y a le départ (ça aurait pu être la même chose avec un fils) ; l'opposition (crise d'adolescence qui me semble un peu plus fréquente chez les filles ?) et la compassion par rapport à la rupture / divorce (je trouve les filles plus enclines à partager certaines histoires, à "comprendre" certaines choses).
Au final : ça ne fait pas beaucoup et je peux me tromper sur certains points.

La relation père-fille, j'imagine, peut-être à tort, que j'aurai moins de mal à la comprendre ;)

Merci pour ton retour :D

Contribution du : 31/05/2012 13:05
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