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Fantastique/Merveilleux
boutros : Passage du récif [concours]
 Publié le 17/03/14  -  11 commentaires  -  9732 caractères  -  70 lectures    Autres textes du même auteur

Les paroles d'une telle chanson enfantine paraissent absurdes. Le sont-elles vraiment ou faut-il chercher vers des origines lointaines pour en comprendre le sens ? Voici une tentative de recherche du sens perdu…


Passage du récif [concours]


Ce texte est une participation au concours n°17 : On connait la chanson ! (informations sur ce concours).



Souffle chaud du vent et des vagues de haute mer. Point du jour.

Terre !

À l’horizon, une courte frange de palmiers agités comme des plumeaux : nous atteignons enfin la côte palaouaise, après une longue navigation de haute mer. Bien avant l’aube déjà, sans l’aide des étoiles, le capitaine nous annonçait l’arrivée à l’île de Sonsorol. Comment fait-il pour trouver un atoll au milieu de milliers de milles carrés d’eau ? « On suit les senteurs de terre ferme », m’a-t-il expliqué. Quel nez !

Porté par une forte brise qui gonfle la voile triangulaire, le navire fonce droit vers la terre. Mais cette terre est interdite par la barre des vagues immenses qui s’écrasent sur le récif de corail.


Voix du capitaine : Faites sortir la patte droite !

Voix du second : Ho hisse !

Capitaine : Attention, l’eau monte à tribord !

Voix de femme (la mère) : Attention mon chéri, ça tangue.

Voix d’enfant : Oh maman, j’ai un peu peur.

La mère : Regarde mon chéri, devant nous : les brisants. On arrive au lagon, mais d’abord il faudra passer par-dessus le récif.

L’enfant : On va passer par-dessus ces énormes vagues ?

La mère : Mais oui, mon chéri. Notre navire est très gros, il les enjambera facilement.

L’enfant : Le lézard géant va porter le bateau ?

La mère : Oui, on l’appelle Brontonaute.

L’enfant : Oh maman, j’aimerais voir les jambes de Brontonaute qui sortent de la coque.

La mère : Bien sûr mon chéri. Penche-toi sur le bastingage, je te tiens.


Derrière la barrière d’écume, entre les marins et le rivage, le lagon invite au repos après une longue traversée. Il forme un anneau d’eaux peu profondes à travers lesquelles on voit les fonds sablonneux qui deviennent turquoise au soleil du matin. Ces lieux de douceur sont bien gardés. Aucun bateau de haute mer n’y peut pénétrer. À moins de sortir de l’eau pour passer le récif.


Capitaine : Faites sortir la jambe gauche !

Second : Ho hisse !

La mère : Attention mon chéri, ça tangue de l’autre côté.

L’enfant : Regarde par l’écoutille : on voir ses écailles vertes. Il remplit toute la cale ?

La mère : Mais oui, mon chéri. Il dort de tout son long d’un bout à l’autre de la coque.


L’enfant regarde par l’écoutille. La bête remplit toute la cale, y dort de tout son long, d’un bout à l’autre de la coque grinçante du navire.


Capitaine : Paré au réveil de Brontosaure ?

Second : Paré. Tonneau de café ouvert. Je chatouille la bête, cap’taine. Elle frémit.

Capitaine : Versez café !

Second : Je verse une louche sur le museau. Ça y est : gueule ouverte.

Capitaine : Envoyez le tonneau de café !

Second : Tonneau envoyé !


La bête s’ébroue, le bateau monte.


L’enfant : Maman, le bateau monte ! Brontonaute nous porte, il marche !

La mère : Tiens bien ma main.

L’enfant : Eh maman, les p’tits bateaux comment font-ils puisqu’ils n’ont pas la place pour un Brontonaute. Passent-ils aussi le récif en marchant comme nous ?


La mère (d’un air distrait, en scrutant la plage où déjà des silhouettes humaines s’agitent) : Ils le passent aussi.

L’enfant : Ont-ils dans leur cale des bébés brontonautes ?

La mère : Mais oui mon chou, tu as deviné. Ils ont des Brontonautes tout pareils au nôtre, mais petits, adaptés à la taille du bateau. Et quand les petits grandissent, on les met dans un plus grand bateau. Oh regarde, mon chéri, grand-maman est là qui agite les bras vers nous. Le récif est passé. Maintenant si tu veux saute à l’eau et nage vers la rive.

L’enfant : Oh maman les jambes de Brontonaute peuvent me servir de toboggan. Ça doit bien glisser, car ses écailles sont gluantes. Ak mo menguedoub !!! (Je vais nager, en palaouais.)


Le navire progresse à toute petite vitesse sur les hauts-fonds du lagon. La marée est basse, la coque racle le sable couvert d’herbes marines, l’animal ahane sous les cris d’encouragement du second. L’enfant, nageur vigousse, est déjà sur la rive ; il se jette dans les bras de sa grand-mère. Elle tient l’enfant serré sur sa poitrine en tournoyant. D’autres femmes braillent un chant de bienvenue au bateau en balançant des hanches somptueuses et des fesses énormes. Les paroles, en cette langue commune parlée seulement dans les îles isolées de la Micronésie, doivent être comiques car le capitaine et son second se tordent de rire.

Je ne m’étendrai pas sur la cérémonie de retrouvailles à l’île de Sonsorol, dont je n’ai pris aucune note étant donné les excès de nourriture, d’alcools et de fumées odorantes qui ne m’ont laissé qu’un vague souvenir de foules ondulantes ou assises autour de vastes filets de thon grillés comme des steaks, une vision de mains agrippées à des morceaux de cochon de lait à la broche, des bières encore des bières, des cigares de je ne sais quelle herbe suivis d’hallucinations telles que mes hôtes n’avaient plus têtes humaines mais bien des gueules d’animaux familiers, à commencer par le second pourvu d’une tête de reptile, qui rampait et portait l’enfant sur son dos.

Après une indispensable sieste, le mal de tête ne m’a pas empêché de rejoindre la mère et l’enfant pour la visite du ranch où sont élevés ces animaux éminemment utiles que sont les Bontonautes. Dans un paddock clôturé par une palissade de cocotiers entiers penchés l’un vers l’autre, croisés et liés par d’épaisses cordes, un troupeau d’individus adultes somnolent à l’ombre. Étendus sur le ventre, ils ont chacun la hauteur d’une maison de deux étages. L’éleveur nous accueille avec un grand sourire, en soulevant d’un doigt son chapeau de paille. Il est intarissable sur le sujet de ses bêtes :


– Voyez-vous, ce qui est le plus difficile, c’est de leur apprendre à dormir. Un Brontonaute doit dormir énormément. Quand nous allons d’un bout à l’autre de l’archipel, nous ne nous arrêtons que deux fois prendre de l’eau fraîche et des taros, à Eauripik et à Satawan. Avec un joli vent nous mettons deux à trois jours entre chaque escale. Sans vent ça peut être beaucoup plus lent… Ça fait de bien longs sommes, même pour un animal à sang froid. Nous avons donc sélectionné depuis des siècles les individus les plus placides, les plus paresseux, qui peuvent rester tranquilles pendant toute une traversée.


L’éleveur est bien lancé dans son explication ; je n’ai même pas besoin de faire des « uhum » ou des « ah bon ? » pour l’encourager. Je note en sténo et mon reportage s’écrit tout seul.


– Mais attention, continue-t-il, quand on aborde le récif, l’animal doit se réveiller dans l’instant où on a besoin de lui. Vous voyez le problème ? Imaginez que votre travail le plus pénible doive être accompli systématiquement au saut du lit ! Il y a de l’exploit dans ce que font les Brontonautes à peine leur tonneau de café avalé. Voilà pourquoi l’entraînement commence au sortir de l’œuf : venez, je vais vous montrer la nurserie. Les œufs sont sous ce monticule de sable chauffé au soleil. Vous voyez les bébés, là, longs comme la main ?


L’enfant : Que mangent-ils, s’il vous plaît monsieur l’éleveur ?

L’éleveur : Regarde mon garçon, dans ce coin : des biberons de café. Ces animaux sont nourris au café, parfois mélangé à des fortifiants, lait, miel, œufs de fourmis. Pourquoi le café ? Pour les rendre dépendants du breuvage. Tu sais ce que ça veut dire, dépendant ?

L’enfant : Ça veut dire qu’ils se pendent au café pour vivre ?… qu’ils s’y suspendent ?

L’éleveur : Tu ne crois pas si bien dire. Savais-tu que les Brontonautes descendent en partie d’une espèce de dragon ?

L’enfant : Oho, monsieur l’éleveur, les petits Brontonautes ont-ils des ailes ?

L’éleveur : Mais non, mon gros malin, s’ils en avaient ils s’envoleraient. N’empêche : sais-tu qu’il existe toujours une sorte de dragon vivant, bien plus connu que le Brontonaute ? Le dragon de Komodo, le plus grand lézard du monde car atteint de gigantisme insulaire. Même les zoologues en parlent. Mais laissez-moi vous montrer à présent le parc d’entraînement pour les petits.


L’éleveur nous emmène vers un bassin tout pareil à ces grandes fontaines rondes qu’on trouve au milieu des parcs publics. Sur l’eau verte voguent des bateaux à voile tout pareils aux jouets que les enfants dirigent depuis la margelle avec une baguette. Seule différence : de petites pattes dépassent de chaque côté des embarcations et elles s’agitent sur l’eau. Un jeune employé en salopette dirige la manœuvre avec un long et fin bambou.


L’éleveur : Voilà le jardin d’enfants. Les bébés brontonautes sont attelés dans la cale de ces frêles esquifs et s’exercent à enjamber la margelle du bassin. En récompense, disposés autour du bassin, des tonnelets de leur friandise préférée ; le café au lait condensé. Mais je vois que le soleil va se coucher, venez voir l’admirable coucher de soleil entre les écailles des plus vieux de mes protégés.

L’enfant : Monsieur l’éleveur, vous ne nous avez pas dit comment vous leur apprenez à dormir ?

L’éleveur : Mon cher enfant, songe à ce fait étrange : quand tu as de la peine à t’endormir, plus tu essaies de dormir, moins tu dors. Et c’est quand tu y penses le moins que le sommeil t’envahit. Est-il possible que ce soit un peu pareil pour les Brontonautes et pour toi ? On n’a pas eu besoin de t’apprendre à dormir, ni à marcher, ni à mâcher, ni à rire. Et pourtant il est possible d’apprendre à mieux dormir, mieux marcher, mieux mâcher, mieux rire, n’est-ce pas ? Mais il suffit : je ne peux pas te révéler tous les secrets du métier.


** ** **



La chanson, c'est « Maman les p'tits bateaux », auteur et compositeur inconnu.


 
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   Bidis   
17/3/2014
Je ne suis pas amatrice de la littérature fantastique en général aussi suis-je sans doute mauvais juge. Pourtant j’avais commencé à m’intéresser à cette histoire d’animal fantastique. Et puis, il n’y a pas eu vraiment d’histoire et l’animal pour moi a perdu peu à peu de son charme.
De plus, je n’adhère pas trop à cette forme entre théâtre et nouvelle.
De sorte que c'est trop difficile pour moi d'évaluer ce texte.

   senglar   
17/3/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Boutros,


Ah ! C'est génial ! Totale fusion de la comptine et de votre nouvelle ! Je crois que l'on ne pouvait pas mieux coller au sujet du concours (trop contraignant pour moi).

Jolie histoire de petit bateau où vous ne prenez pas l'eau c'est-à-dire où vous ne nous menez pas en bateau tout en menant très bien votre barque qui me semble ici un très gros boutre (ben oui quoi ;) ). Mouillage impeccable où la petite culotte est restée propre, voyage en enfance après un voyage en haute mer, coque posée sur cale sèche mais emplie de ragoûtants fûts d'Old Port.

Beau et gourmand comme un Bounty :)

Merci :)))

brabant

   dowvid   
17/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Fallait y penser. Une chanson d'enfant, quoi de mieux pour y aller du fantastique le plus déjanté ?
J'ai cependant trouvé le texte un peu long.
J'aurais préféré un événement, une aventure avec le Brontonaute pour se sortir un peu de la comptine, mais c'est bien trouvé.
Une coquille là : "...par l’écoutille : on voir ses écailles vertes..."

   Anonyme   
17/3/2014
Salut boutros

"Maman, les p'tits bateaux
qui vont sur l'eau
ont-ils des jambes ?"

Votre réponse est résolument affirmative

"Mais oui mon gros bêta
même qu'on l'appelle le Brontonaute"

Ex-voileux, j'ai adoré cette invention qui permet de résoudre les problèmes du mouillage forain. Il suffit de sortir les guibolles du bateau pour aller se poser hors de portée des vagues. C'est comme l'oeuf de Christophe Colomb, il suffisait d'y penser.
Vous devriez déposer un brevet et prendre contact avec un chantier nautique.

Cerise sur le gâteau, vous maniez la plume aussi aisément que l'innovation nautique.

J'ai adoré cette nouvelle qui exploite astucieusement le règlement du concours.

Bravo boutros et doublement merci. Pour le plaisir de la lecture et les fantasmes maritimes qu'elle a fait jaillir dans ma caboche de vieux mataf.

   Pepito   
17/3/2014
Bonjour Boutros,

Début tonitruant, même si je ne suis pas fan de théâtre lu. C'est beau, magique, plein d’entrain, on s'y croit... Puis cela tourne à la visite guidée (et ennuyeuse) d'un quelconque élevage de bestioles.

Bon ben, le début reste en tête, c'est le principal.

Pepito

   Acratopege   
17/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Jolie interprétation de la chanson qui a réjoui l'enfance de beaucoup! L'écriture est vive comme les alizés, ce qui fait passer sans peine les passages théâtraux un peu artificiels au premier abord. J'ai bien aimé la position du narrateur observateur discret qui ne paraît que très lointainement impliqué dans l'histoire. Ainsi sont les journalistes? Cette position du narrateur en double de l'auteur m'a évoqué certains récits de J. Conrad, si je ne m'égare pas. La fin, avec la description de l'élevage des brontonautes, m'a fait penser à Henri Michaux, qui écrivait pourtant dans un tout autre registre. Merci donc pour ce voyage au pays de l'enfance et les associations littéraires qu'il a entraînées en moi.

   Ninjavert   
22/3/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Une nouvelle sympathique et pleine d'imagination :)

Ça reste un peu plat à mon goût : sans sombrer dans d'inutiles péripéties, il m'a manqué quelque chose à découvrir, le mystère des Brontonautes étant dévoilé dans les toutes premières lignes.

Les brontonautes semblent n'être un secret pour personne (pas même pour l'enfant qui, s'ils s'en émerveille, connaît leur existence depuis toujours, semble-t-il). Partant de là, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, entre étude sociologique des peuplades de Micronésie, le documentaire animalier sur les brontonautes, ou un tout autre but poursuivi par notre narrateur et connu de lui seul... au final, j'ai l'impression de n'avoir rien vraiment eu, tout étant esquissé trop rapidement pour que je m'y attache. L'élevage des Brontonautes est le plus détaillé, et le mode de vie de ces gros lézards est plutôt bien vu d'ailleurs, mais comme Pépito je l'ai trouvé un peu longuet. Disons qu'il n'apporte pas grande chose : leur mode d'alimentation, de sommeil ou d'élevage -s'il est bien décrit- n'apporte rien à la caractéristique principale de l'animal connue depuis le début : il dort dans la cale et se réveille au goût du café pour franchir les récifs sur ses petites pattes.

J'aurais été plus pris par une histoire un peu plus mystérieuse, teintée d'une Micronésie inaccessible, dont personne sauf les palaouaisiens (?) ne parviennent à franchir les récifs. Et qu'au terme de l'enquête menée par notre journaliste-sociologue, on découvre l'existence de cet animal aussi mystérieux que fascinant : le Brontonaute. Structure peut être plus racoleuse, certes, mais qui aurait maintenu une sorte de suspens qui m'a manqué ici.

Pour autant, le texte est bien écrit et se lit agréablement. Je me suis régalé de certaines tournures ("une courte frange de palmiers agités comme des plumeaux"), ou encore tout le paragraphe dans lequel le narrateur rapporte ses souvenirs embrumés de fête et de festins.
Les dialogues, comme le ton des différents protagonistes, sont également justes.
Mais je ne suis pas non plus un grand fan de théâtre lu (et je n'en ai ici pas trop vu l'intérêt), aussi ais-je été pas mal dérouté, (et surtout rebuté) par la forme des dialogues.

Ce passage notamment :

"La mère : Mais oui, mon chéri. Il dort de tout son long d’un bout à l’autre de la coque.

L’enfant regarde par l’écoutille. La bête remplit toute la cale, y dort de tout son long, d’un bout à l’autre de la coque grinçante du navire."

Je ne saisis pas l'intérêt de la redondance, qui est pourtant à priori voulue, vu que la phrase de la mère est reprise mot pour mot. Certes, d'un côté on a ce que dit la mère, de l'autre ce que voit l'enfant. Mais c'est le genre de lourdeurs qui m'ont gênées à la lecture.

Pour finir, l'histoire est mignonne, le parallèle avec la chanson enfantine est bienvenu et respecte parfaitement le thème du concours.

Je note un peu sec, désolé, mais j'avoue que malgré de bonnes trouvailles et une écriture maîtrisée, je me suis ennuyé.

Merci en tout cas pour cette découverte du Brontonaute et de se Micronésie natale :)

   fergas   
23/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Donc, grâce à Boutros, on sait maintenant de source sure que les bateaux ont des jambes. Ma grand-mère me le disait quand j’étais tout petit, mais je n’en étais pas convaincu.
Les dialogues sont concis et plaisants. Les questions de l’enfant sont naturelles et touchantes.
J’aime bien quand l’éleveur explique que les bestioles les plus feignantes sont les meilleures.
L’idée du tonneau de café, et la manière de l’administrer « à la louche » sont de vraies trouvailles.
Il n’y a pas vraiment de chute, mais on sort du texte tout naturellement grâce à la pirouette des « secrets du métier ».

   costic   
26/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour !
Un parfum d’îles sous le vent et une enfantine douceur, inondent la nouvelle.
J’ai bien aimé ces explications (enfin je comprends la signification de cette chanson quelque peu énigmatique !). Il y a également beaucoup de légèreté et de gaité : c’est agréable ! J’ai imaginé des paysages tahitiens. Les précisions techniques me paraissent rigoureuses et n’altèrent en rien un côté merveilleux, aérien de cette interprétation particulière d’une comptine partagé par tous. Un réjouissant et maitrisé retour sur le monde fantastique de l’enfance.

   Anonyme   
26/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Boutros,

Ici le concours ne semble être qu'un prétexte pour laisser libre court à ton imagination débridée et joyeuse. Elle même servie par une écriture débordante qui joue avec les images enchantées comme un feu d'artifice, ça pète dans tous les coins ! :))
C'est dans la ''cérémonie des retrouvailles'', que j'ai le mieux humé la frénésie jubilatoire qui semble être la tienne au moment d'écrire cette loufoque fantaisie.
J'aime bien aussi la manière dont tu fais l'apologie de la fainéantise, comme le dit Fergas.
Le mystère, ou tout au moins, le suspens, ne m'a pas manqué, car faire déconnecter quelques minutes hors du quotidien, embarquer le monde sur les flots de l'enfance : voilà tout l'intérêt de cette histoire !
Une traversée réussie pour moi.

merci

Cat

   aldenor   
28/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La première partie déborde d’humour et de fantaisie. J’ai beaucoup aimé les dialogues pleins de vivacité.
Ensuite, je suis d’accord avec le commentaire de Pepito, ça tourne à la visite guidée. L’intérêt baisse.
Et puis, la situation du narrateur est confuse ; brusquement il est là à faire un reportage. Mais on ne comprend pas qui il est, ni pourquoi on a besoin qu’il soit là.


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