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Réalisme/Historique
hersen : Un haricot dans le Cosmos
 Publié le 06/06/19  -  14 commentaires  -  4559 caractères  -  147 lectures    Autres textes du même auteur

Savons-nous tant de choses ?


Un haricot dans le Cosmos


La vieille dame ne regarda même pas mon doigt, mais elle me fixa droit dans les yeux. J'en ressentis une certaine gêne, comme si elle fouillait dans mes propres contrées dont j'ignorerais tout.


Je commençais à me tortiller sur ma chaise et à regretter d'être venue quémander ce service. Mais sa réputation populaire dans le milieu campagnard m'avait semblé si inoffensive que je m'étais décidée à lui rendre visite. Pour voir.


Je perdais son regard souvent, me trémoussant beaucoup, tandis qu'elle ne me lâchait pas. Ses yeux, enfoncés dans son vieux visage ridé, étaient inquisiteurs, mais neutres : ni malveillants, ni bienveillants. Je perdais au fil des minutes cette sensation désagréable d'être jugée et qui me faisait hésiter à rester. Elle me sondait, plutôt. Allant trifouiller au fond de mon âme ? Me vinrent alors en mémoire des histoires de sorcellerie par des esprits malfaisants. Après tout, l'endroit qu'elle habitait, vieux, pauvre et sale, prédisposait largement à faire courir l'imagination ! Des chats partout, plein la maison, qui sautaient sur les meubles et miaulaient de temps à autre, ne me rassuraient pas. Je n'avais qu'un pas à faire, virtuel, pour les assimiler au caractère ésotérique de la guérisseuse.


L'unique fenêtre de la pièce laissait passer une faible lumière. Non pas qu'elle fût si sale, mais un gros figuier dans la cour l'obstruait en grande partie. Je voyais donc mal les détails de la pièce et jugeai que c'était sans doute une bénédiction, car à elle seule, l'odeur à la fois lourde et rance ne présageait pas d'un lieu bien tenu.


Dans cette pénombre, je supposais tout ce qu'elle pouvait entreposer d'herbes, de potions, d'onguents malodorants. C'est à cette idée d'une pâte sentant mauvais à mettre sur mon doigt pendant des lustres que j'ai vraiment eu envie de partir, la nausée me venant.


Je ne vis pas qu'elle avait avancé sa main pour la poser sur mon genou. Je sursautai. La peur me prit, tétanisante. J'étais sûre qu'elle allait commencer un rite, que je perdrais mon âme à soigner mon doigt et déjà, je me résignai, que dis-je, j'espérai qu'un chirurgien me conseillât de le couper, afin d'en finir une fois pour toutes et de ne pas laisser mon âme partir à vau-l'eau, avec tous mes doigts, certes, mais dont les actions me seraient indépendantes, commandées par une entité obscure.


Je transpirai abondamment et sentis une goutte rouler dans mon dos. J'observai alors sa main, une main fine, que je m'attendais à voir décharnée, crochue, aux ongles sales. C'était une main magnifique, à la peau lisse et rosée, aux ongles courts et propres. Cette vue me redonna une faible confiance et j'osai lever les yeux vers la sorcière, qui me sourit.


Ce n'est rien, me dit-elle, il faudra suivre scrupuleusement mes instructions et ensuite vous en serez débarrassée.


Ma curiosité, plus que mon désir d'en finir avec mon problème, me fit rester. À cet instant, peut-être à cause de cette jolie main posée sur moi, j'étais prête à tout. À tout gober, me dis-je au fond de moi, mais j'écartai cette idée.


Je l'avais mal écoutée, perdue dans mes pensées, et quand je revins à elle, elle me parlait du puits. Au fond du puits, disait-elle. Mon angoisse alors ressurgit, je n'allais pas me jeter dans un puits pour me soigner !


A-t-elle vu mon trouble, ma peur ?


Elle m'expliqua que l'Univers est dans toute chose, qu'il se partage en d'infinies particules, comme tous les poils du chat qui font sa fourrure, me dit-elle, qu'un vienne à manquer ne change ni le pelage, ni le chat. Elle me dit que le Cosmos était habillé de couleurs inconnues des hommes et pourtant, cela ne nous empêche pas d'en faire partie, d'être reliés entre nous, par la Terre et l'Eau.


– Voilà, me dit-elle, vous faites ainsi que je vous ai dit, elle disparaîtra sans même que vous vous en rendiez compte.


Cette fin abrupte me ramena sur Terre, car j'étais encore perchée dans le Cosmos à chercher toutes ces couleurs qu'elle venait de me dire.


– Euh, pardon, je n'ai pas bien saisi : est-ce que je dois vraiment me jeter dans un puits, ou bien est-ce une métaphore ?


La vieille soupira.


– C'est toujours pareil, avec les sceptiques comme vous, vous n'écoutez rien, vous compliquez tout. Alors je recommence : vous prenez un haricot sec, vous le fixez sur la verrue avec un sparadrap et vous le gardez toute la nuit. Au matin, vous jetez le haricot dans un puits.

– Et ça va marcher ? ne pus-je m'empêcher de demander, les yeux ronds d'incrédulité.

– Avec vous je ne crois pas, dit-elle, amusée.


 
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   plumette   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
ce que j'ai aimé dans cette brève nouvelle c'est la capacité de la narratrice à nous faire partager son incrédulité, ses doutes, sa méfiance, son inquiétude, son ambivalence à l'égard de la "guérisseuse". Ces sentiments ne sont pas toujours explicites et c'est ce qui est intéressant, ils sont délivrés grâce au regard que la narratrice porte sur le décor et à ce qu'elle ressent dans le contact avec cette femme.

Alors qu'elle ne croit pas trop à cette médecine parallèle , elle est soudain prise d'une peur irrationnelle et enfantine avec des image de sorcellerie, ce qui est finalement assez paradoxal!

j'ai bien aimé l'écriture et j'ai pu me facilement me projeter dans cette histoire.

Bonne continuation

Plumette

   Corto   
21/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle histoire.

La description des lieux est précise, amenant le lecteur à partager le sentiment de la jeune femme qui ne se sent pas très à l'aise.

A vrai dire son mal être vient autant du décor peu appétissant que de sa culpabilité/incrédulité devant la guérisseuse.

"Dans cette pénombre" on participe à l'angoisse qui monte chez cette jeune femme qui transpire jusqu'à sentir "une goutte rouler dans mon dos". Le suspense est bien rendu.

L'ambiance est relancée avec "Je l'avais mal écoutée, perdue dans mes pensée, et quand je revins à elle, elle me parlait du puits".

Le dénouement tout simple qui vise à soigner une verrue est comme un clin d’œil à la fin d'une farce faite au lecteur qui a eu peur...pour bien peu de chose.

Bien joué d'autant qu'on finit par comprendre que le titre est lui-même une boutade !

   Mokhtar   
25/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Merci Oniris de classer les nouvelles par style. Car, avec ce titre, j’ai failli me sauver comme je le fais à chaque fois que je renifle de la SF. Ce qui aurait été dommage (pour moi, s’entend).

Assurément, la vieille mise beaucoup sur l’effet placebo. La guérison dépend beaucoup de la foi que l’on a en la thérapie. Le miracle ne peut se produire que si la conviction du patient n’est altérée d’aucune ombre de scepticisme. Théorie bien pratique pour le prescripteur qui peut toujours se dédouaner, en cas d’échec, en invoquant des traces de perplexité chez le jobard. « Croyez en moi et vous serez guérie… », c’est presque bibique. « Doutez », et c’est la fin des haricots.

Le texte plante bien le décor, avec ce qu’il faut de décors sordides et de chats, avec le fin portrait de la guérisseuse psychologue. L’histoire, teintée d’un humour sous-jacent, s’avale comme du petit lait, sans un instant de lassitude ou de distraction. La qualité de l’écriture y est pour beaucoup.

La vieille n’était pas une vraie sorcière. L’irrationnel ne passera pas. Tant pis. Les enfants ne croiront plus aux contes de fées, et les poètes ne chercheront pas de couleurs nouvelles dans le cosmos.

Merci pour ce bon moment de lecture.

Mokhtar, en EL.

PS : Si la médication vaut pour les verrues dans les textes, mon puits risque de devenir rapidement une cassole.

   in-flight   
6/6/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a deux temps dans ce récit:

- avant la vision de le "main magnifique, à la peau lisse et rosée, aux ongles courts et propres.": ambiance crasse, sentiment de méfiance.

- après la vision de cette même main: la narratrice se laisse prendre au "jeu", accorde sa confiance à la parole de la "jolie sorcière".

Je ne peux donc m'empêcher d'y voir un clin d’œil à nos vies quotidiennes chargées de marketing, qu'il soit dans les biens de consommation, dans la politique, dans les services... Et nous voilà prêts à gober les crèmes anti-rides! les lendemains qui chantent! les "grands soirs" ! (qui se terminent en "petits matin blêmes" pour citer Paul Ariès), les photos d'agences de voyage qui déforment la réalité...
Le texte me semble porteur de ce message: parce que cette main est magnifique, la narratrice va même jusqu'à accepter l'idée de se jeter dans un puits. Or, à priori, la sorcière, beaucoup plus rationnelle, n'a parlé que de "jeter le haricot dans le puits"

Avec ma grille de lecture, je trouve la chute un peu hasardeuse et rapide, peut-être as-tu juste voulu montrer que nos sociétés hyper rationnelles ont mis à mort les dernières croyances ancestrales.

   poldutor   
6/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour hersen,
Jolie petite nouvelle qui commence dans un décors impressionnant voire inquiétant,l'angoisse de l’héroïne se transmet au lecteur, on craint quelque acte de sorcellerie médiévale, il y a tous les ingrédients de l'antre de la sorcière : la vieille femme aux yeux enfoncés et sans doute perçants, la masure obscure et jusqu'aux chats, animaux fétiches des mages ; puis on bascule dans la douceur, la beauté de la main...
Vient ensuite l'explication ésotérique incluant le Cosmos, pour finir sur note presque humoristique : la patiente souffre d'une simple verrue qu'on soigne avec un haricot sec, bon remède de grand mère.
La chute est amusante.
J'ai bien aimé.
Cordialement.
poldutor

   Cairote   
6/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un joli petit texte, bien construit, qui se moque gentiment des croyances et pratiques ésotériques (lesquelles on ne retrouve pas qu’à la campagne, loin de là !).
Quelques faiblesses à mon avis : deux temps qui me semblent inappropriés (le passé composé dans « que j’ai vraiment eu envie de partir », le passé simple dans « je transpirai abondamment »), et certaines expressions pas très heureuses (« une faible confiance », « ces couleurs qu’elle venait de me dire »). De belles trouvailles aussi : « je perdrais mon âme à soigner mon doigt ».
Le style est alerte, on ne s’ennuie pas !

   senglar   
6/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour hersen,


Nous avons tous nous nos guérisseuses de petits (vaut mieux éviter les gros) bobos, aussi diseuses de bonne aventure et ravaudeuses de peines de coeur. Ce que j'ai aimé dans ta courte et vive nouvelle, c'est la peur de l'héroïne, ici une impétrante, qui s'impressionne elle-même victime d'un cinéma immémorial qu'elle se complaît donc à tourner, mais c'est surtout la chute qui me ramène en m'y plongeant (plouf ! suis tout mouillé !) à la bobologie alors que je m'attendais à un mal plus abyssal et son remède de cheval : couper le doigt, la main, le bras et le porter en sautoir toute une nuit de pleine lune et une nuit sans lune du tout. J'ai bien aimé ce décalage burlesque de la verrue au haricot au puits perdue.

Nous avons tous nos guérisseurs de petits bobos, ... ... et ... . La mienne demandait une pièce de 10 Francs (c'était il y a longtemps et il n'y en avait pas beaucoup des pièces de 10 F à cette époque-là) qu'elle frottait sur la verrue en marmonnant une prière, bien sûr elle gardait la pièce après en plus de ses émoluments.

Et... je crois que tu ne me contrediras pas, haricot ainsi que pièce, la verrue disparaissait !

:)))


senglar en Brabant

   Davide   
6/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour hersen,

Un suspense bien distillé, et qui commence par ce titre, fantaisiste à souhait. On navigue adroitement entre plusieurs registres qu'on pourrait croire inconciliables, le réaliste et l'(humour) absurde.
Oui, car il y a quelque chose de tendrement "drôle" - et d'attachant - chez cette narratrice perdue dans sa tête, dont les yeux furètent les moindres recoins de cette pièce sombre et quelque peu inquiétante.

Je parlais de suspense, car, au fur et à mesure de ma lecture, je n'arrêtais pas de me demander ce que notre héroïne était allée faire dans ce "pétrin", attendant impatiemment la chute de l'histoire...
Rien de bien original, dans ce dénouement, pourrait-on lancer un peu trop hâtivement.
Peut-être, mais il a le mérite d'éclairer l'histoire sous un autre angle et d'inviter le lecteur à s'amuser de toute la scène, de tout ce qui a été exprimé jusqu'alors. C'est pour ces deux raisons que je trouve cette fin habile.
Et je dois l'avouer, cette réplique m'a bien fait rire :
"– Euh, pardon, je n'ai pas bien saisi : est-ce que je dois vraiment me jeter dans un puits, ou bien est-ce une métaphore ?"

Un texte léger, drôle et inventif, qui se lit facilement, porté par une écriture bien élégante.

Merci hersen,

Davide

   papipoete   
7/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour hersen
mais qu'a-t-il donc ce doigt, pour que l'héroïne en vienne à consulter une sorcière, chez qui ça empeste, où l'on ne sait où s'assoir tant les chats monopolisent les chaises ?
Et puis, elle fait si peur !
NB du début à la fin du récit, on pense qu'une potion est en train de mijoter sur le feu, avec queues de rats et bave de crapaud ! Mais rien de tout cela, une humble femme simplement aux pouvoirs échappant à la médecine !
La fille au doigt énigmatique n'a qu'un tort, c'est de consulter " sans croire " et la guérison grâce à ce haricot sec posé sur le bobo, n'a que peu de chances d'aboutir !
" croire, c'est déjà guérir un peu... "
Un texte qui se lit aisément, d'une part grâce à la saynète se déroulant dans ce gourbi mystérieux, et la longueur du récit non dissuasive !

   hersen   
7/6/2019

   Donaldo75   
8/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour hersen,

J'ai trouvé ce texte inégal, certes, mais avec un vrai ton, un peu d’humour et parfois de la poésie . J'ai eu du mal à entre dans l'histoire, au début, alors que la narration est plutôt réussie. Pourquoi ? Peut-être parce que le style n’est pas toujours au top même si ça passe au final.

Que dire de la chute ?
Juste grandiose.
J'en ai rigolé comme jamais.
Bravo.

Don le Sicilien.
(così è la vita)

   Anonyme   
10/6/2019
Je commence à me faire à l’idée que les textes de Hersen ne sont pas écrits par l’auteur, mais par le lecteur. Hersen lui donne juste quelques mots, quelques phrases tout de même, et au lecteur d’écrire ce qu’il peut avec ce matériel et son propre vécu, sa propre intuition.

Alors, d’abord, je me suis marré en lisant la dernière réplique de la sorcière. Je suis allé voir la catégorie, mais non, il ne s’agit pas de « humour/détente ». Bigre, ça doit être autre chose. Bah, après tout, lorsqu’on s’est marré, c’est qu’on est déjà récompensé pour le temps qu’on a pris à lire.

Je repars donc pour une seconde lecture…

Bon, déjà, on comprend quand même bien, je crois, que l’affection dont souffrirait la narratrice n’a pas la moindre importance. D’ailleurs, elle n’est jamais nommée (sauf à la toute fin) et encore moins décrite, ce qui est bien vu. Mais il y a tout de même ce doigt. On aurait pu simplement évoquer une affection et carrément omettre de préciser l’endroit affecté, et je fais confiance à l’auteur et à sa capacité à assumer l’omission de tout ce qui doit être omis. Mais il y a ce doigt, donc, et bien présent puisque c’est le premier élément présent dans le texte, avec la vieille dame. D’ailleurs, il est dit que celle-ci ne regarde même pas le doigt. Ce doigt aurait-il alors une valeur symbolique, qui n’existerait d’ailleurs que pour la narratrice et aucunement pour la sorcière ?

Bon, je continue de rassembler quelques éléments… Je remarque que la sorcière parle et que la narratrice n’écoute pas. Ensuite, un élément de vocabulaire qui m’a choqué de prime abord :
« Ses yeux, enfoncés dans son vieux visage ridé, étaient inquisiteurs, mais neutres » :
J’ai dû faire beaucoup d’effort pour ne pas y voir de contradiction et, pour être tout à fait honnête, ne suis pas certain d’y être totalement parvenu :) Je crois comprendre que les yeux cherchent à percer l’être pour y trouver une vérité, mais qu’aucune hypothèse n’est d’emblée privilégiée. C’est ça ? Bah, oui, c’est ça, puisque que c’est précisé de plusieurs façons ensuite ;-)
Surtout, juste après (ce qui, je le suppose, n’est pas innocent), on trouve des phrases comme « Me vinrent alors en mémoire des histoires de sorcellerie par des esprits malfaisants. Après tout, l'endroit qu'elle habitait, vieux, pauvre et sale, prédisposait largement à faire courir l'imagination ! [..]» A l’inverse de la sorcière, la narratrice n’est pas inquisitrice, mais elle n’est pas neutre.
Je note également que le peu de clarté ne permet pas à la narratrice de bien voir et qu’elle se trouve ravie de ne pas le pouvoir parce que, dans le fond, elle ne le veut pas.
Je note que la narratrice préférerait encore confier pour le perdre son doigt à quelqu’un de bien cartésien, un chirurgien, plutôt que de le confier au mystère.
La curiosité de la narratrice est plus forte et elle reste, mais n’écoute toujours pas. Le coup du puits, c’est marrant :)
Bon, et maintenant que j’ai rassemblé tout ça, j’en fais quoi ? :)))
Tiens, je repense subitement à ce doigt. Alors là, j’ignore pourquoi, mais l’autre doigt qui me vient à l’esprit, c’est celui de la Chapelle Sixtine, ou l’un des deux doigts plus exactement, celui de l’homme.

Arrgggggghhh, je crois que je viens de télescoper deux trucs (télescoper, c’est pour la cohérence sémantique avec le cosmos): ton texte et celui de Wancyrs paru récemment. Une épée, c’est vraiment une épée ou bien une métaphore ? :) En tous cas, un haricot, c’est plus rigolo qu’une épée.

Et voilà, c’est bien ce que je disais au début : j’ai fini par écrire un truc plus long que le texte lui-même :)))
Bon, maintenant, je m’en vais lire les autres coms pour confirmer que j’ai bien déconné (en attendant impatiemment l’ouverture d’un fil que ne manquera pas d’ouvrir Hersen) et je vais me coucher parce que je suis épuisé :)))


Ah oui, c’est pas tout à fait fini… je suis contrarié par la conjugaison dans cette phrase (par le conditionnel, pour être plus précis… à moins que ce ne soit par l’adjectif possessif) : « J'en ressentis une certaine gêne, comme si elle fouillait dans mes propres contrées dont j'ignorerais tout. » Mais il s’agit là d’une affaire de coupeur de cheveux en quatre, que je ne suis même pas certain de pouvoir exprimer correctement, et je ne veux pas encombrer ce com. Ce sera peut-être pour le fil s’il y en a un.

   Anonyme   
10/6/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Hersen,
Voilà, je suis désolé de le dire mais je n'ai pas aimé.
Rien d'original dans cette nouvelle, rien chez la sorcière, ou la vieille qu'on aimerait nous faire prendre pour une sorcière, même cette angoisse, l'odeur, les chats, la saleté, le noir de la pièce, même cette idée que l'Univers est en toute chose (forcément puisque c'est l'Univers qui est le support de tout ce qui existe, jusqu'à preuve du contraire.) Rien sur ce doigt qui soit si important pour qu'on en fasse le moindre plat, ni le début d'une maigre histoire où rien ne se passe.

Encore désolé.

   BaronDysnomia   
24/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le titre fait plus penser à de l'humour absurde qu'a autre chose^^

Le mot "contré" ne me semble pas approprié pour décrire l'esprit humain.

J'ai l'impression qu'il manque un "de": je supposais DE tout ce qu'elle....." ?

Comme disait quelqu'un: "Si ta main t’entraîne en enfer: coupe-la !"

La chute est très bien, et le sujet est original :-)
Par contre, est-ce vraiment réaliste... Je m'interroge....

Est-ce que les couleur inconnues du cosmos sont une référence à "la Huitième Couleur" ?

(Le haricot aurait très bien pu être remplacé par un granule d’homéopathie^^)


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