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Sentimental/Romanesque
LEVENARD : Les petites annonces
 Publié le 14/08/10  -  8 commentaires  -  10137 caractères  -  87 lectures    Autres textes du même auteur

Cœur obstiné.


Les petites annonces


C’était devenu un jeu entre nous, quoiqu'un peu cruel.

La première fois que nous avions reçu ce type de journal d’annonces gratuit, je m’étais vraiment exclamée devant ces étonnants rendez-vous lancés contre tous les hasards. Jamais il ne me serait venu personnellement à l’idée que ce genre de bouteilles à la mer pouvaient un jour échouer à bon port, et donc, jamais je n’en aurais lancé, et cela me troublait.


Ça me paraissait étrange, relever d’un espoir auquel moi, il ne me serait jamais arrivé de croire. Tant de foi me stupéfiait et m’intriguait à la fois.

J’en étais déboussolée, peut-être chagrinée aussi, car j’y voyais tant de peines perdues… J’en ai parlé bien évidemment à Gérard, qui calé dans le fauteuil s’en était pris à du courrier plus conséquent, dès qu’il a eu relevé le nez de nos factures et de nos états bancaires.

En un tour de main, si j’ose dire, il avait fait le point et retourné la situation.

La belle blonde rencontrée au volant d’une CX le jeudi 17 place du Marché et qui n’arrivait pas à se garer, que désirait revoir ce cadre supérieur encore jeune et disponible de cœur, pour Gérard, c’était tout bêtement un « rancart » ouvert à quiconque (« quelleconque », précisa-t-il même l’index levé) avait envie de tenter l’aventure. Une façon comme une autre – seulement plus élégante car elle s’annonçait sous le masque du coup de foudre et de la sentimentalité, mais sûrement aussi plus hypocrite – de lancer un avis de recherche en partenariat pour ébats amoureux.

Je devais bien convenir qu’il y avait certainement du vrai dans son analyse, et que cela venait corroborer ma première impression que le moyen était si aléatoire pour retrouver sa chacune qu’il s’agissait bien en fait sans doute de trouver plus simplement une « quelleconque ».

Ma foi, prime au premier ou à la première au rendez-vous, le rappel d’un souvenir touchant seulement pour le décorum, pour la façade, la frime, en simple signe de connivence, de ralliement, en guise de mot de passe…

Cela brisait mon exaltation tout de même. Cela m’atterrait.


Moi, j’aurais aimé que les gens soient assez fous pour échafauder leur vie ainsi, sur une rencontre fugace, et pour partir alors sans plus de retenue en quête de l’âme sœur à peine entrevue.

À y réfléchir un tout petit peu, je me rendais aux arguments de Gérard, mais j’aurais bien voulu tout de même dans ce naufrage sauver quelques passagers, pouvoir accorder quelques brevets de sincérité.

Gérard démontait tout ! Avec humour, drôlerie même, mais au fond, sauvagement, sérieux dans ses exercices appliqués de cynisme domestique. L’enjeu devint vite pour lui de trouver pour chaque annonce une façon nouvelle de la tourner pour en extraire le message cru et sans ambiguïté qu’il était supposé contenir.

Ces poulets télégraphiques devinrent une lecture fréquente pour moi – pas régulière toutefois, j’avais souvent mieux à faire – que je soumettais à Gérard dans l’espoir vague qu’il resterait un jour muet devant l’évidence d’une véritable histoire de cœur, devant un souffle sacré d’amour vrai.

Cela l’amusait un peu, puis l’agaçait sans doute, encore que c’était plutôt mon obstination à ne pas vouloir me rendre une fois pour toutes à sa définitive théorie de la motivation uniquement salace de ces annonceurs qui finissait par l’exaspérer.

Nous ne passions pas notre temps à cela, certes, mais je ne sais pourquoi, j’y revenais, cherchant peut-être aussi de lui comme un signe de tendresse à mon égard, de m’accorder que le monde puisse ressembler un peu à l’image que je m’en faisais.


Je me souviens bien sûr tout à fait particulièrement de ce mardi-là.

Gérard, à son habitude, s’était installé dans le canapé pour prendre connaissance du courrier, me tendant les fameux journaux, « écrins de mes délices ».

Une rapide revue des propositions immobilières, des rares et laconiques rubriques, des occasions de ventes diverses, des offres d’emploi et que sais-je encore, me conduisit aux pages des « annonces-rencontres ». Je ne saurais expliquer pourquoi, malgré le déroulement immuable de nos confrontations qui finissaient par devenir pénibles et dont je ne connaissais que trop la conclusion, j’en vins une fois de plus à rechercher l’annonce miracle où prendre Gérard à témoin, ou plutôt en défaut.

J’avais acquis comme un sens particulier pour le repérage. Un coup d’œil global, sans lecture véritable, me suffisait pour accrocher quelques mots, saisir la tonalité générale d’un message, sentir s’il présentait ou non quelque caractère utile à ma cause.

Il me serait difficile de dire quand je compris, mais mon regard s’attacha aussitôt, et je sus avant d’avoir littéralement lu. Ce premier sentiment confus se confirma lorsque je repris la lecture mot à mot.


« Tu étais le 26 à la terrasse du « Palais » avec une amie et son mari. Tu venais de voir « L’Amant ». Tu portais une robe jaune. Je serai la semaine prochaine chaque soir, entre 17 et 18 h, près de l’Ours de Pompon. Je te reconnaîtrai. »


Je revoyais la scène. Allez savoir pourquoi, Gérard s’était trouvé installé auprès de Liliane lorsque nous avions été prendre une glace après la séance de cinéma. On pouvait penser effectivement qu’ils formaient un couple.

Enfin, le problème n’était pas là, la femme en robe jaune, c’était moi !

J’entrevoyais bien sûr que c’était la preuve que tout n’était pas que basses manigances, qu’il y avait bien des messages correspondant à de véritables recherches… Mais j’étais surtout complètement paniquée, ayant, dans un saisissement soudain réalisé que rien matériellement ne m’empêchait de répondre à cet appel, et que j’en avais furieusement envie.

Gérard ne rentrait jamais avant 18 h 30 en semaine, je finissais de travailler à 17 h 30.

Aurait-il eu à connaître un retard de ma part, qu’il ne s’en serait d’ailleurs guère étonné, et que j’aurais toute facilité pour trouver mille et un motifs plausibles pour l’expliquer.

Aucune aventure amoureuse ne me tentait, non. C’était la curiosité qui m’assaillait. À quoi et comment pensait un être qui manifestait une telle confiance ? Je n’avais aucune peur non plus. Dans la mesure où cet homme espérait voir venir à lui sur ce simple appel quelqu’un pour qui il demeurait jusqu’alors un parfait inconnu, il me semblait qu’il ne pouvait compter que sur sa loyauté, sa pureté, son innocence, pour vaincre d’emblée la suspicion et le trouble que ne pouvait manquer de ressentir « l’élue ».

C’est cet homme-là, qui plaçait son amour au-dessus des conventions, et si haut qu’il le croyait capable d’un miracle qu’il m’intéressait de rencontrer. Je sentais aussi comme un devoir de fraternelle compassion de ne pas le décevoir tout à fait en faisant le geste de venir lui témoigner de vive voix ma compréhension, mon approbation de la vision du monde que contenait implicitement son comportement.

Je voulais répondre à sa démarche par une honnêteté totale à son égard, lui apportant sans doute une déception, mais je le sentais homme à apprécier mon geste et à y trouver une part de réconfort.

J’étais certaine que nous nous sentirions très proches intellectuellement, que ce serait un intermède de douceur auquel – et je le savais dès lors avec certitude – il n’y aurait pas de suite.

Son élégance et sa détermination m’apparaissaient toujours plus. La science de Gérard m’avait appris à lire entre les lignes. Ici, aucun signe de reconnaissance : « Je te reconnaîtrai » écrivait-il. Il faisait donc en sorte de ne pas exposer celle qui se rendrait au rendez-vous à l’attention de quiconque qui, ayant lu cette annonce, y viendrait en voyeur ou avec tout autre intention. Pas de lieu précis sur lequel focaliser les attentions malhonnêtes : près de l’Ours de Pompon. Cet ours de pierre, campé face à l’une des entrées d’un parc de la ville, régit une esplanade de parterres de fleurs et de gazon où s’offre une dizaine de bancs aux promeneurs. À toute heure du jour, et plus précisément en fin d’après-midi, sans parler d’affluence, il y a là suffisamment de monde pour qu’aucune présence ne paraisse insolite.

Il suffirait d’être là, toute autre initiative viendrait de lui…


J’arrêtai mon choix sur le jeudi soir.


J’étais excitée, pas inquiète.

Ça pouvait mal tourner, enfin, disons, sur un autre ton que celui sur lequel je m’étais imaginé notre rencontre, il me serait aisé de rompre là, de m’enfuir, de partir sans plus rien écouter. Je ne voyais pas ce qui pouvait se produire de grave dans un lieu aussi public.

En tout point, je suivis tant que je le pus le plan que j’avais dressé. En sortant à l’heure habituelle du bureau, je pouvais supposer que l’on m’attendait déjà, et que je n’aurais donc pas à rester plantée en un quelconque endroit. D’ailleurs, d’avance je me l’étais interdit. En toute bonne logique, on devait « m’accueillir ». J’avais choisi de paraître par l’entrée principale, celle que surveille l’ours, visible de tous points de cette partie du jardin. Rien ne pouvait me masquer à un observateur un tant soit peu attentif.

Je m’avancerais dans l’allée qui contourne le piédestal du fameux ours par la gauche, et mène à cent pas de là vers une sortie secondaire donnant sur la rue de la gare. C’était une minute de marche à peine, mais à mon sens, suffisante pour que quiconque, bien décidé, ait le temps de se manifester.

La grille de l’entrée principale. Je la pousse. Petit regard circulaire. Il y a du monde sur les bancs, quelques passants. Je m’engage à gauche, vision des bancs alignés.

Sur le dernier banc, plongé dans un journal, me tournant le dos, une silhouette trop connue, Gérard. Je sais qu’il m’a vue, il fait seulement maintenant semblant d’être absorbé. Je change de direction, je prends l’autre allée, je sors le plus rapidement possible. J’ai le cœur qui cogne, je longe les grilles pour venir me placer en observation : Gérard n’est déjà plus là.

Il m’a vue venir avant de piquer du nez dans son foutu journal, ce n’est que trop sûr ! Il m’a vue venir, mais surtout, il m’a fait venir !


Maintenant, il est neuf heures, je rôde toujours autour du jardin que l’on a fermé pour la nuit, et je ne sais toujours pas quoi faire.


 
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   Myriam   
24/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'est une histoire trop attendue pour susciter un réel intérêt. Bien sûr que c'est son mari qui a mis l'annonce, aucun doute là dessus, dès le départ!

Alors que reste-t-il?

Le regret que l'écriture ne soit pas plus travaillée, que les maladresses la rendent trop peu fluide et agréable à lire.
Un exemple: "Ma foi, prime au premier ou à la première au rendez-vous, le rappel d’un souvenir touchant seulement pour le décorum, pour la façade, la frime, en simple signe de connivence, de ralliement, en guise de mot de passe…" Je ne comprends pas cette phrase.

Regret que la chute, là encore, soit si peu aboutie. Que leur a apporté cette aventure? Infirme-t-elle sa vision du monde? Confirme-t-elle l'amour que le couple se porte?

L'idée de l'opposition entre le mari et la femme, révélée par ces petites annonces, est bonne mais insuffisante. L'histoire en elle-même manque de force et d'inattendu.

   Lunastrelle   
25/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un texte sympathique à lire, bon c'est vrai que cela peut être prévisible, mais c'est au niveau du traitement du thème que mes attentes se situaient. Et j'ai bien aimé, cette chute semble présager une petite suite, après je me trompe peut-être... Parce qu'en l'état, c'est ainsi que je le perçois...
C'est au niveau du style que je suis mitigée: parfois, la syntaxe est lourde ou peu aboutie, ce qui fait que cela emmêle le lecteur et le perd. Je vais citer quelques exemples:

"Jamais il ne me serait venu personnellement à l’idée que ce genre de bouteilles à la mer pouvaient un jour échouer à bon port, et donc, jamais je n’en aurais lancées, et cela me troublait": dit plus simplement, et la phrase étant moins longue, cela aurait mieux fait son effet.

"La belle blonde rencontrée au volant d’une CX le jeudi 17 Place du Marché et qui n’arrivait pas à se garer, que désirait revoir ce cadre supérieur encore jeune et disponible de cœur, pour Gérard, c’était tout bêtement un « rancart » ouvert à quiconque ( « quelleconque », précisa-t-il même l’index levé) avait envie de tenter l’aventure.": ouch, très très lourd aussi ici, il aurait mieux valu faire plusieurs phrases je pense...

"Ma foi, prime au premier ou à la première au rendez-vous, le rappel d’un souvenir touchant seulement pour le décorum, pour la façade, la frime, en simple signe de connivence, de ralliement, en guise de mot de passe…": là, je n'ai pas compris le sens, et je cherche encore...

"Avec humour, drôlerie même, mais au fond, sauvagement, sérieux dans ses exercices appliqués de cynisme domestique.": ici, c'est au niveau de la ponctuation que ça pêche un peu...

Bon, je m'arrête là, mais voici des exemples type qui peuvent freiner la lecture, et qui peuvent pour moi être corrigés en douceur...

   silene   
27/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne sais pas élaborer de commentaires structurés, qui démontent le texte en ne laissant rien au hasard, et justifient par la preuve manifeste tout ce que le commentateur avance.
Je ne peux donc parler que d'un ressenti.
Sur la forme, il est clair que l'auteur sait sa langue, et l'utilise avec une indiscutable compétence. Certes, le ton est familier, c'est une tranche de vie, une petite chronique bon enfant, mais on sent un potentiel qui pourrait donner du texte de très bon niveau. Non qu'il y ait relâchement ou vulgarité, mais la chronique, cursive, vite écrite et encore plus vite lue n'obéit pas, selon moi, aux mêmes règles que la nouvelle, qui constitue un univers en soi. Je ne suis d'ailleurs pas très sûr, à ce propos, que ce texte soit à proprement parler une nouvelle.
Sur le fond, je suis plus dubitatif : est-ce parce que la fréquentation de forums d'écriture met sous le nez tant de textes qu'une espèce de sixième sens se fait jour, peu à peu, et déroule, au fil de la lecture, les pattes d'oie où le texte peut bifurquer, fait entrevoir dès les prolégomènes la direction générale vers laquelle l'auteur veut nous emmener, mais dès l'argument initial posé, on sait à peu près où celui-ci va nous emmener ; puisque la narratrice idéalise ce type de rencontres et son époux s'en gausse réalistement, il faudra qu'elle ait l'évidence de ses illusions. Dès que l'annonce hameçonnante apparaît, on sait. Ce qui, pour ma part, gâche un peu la lecture de la fin, car tout est évident, et prévisible.
Le vrai reproche que je ferais à ce texte concernerait donc son absence d'imprévu ; il me semble que si l'on écrit un petit texte de ce genre, soit on s'attache à livrer un écrit extrêmement bien fini, sans surprises particulières, certes, mais qui célèbre la langue ; option maupassienne, en somme, qui arrive souvent à faire passer des banalités factuelles par la qualité du décor qu'il brosse, et la finesse de sa plume. Soit on retourne la situation d'un revers de manche, avec l'insolence et la liberté du créateur, et on coupe à travers les halliers, en remorquant le lecteur, contraint de suivre la marche.
Ce n'est qu'un avis de lecteur qui renâcle un peu à voir son intuition initiale se vérifier au fil de la lecture.

   Anonyme   
28/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
C'est mignon ! Bon j'aurais aimé que la fin soit différente, que le mari ait au bout de son geste mais bon.
C'est étrange comme ça. La question se pose : pourquoi l'a-t-il fait venir au juste ? Pour lui offrir ce geste qu'elle recherchait en lisant ses annonces ? Pour voir si elle viendrait à un rendez-vous proposé par un inconnu sans l'avertir ?
Oui, il aurait dû aller à sa rencontre...mais je trouve quand même cela mignon.

Bref, j'ai bien apprécié cette histoire globalement. Certains passages me dérangent un peu, trop de justifications, par endroit, qui ne laissent pas assez le récit couler. Ce qui ne m'a pas empêché de passer un bon moment. J'aime bien la complicité qui émane du couple.

Sur ce, le "passe-partout" est arriver ce midi, je vais aller jeter un œil au petits annonces :-)

Merci.

   florilange   
28/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bien sûr, on se doute immédiatement que c'est le mari qui a mis l'annonce. Et il connaît bien sa femme, puisqu'elle est aussitôt harponnée! Elle, en revanche...
Ce que je ne comprends pas c'est leur attitude de la fin, à tous deux : ils se fuient, au lieu d'affronter la réalité, la discussion et le rire, ce qui serait le cas de n'importe quel couple équilibré.
Je ne trouve pas le style ultra léger mais la nouvelle reste agréable à lire.

   ANIMAL   
3/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Jolie observation sur la façon de torpiller un couple. Lui n'aura jamais plus confiance en elle et vice versa. Je comprends qu'elle rôde dehors en ne sachant plus quoi faire.

Le scénario est pas mal mais on devine assez tôt comment cela va tourner.

L'écriture est simple bien que parfois quelques phrases un peu alambiquées gagneraient à être simplifiées. Exemple :

"Ça pouvait mal tourner, enfin, disons, sur un autre ton que celui sur lequel je m’étais imaginé notre rencontre, il me serait aisé de rompre là, de m’enfuir, de partir sans plus rien écouter"

La coupure semble évidente après rencontre.

Ou encore :

"Ça me paraissait étrange, relever d’un espoir auquel moi, il ne me serait jamais arrivé de croire"

pourrait devenir : "Ça me paraissait étrange, relever d’un espoir auquel, pour ma part, il ne me serait jamais arrivé de croire"

Mis à part donc quelques lourdeurs, l'histoire se laisse lire sans souci. Retravailler un peu le suspense serait intéressant.

   Anonyme   
14/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir LEVENARD ! Une petite histoire plutôt sympa mais un peu "téléphonée" pour ce qui concerne la chute que l'on voit arriver de trop loin... C'est tout de même un agréable moment de lecture pour lequel je te remercie ! Amicalement. Alex

   Jagger   
14/8/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Après la lecture du titre et des premiers paragraphes, j'ai entraperçu le déroulement de l'intrigue et je me suis demandé si j'allais continuer. Je l'ai fait grâce au style qui, même si quelque peu chargé et alambiqué, a parfois quelques élans appréciable. Cette phrase, par exemple:
"Je devais bien convenir qu’il y avait certainement du vrai dans son analyse, et que cela venait corroborer ma première impression que le moyen était si aléatoire pour retrouver sa chacune qu’il s’agissait bien en fait sans doute de trouver plus simplement une « quelleconque »"
Longue et confuse, certes, mais l'idée d'opposé "sa chacune" et "une quelleconque" est très intéressante.
Le vocabulaire est bien varié, quelques phrases ont une consonance déstabilisante, comme ici:
"Tant de foi me stupéfiait et m’intriguait à la fois."
En évitant foi/fois dans la même phrase, elle aurait semblé plus agréable, je pense.
Certains passages sont chargés et tournent un peu en boucle. Beaucoup d'intériorisations et de questionnements. Si le lecteur ne se sent pas concerné ou ne connait pas ces inquiétudes, il sera perdu. Est-ce que quelques dialogues aurait permis de relancer parfois le rythme du texte?
Je trouve la fin piquante; le fait de ne pas savoir ce qu'elle va décider de faire nous renvoie la question; et vous? que feriez-vous?
Le tout manque cruellement de "tempo", la pression redescend à peine montée. Un peu dommage. Il ne faudrait pas beaucoup pour que ce texte augmente encore d'intérêt.


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