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Humour/Détente
Flupke : Costa Pobre - Gouvernement et lois universelles
 Publié le 11/03/09  -  28 commentaires  -  6655 caractères  -  78 lectures    Autres textes du même auteur

Et si l'on réunissait les plus grosses aberrations du monde dans un minuscule pays ? Un pays semi-imaginaire donc.


Costa Pobre - Gouvernement et lois universelles






Au Costa Pobre, une petite république dictatoriale d'Amérique Centrale, le Président, Juan Manuel Llobregat Pérez, dirige la nation d'une main de fer, légèrement rouillée. Catholique intégriste d’un fanatisme rare et forcément déviationniste, il aurait volontiers lapidé sa femme adultère si ses conseillers les plus audacieux n’avaient tempéré ses ardeurs extrémistes. Le demi-frère de sa frivole épouse ayant récemment convolé en justes noces avec une Danoise, il fut aisé de convaincre le « boucher cornu » qu’une lapidation conjugale risquerait de ternir considérablement son image en Europe du Nord.


Le chef suprême s’affirme néanmoins comme un homme de dialogue et de concession. Il l’a prouvé à maintes reprises, notamment lorsqu’il fut contraint de prendre des mesures draconiennes pour endiguer la vague de criminalité galopante. Il porta un coup mortel aux narcotrafiquants en légalisant toutes les drogues, ce qui fit chuter le cours du baril de cocaïne vers des profondeurs abyssales. Nombre de dealers stupéfaits par cette ruse zen firent faillite et les plus avisés, les plus accrochés à leur style de vie donc, sauvèrent leurs meubles en se recyclant dans l'exportation intercontinentale. Tous les produits dopants suivirent dans la foulée et devinrent légaux. Cela eut le mérite d’offrir une chance égale à tous les athlètes, mais aussi de soulager un public lassé des sempiternels scandales sportifs, phagocytant les premières pages de la presse tabloïde avec la régularité d’une chasse d’eau actionnée par un gringo ayant contracté la turista.


La population costa pobraise se compose principalement d’hispanophones (85 %) résidant dans la vaste plaine du sud et d’une importante minorité tibétaine (15 %) regroupée au nord, dans les montagnes. Ces Costa Pobrais Tibétains (CPT) sont les descendants d’un groupe de réfugiés politiques, ayant massivement émigré au mauvais endroit suite à une erreur de traduction, dans les années soixante, bien avant l’avènement des logiciels de traduction automatique. Le statut de réfugié politique étant sexuellement transmissible, la plupart des CPT de la deuxième génération possèdent la double nationalité (Costa Pobraise et celle de réfugié apatride) ce qui irrite fortement Pékin. Le pays est officiellement bilingue (billets de banque, bulletins de vote et formulaires de déclaration d’impôts sont rédigés en espagnol et en tibétain). Le semi-bilinguisme étant illégal, le gouvernement possède toute latitude pour « hispaniser » de force les populations du nord. Une coercition jugée inutile selon l’association « Écrivains sans Frontières », dont le président, Barney Karcher, a créé un scandale en déclarant publiquement : « Dans quelques décennies, le réchauffement planétaire aidant, les Tibétains pourront venir dans la grande plaine du sud pour y étudier l’espagnol en immersion totale ». Une autre ONG, « Minorités du Monde », juge cette mesure discriminatoire vis-à-vis des CPT, car les Costa Pobrais de souche hispanophone sont d’emblée déclarés bilingues, dès leur conception, vu leur relative compréhension du castillan madrilène.


Le gouvernement local croule sous les problèmes juridiques internationaux, à cause d’une loi votée à la va-vite, relative à l’universalité de la législation costa pobraise. Ces lois, universelles donc, ont été unilatéralement déclarées applicables pour l’ensemble du Costa Pobre, mais aussi pour tous les autres pays, aux quatre coins du globe et même jusqu’au fin fond de la galaxie d’Andromède. Le droit costa pobrais, devint de facto, le premier code juridique capable de voyager plus vite que la vitesse de la lumière. À Buena Muerte, la capitale, les juristes sont en train de plancher nuit et jour pour trouver une solution au problème américain. En effet, le nouveau Président des États-Unis ne peut être reconnu par le gouvernement costa pobrais, car les bulletins de vote utilisés n’étaient pas rédigés en espagnol ET en tibétain, comme le stipule la nouvelle constitution universelle locale, mais simplement en vulgaire anglais. Washington a rappelé en consultation son ambassadeur à Buena Muerte. La tension monte entre les deux pays, comme semble le suggérer la présence de deux cent douze porte-avions américains croisant à la limite des eaux territoriales de la petite nation, sous couvert d’un banal exercice de manœuvres aéronavales, curieusement baptisé « Bison fâché pas bisou ».


Pour sortir le pays de la spirale infernale d’un appareil légal très complexe et souvent contradictoire, un nouveau projet de loi discriminatoire est à l’étude. Il vise à déclarer inéligible, tout député, sénateur ou législateur dont le Q.I. serait inférieur à 90. Le débat fait rage parmi les politiciens et alimente de nombreuses polémiques dans la presse écrite et audiovisuelle. Car ces aberrations ou vides juridiques constituent une aubaine fabuleuse pour une criminalité sévissant de manière endémique dans la grande plaine du sud. À tel point, qu’il y a trois ans, sous la pression populaire, le port d'armes à feu fut dépénalisé, car la police n'arrivait plus à assurer efficacement la sécurité des citoyens. Quelques mois plus tard, le gouvernement dut faire face à certaines conséquences non anticipées. Les Costa Pobrais n’utilisant pas leurs armes uniquement pour se défendre, la nouvelle mode « happy raping » des viols à main armée, filmés et diffusés sur l’Internet, inquiéta les mouvements féministes qui protestèrent avec virulence. La créativité légendaire du Président Llobregat Pérez fut de nouveau sollicitée. Il trouva une solution peu orthodoxe, mais originale en dépénalisant à contrecœur l’avortement pour les femmes violées, ce qui apaisa temporairement les esprits.


La nouvelle loi dite « panem et circenses », votée en vitesse dans un esprit de conciliation nationale et pour désengorger les prisons, illustre bien le génie inventif du président. Elle a permis de légaliser rétroactivement, et en vrac, la déforestation anarchique de la jungle, la pêche à la grenade en dehors des heures officielles de baignade, l'euthanasie envers les semi-bilingues, le port ostentatoire de la croix gammée dans les lieux publics, la peinture abstraite, la cornemuse, les concours de lancer de nains, les championnats de judo sur glace, les émissions de téléréalité, la diffusion des théories darwiniennes anti-créationnistes et la contraception.


Bref, un petit pays comme tant d'autres, à la recherche de son équilibre, plus orienté vers une économie de subsistance que vers le développement de ses infrastructures touristiques.


 
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   solidane   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
De fait ça ne donne pas nécessairement envie d'y aller. D'autant que cette description idéale nous fait découvrir en peu de lignes ce "au demeurant" charmant pays.Un execrice d'humour réussi ppour ma part. J'aime cette description réaliste où s'insère un délire authentique.

   Anonyme   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Truculent.

Je ne cache plus depuis longtemps mon attachement à la catégorie Humour/Détente, et j'ai une tendance assumée, habituellement, à l'indulgence avec les textes qui s'y inscrivent.

Nul besoin de faire preuve d'indulgence ici. Dès le départ, la carte géographique, savoureuse, m'a emballée. Le texte, construit comme un article de manuel scolaire, mélange un ton sérieux et une abondance d'évènements croustillants. C'est de la bonne ouvrage ! Un regard journalistique décalé, déjanté, un faux regard pour une vraie détente !

   Anonyme   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Déjà la carte donne le ton.
Et franchement ce texte est tellement juste malgré son coté déjanté. La réalité est parfois sidérante au point de dire que ce texte est à peine exagéré.
Belle caricature, fine, intelligente et surtout très drôle.

   Anonyme   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'approuve pour la carte, bien poilant...
A la place du Panama, le Costa Pobre fait en effet froid dans l'dos.
Le président du Costa Rica voisin avec son prix nobel de la paix, son abolition de l'armée et son taux d'alphabétisation très élévé doit en régurgiter son arroz con pollo...
J'ai trouvé bien vu le coup des réfugiés tibétains.
Après la liste des "légalisations" en tout genre... Pourquoi pas.
Un petit texte agréable.
Un ton léger pour un fond qui ne l'est vraiment pas.
J'adhère.

   Anonyme   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un état qui dépénalise l'utilisation de la cornemuse ne peut être foncièrement mauvais. Ça donne très envie de visiter cette sympathique contrée avant qu'elle ne soit dénaturée par le tourisme de masse.

   victhis0   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
Monsieur.
En qualité d'ambassadeur du Costa Pobre en Oniris, je me vois obligé de souligner quelques contre-vérités outrageantes pour l'honneur de mon pays et de son Estimé Président.
La peinture, au delà de toute caricature, que vous osez décrire, des moeurs du Costa Pobre est insultante, à plus d'un titre, pour chaque Costa Probrain, chaque Costa Pobraine, du Nord et du Sud.
Je vous invite officiellement à vous rendre, à nos frais, dans notre magnifique capitale pour y découvrir la VRAIE vie de sujets heureux de profiter des sublimes bienfaits d'un Visionnaire, le Président à vie Perez (gloire à son Altitude). Vous serez, alors, bien obligé de corriger ce tas de mensonges grossiers dont la mauvaise foi est à l'image d'un occident décadent et mal intentionné dont vous donnez, une fois encore, un témoignage cuisant de véracité.
Si cette invitation n'est pas honorée d'ici la fin du mois - anniversaire du centenaire de la naissance de notre Libérateur - nous cesserons toute relation diplomatique avec votre pays.
Ignacio Puta de la Mujer, Ambassadeur du Costa Pobre.

   Anonyme   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Jolie satire pleine d'humour et à peine exagérée du monde d'aujourd'hui ! Bravo Flupke

   Anonyme   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Super sympa... Bravo J'ai souri du début à la fin...

   Nobello   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Super !
Hilarant et bien écrit : j'adore ce ton "neutre" et propre sur lui.
Précisément celui qui nous en fait régulièrement avaler de presque aussi vastes... Et c'est plus fort que moi, j'aime bien ceux qui montrent quelque chose lorsqu'ils font rire.

   xuanvincent   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Amusant texte !

Cette nouvelle, écrite un peu à la manière d'un article de presse ou d'un mini-reportage (bravo au passage pour la carte de ce pays imaginaire !), m'a paru assez réussie.

Ce texte m'a fait penser, mais cette fois en plus abouti, à un texte écrit par l'auteur (et qui a dû disparaître du site depuis).

   Raoul   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est tellement déconnant que c'en est assez effrayant de réalisme!
Quand c'est écrit comme ça, je comprends bien la géostratégie, l'économie politique et toutes ces choses opaques!
Merci!

   Nongag   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Ouf! Que d'ironie... Parfois l'ironie me lasse quand elle est trop appuyée. Mais, malgré quelque grimace, j'ai passé un bon moment dans ce pire pays du monde ou presque!

Plusieurs sourires et rires (jaunes). C'est une caricature, mais si peu en même temps... C'est juste notre monde multiplié par 5...

Bien écrit ce petit cauchemars!

   Togna   
12/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien vu, bien dit. Plutôt en rire qu’en pleurer, ça sert aussi à ça l’humour !
Tu as là une base pour écrire un roman…
Bravo Flupke !

   Anonyme   
12/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Flupke,
Bien aimé l'humour de ta carte. Tu m'aurais fait aimé la géographie si je t'avais eu comme prof.
Beaucoup aimé l'humour de ton texte. Je me suis bêtement demandé en début de lecture si c'était du lard ou du cochon.
Le ton est tellement sérieux que tout devient crédible. Bravo pour cet humour grinçant !

   Selenim   
12/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
En effet, ce petit texte est sympa.

Je trouve l'idée peu originale car trop proche des livres comme San Sombrero ou la Molvanie publiés récemment.

J'ai pris plaisir à lire même si certaines phrases m'ont semblé trop lourdes. Le style encyclopédique donne le ton et réconforte dans la crédibilité ( crédébilité?) des propos.

A quand les témoignages de quelques Costa Pobrais bien sentis?

   Anonyme   
12/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Drôle et bien écrit. J'ai particulièrement aimé "avec la régularité d'une chasse d'eau..."
Bien vu. Le lecteur pourrait se croire en "Palombie".

   Anonyme   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bien aimé ce texte où on retrouve tout l'humour de Flupke Le ton de manuel scolaire souligne la ferocité des propos.

Particulièrement apprécié quelques passages : les tibétains, "« Bison fâché pas bisou »...
Dépénaliser les émissions de téléréalité là je m'y oppose farouchement. Le plaisir étant de les regarder dans la clandestinité justement...(en se gavant de chocolats de préférence).

Merci pour ce texte

Xrys

   aldenor   
15/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Désolé Flupke, l’humour ne passe pas pour moi cette fois-ci. Il y’a bien certaines trouvailles mais que je trouve noyées dans un texte qui manque d’air et d’inspiration.
Bon. Je vois que je suis le seul a rechigner. Je relirai donc avant de noter.
PS: Décidement, je trouve que la forme sied mal au propos. Ce n'est pas assez vivant, il faudrait peut-etre agrémenter avec des dialogues, plus de personnages, éviter ces longs paragraphes. Mais j'aime bien la carte.

   kullab   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Très bon démarrage (la carte : quel plaisir ! J'ai particulièrement aimé le nom des villes de l'île de la Tentation...) mais j'ai perdu un peu de mon engouement sur la fin. Bien sympathique tout de même.

   Menvussa   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Flagrant délire !

Faut faire gaffe quand on lit du Flupke, l'est malin !

mais que veux-tu, c'est dit avec un tel sérieux que sur le coup, on peut même se laisser prendre. Google mon bon Google, dis moi où est ce pays.
Arrête de fumer la moquette répondit Google.

San sutif - San Pantalones - San Blago... Ah! Bien sûr, si on lit les nom de lieux on finit par se poser des questions.

Un sacré travail, un texte mûrement réfléchi, travaillé, retravaillé, relu, corrigé. Je dirais au moins 12 minutes sans compter les heures sup;

Non, San Blago c'est très bon, et passé l'instant de stupeur devant la réponse de Google, j'ai bien ri.

   jensairien   
14/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bon sang! Un texte qui dépote! Je ne dirai presque rien. J'adore cet humour grinçant et méchant. C'est en plus drôlement intelligent. Super le coup des Tibétains, assez inattendu. Par contre j'aurais bien aimé comprendre l'erreur de traduction qui les a fait atterrir sur cette Ile.
Je n'avais pas bien compris aussi ce que tu voulais signifier par "semi bilingue" mais je pense que ça ne veut tout simplement rien dire et que c'est bien cette absurdité des lois que tu as voulu montrer.
Enfin, c'est de l'excellent.
A quand une histoire de la vie quotidienne des Costapobriens, entre une partie de pêche à la grenade entre les baigneurs et un défenseur du darwinisme arborant une croix gammée ?

   David   
16/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Flupke,

La carte vaut déjà le coup d'oeil, j'ai bien aimé la petite histoire aussi. C'est moins concentré que "exégèse d'un poème flash" ça va un peu vers la suite de sketch avec un passage qui détonne par rapport aux autres, le ton se fait de plus en plus noirs j'ai trouvé. La fin avec des viols/meurtres/avortements tranche avec le ton bon enfant, "à la Hergé" un peu, du début. c'est juste avant le final "La nouvelle loi... " en fait, où j'ai ris jaune un peu.

   Faolan   
19/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
De bonnes idées sur la carte !
Le texte est plaisant, mélange d'humour et de manuel scolaire.
Belle parodie (si peu) de certains gouvernements du monde...

   widjet   
19/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Flupke a l'art et à la manière d'allier divertissement et intelligence. C'est terriblement caustique et inventif (la carte est un gadget, mais "habille" le contenu du texte). Certes on s'y perd parfois dans ce flot d'informations, mais quand même sacrément bien fichu. Ca ressemble au truculent et incisif "faux journal" de Karl Zéro, avec de surcrôit une précision et une qualité d'écriture nettement au-dessus de la moyenne Onirienne.

Flupke, un auteur que j'aime lire tout particulièrement.

Widjet

   Jedediah   
20/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je crois que tout a été dit...

Si la carte qui précède le texte m'a fait sourire, le texte m'a encore plus ravi.

On reconnaît effectivement, dans ce tissu d'absurdités qui compose le pays, des sources d'inspiration hélas bien réelles...

Les passages de ce texte sont tous très drôles, mais je retiendrai quand même une mention spéciale pour la cohabitation des hispaniques et des tibétains...
Où va-t-on chercher tout ça ? :-)

   Anonyme   
31/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aurais dû commencer par ce premier chapitre! Vraiment très drôle. J'adore cette caricature ubuesque de dictature digne du général Tapioca! J'en redemande!
En voilà une sympathique destination de vacances...

   nico84   
3/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Comme les autres, j'ai adoré ton humour juste qui colle parfois à la réalité. Le vocabulaire est maitrisé, ton ecriture fine qui fait de ta nouvelle un pur moment de plaisir et de réflexion.

Bravo.

   silene   
29/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce coup ci, je tempèrerai mes récentes ardeurs évaluatoires ; autant je me suis délecté dans vos opus - oui, opi, j'entends ; même, j'opine - précédents d'un ton pince-sans-rire, caustique, délicieux pour mon goût, autant il me semble là que vous en faites des tonnes. Dans cette veine, vous pouvez dévider interminablement les particularités de ce microcosme, en évoquent les lois permettant l'énucléation des nourrissons pour permettre la collecte de fonds humanitaires auprès de naïfs nord-européens, la confiscation sous couvert de statistiques des papiers d'identité des minorités, récupérables moyennant subsides conséquents, et tutti quanti.
En fait, je crois que vous avez voulu traiter le sujet d'un coup, de manière synoptique, et qu'il faudrait au contraire détailler au long cours les particularités d'une île si attachante que je trépigne de l'impatience d'y passer quelques semaines, et peut-être y émigrer.
Le système scolaire, pour tenter l'allumage, doit être croquignolet, non ? Surtout avec des ressortissants dont le quatre-heure rappellerait le quatre-quarts, mais au lait de yak.


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