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Sentimental/Romanesque
mattirock : Les soleils favoris [concours]
 Publié le 15/09/15  -  20 commentaires  -  2812 caractères  -  159 lectures    Autres textes du même auteur

Essai pour concours "T'as de beaux yeux, tu sais ?"


Les soleils favoris [concours]


Ce texte est une participation au concours n°19 : T'as de beaux yeux, tu sais ! (informations sur ce concours).



Fermés ils laissent l’impression amère d’une entreprise inachevée, d’un immense bâtiment auquel manquent les fenêtres et les portes. Un lieu clos, inhabitable, dans lequel règne la pestilence des rongeurs de l’humide. Et pourtant de l’extérieur, mon Dieu quelle beauté ! L’architecture est lisse, subtilement symétrique, élégamment proportionnée, une douce délectation des yeux pour tout expert en la matière. Seules manquent les ouvertures vers le monde, ou plutôt les ouvertures vers l’intérieur. Car à bien y réfléchir, lequel d’entre nous, devant une telle merveille, resterait au perron ? Nous aurions tous, femmes et hommes, enfants et vieillards, envie d’y rentrer, de se blottir dans la douce lumière chaleureuse qui semble régner à l’intérieur.


Ouverts ils éclipsent tout et la divine élégance de l’architecture autour s’efface. Comme l’eau disperse les grains de sable mais laisse à leur place les diamants. Ils sont ouverts, ohé ! Alors tout autour semble être aspiré par cette gravitation insensée, les regards se tournent, les voix se taisent et les bouches s’ouvrent. La lumière elle-même semble changer de direction pour se plonger dans ces deux fenêtres bleues, aux reflets or et vermeils, qui semblent écraser le monde entier sous le poids d’une bienveillance presque humaine. Et quand s’allument à l’intérieur les lustres de sa malice et de son charme, nous donnerions tous notre mère pour être au centre de ce rayonnement presque palpable, ce soleil miniature.


Rieurs ils semblent pouvoir nous faire oublier la misère et la peur, la mort et le temps. Ils s’arc-boutent en deux alcôves riantes, et revêtent l’amusement insouciant qu’on retrouve chez les enfants. À les regarder étinceler de leurs lueurs argentées, on ne peut s’empêcher à notre tour de sourire, et devenir nous aussi, et c’est là leur vraie force, des soleils miniatures.


Humides enfin, ils nous rappellent au gris et à la mélancolie, et à les contempler déborder de larmes nous sentons sur nous l’immense poids de notre insuffisance et l’inutilité complète de nos existences futiles. Nous sommes à les regarder pleurer comme écrasés par les astres que la honte de ce que nous sommes nous empêche de contempler. Impuissants, comme des poissons atrophiés luttent contre le courant, nous essayons de faire remonter les rivières de larmes à leur source. Nous retournerions le monde pour faire cesser les pleurs, si ce monde ne s’était pas déjà retourné de lui-même.


Et quand ils se fermeront à jamais, nous nous éteindrons aussi, car alors l’univers pleurera ses soleils favoris.


 
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   Shepard   
19/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Voilà une description très lyrique du regard j'imagine.

J'ai bien aimé la phrase d'accroche

"Fermés ils laissent l’impression amère d’une entreprise inachevée, d’un immense bâtiment auquel manque les fenêtres et les portes"

Mais j'ai buté directement sur la suite :

"Un lieu clos, inhabitable, dans lequel règne la pestilence des rongeurs de l’humide"

-> La pestilence des rongeurs de l'humide ? Une formulation très ampoulée pour dire quoi au juste ?

Globalement le texte est un peu trop surchargé (pourtant l'écrit est très court), j'apprécie la simplicité. Enfin, surtout, j'apprécie les images claires comme du cristal.

"qui semblent écraser le monde entier sous le poids d’une bienveillance presque humaine" -> Pourquoi "presque" humaine ? Et pourquoi humain, à dire vrai.

Je trouve que le paragraphe commençant par [Humides enfin,....] en fait beaucoup trop, c'est celui que j'ai le moins aimé.

"Impuissants, comme des poissons atrophiés luttent contre le courant, nous essayons de faire remonter les rivières de larmes à leur source" -> "les poissons atrophiés"... Je n'ai pas accroché.

Après :

"Ils s’arc-boutent en deux alcôves riantes, et revêtent l’amusement insouciant qu’on retrouve chez les enfants." -> Très joli et tellement plus simple !

"les regards se tournent, les voix se taisent et les bouches s’ouvrent." Çà aussi j'aime beaucoup, c'est très visuel.

Au final, de belles perles dont l'intensité est atténuée par des ornementations trop complexes (à mon goût), un peu comme ces pierres précieuses serties sur des bijoux énormes.

   costic   
21/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Texte très descriptif, écrit avec grand soin mais qui reste pour moi un peu généraliste. Peu d'émotions ressenties, l'analyse me semble très extériorisée et manque un peu de chaleur.

   Bidis   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
L'auteur parle d'yeux fermés et dit "pourtant de l'extérieur, mon dieu quelle beauté". Je doute que ce soit ce que l'on puisse se dire devant des yeux clos...
"Une bienveillance presque humaine" : de qui parle-t-on ? Je ne comprends pas, il ne s'agit pas des yeux d'une femme ? Le "tous" me laisse supposer que ce sont les hommes qui voudraient être "au centre de ce rayonnement presque palpable" et là, l'idée me semble juste. Mais peut-être s'agit-il des yeux de chacun et que c'est aussi chacun qui voudrait être au centre, etc.
Les derniers paragraphes s'échappent en envolée, je les ai appréciés.
Bref, pour moi, ce texte est bien écrit, poétique mais sans doute ne l'ai-je pas compris.
C'est pourquoi je ne l'aime qu'un peu.

Edit 15/9, après relecture
"de l'extérieur, quelle beauté" : il s'agit donc de ce que l'imagination de celui qui contemple les yeux fermés place derrière. Cela peut se défendre, mais alors ce n'est pas très bien exprimé, je trouve ce "de l'extérieur" plutôt vague et fort peu poétique. Et puis, c'était déjà l'imagination qui donnait l'impression d'une entreprise inachevée, etc... Donc, le "pourtant" m'échappe. Que l'imagination dessine "un lieu inhabitable" ou "une douce lumière" selon le spectateur, c'est une très bonne idée, mais je la trouve mal exprimée. Ou alors je n'ai rien compris.

   Anonyme   
26/8/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Un hommage aux yeux qui tend à me laisser sur ma faim. J'ai presque envie de dire que c'est un peu fade, ennuyant. Pas d'intrigue, pas de scénario, rien qui puisse vraiment capter le lecteur. Et puis cette façon de les magnifier tourne souvent à l'emphase ("nous sentons sur nous l’immense poids de notre insuffisance"). D'une certaine manière vous en faites trop dans vos descriptions et pas assez dans l'élaboration d'une histoire, d'une trame où s'inscrirait avec intelligence nos globes occulaires.

   wancyrs   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Salut Mattirock,

La contrainte du concours stipulait : "...Les yeux doivent être un élément déterminant de l'histoire et pas un simple détail de l'intrigue.
.." On dira que vous avez suivi les consignes à la lettre, sauf qu'ici il n' y a pas d'intrigue et c'est dommage !

Le texte que j'ai lu se rapproche plus d'une réflexion qui dès le départ me met en déroute : "Fermés ils laissent l’impression amère d’une entreprise inachevée, d’un immense bâtiment auquel manquent les fenêtres et les portes. Un lieu clos, inhabitable, dans lequel règne la pestilence des rongeurs de l’humide. Et pourtant de l’extérieur, mon Dieu quelle beauté !"
S'ils sont fermés, n'est-ce pas de l'extérieur qu'on les voit ? comment donc "fermés" ils sont d'une laideur incommensurable, et pourtant de l'extérieur une beauté divine ?

Je déplore ici l'absence de vraies images, car à quoi correspondent :
subtilement symétrique
élégamment proportionnée
une douce délectation des yeux
gravitation insensée...

Au final un texte qui se veut descriptif, mais hélas la majorité des images sont indistinctes.

Wan

   alvinabec   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour mattirock,
Ce texte, présenté en 'nouvelles' ne me paraît pas ici à sa juste place. Il n'y a pas d'histoire, pas d'intrigue, seulement des yeux élevés au rang de personnages quasi divins; ça semble peu à mon goût. De plus faire quatre § sur 'fermés' 'ouverts' 'rieurs' 'pleureurs' c'est très réducteur comme si cela correspondait à une présentation anatomique de cet organe...voyons, voyons comment se comporte un œil dans les situations courantes jusqu'à finir par la mort qui clôt définitivement le sujet, le tout sans drôlerie ni émotions, emphatique tout de même.
Peut-être que cet écrit serait-il justifié en prose poétique par exemple avec quelques expressions élaguées.
A vous lire...

   Automnale   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà un texte nécessitant pour le comprendre, saisir les propos ou mots justes, plusieurs lectures.

Excellente idée que celle de disserter sur des yeux d’abord fermés, puis ouverts, rieurs, humides et, enfin, à jamais fermés. Bravo !

Mais à qui appartient ce regard que l’auteur semble tant aimer ? Le dire, ne pas avoir honte de le dire, aurait peut-être fait passer un peu d’émotion.

Je n’aurais jamais songé, en voyant des yeux clos, à un immense - pourquoi immense ? - bâtiment sans fenêtres ni portes. J’aurais plutôt imaginé, au contraire, deux fenêtres fermées…

Au prétexte que les yeux seraient fermés, pourquoi la pestilence des rongeurs de l’humide règnerait-elle ? Quelle étrange impression !... Et lorsque je lis : « Et pourtant de l’extérieur, mon Dieu quelle beauté ! », je suis étonnée… D’autant plus que, peu après, l’auteur nous explique que, lorsque les yeux (les mêmes probablement) sont ouverts, les regards se tournent, les voix se taisent, les bouches s’ouvrent… Eh bien dites donc, ce regard bleu, aux reflets or et vermeil semblant écraser le monde entier, doit être extraordinaire… Et même que nous donnerions tous notre mère pour être au centre de ce rayonnement presque palpable… C’est quand même beau d’être à ce point subjugué !

Pour ce qui concerne les yeux rieurs, semblant pouvoir nous faire oublier la misère et la peur, la mort et le temps, je suis complètement d’accord.

Quant aux yeux humides, je partage également le point de vue de l’auteur. A les contempler déborder de larmes, nous sentons sur nous l’immense poids de notre insuffisance et l’inutilité complète (j’ôterais l’adjectif) de notre existence… Pour faire cesser les pleurs, nous retournerions le monde. C’est tellement vrai… Mais pourquoi ajouter : « Si ce monde ne s’était pas déjà retourné de lui-même » ? Qu’est-ce donc que cela signifie ?

Enfin, je suis entièrement d’accord, là aussi, pour « Quand ils se fermeront à jamais, nous nous éteindrons aussi »… En revanche, je ne le suis pas du tout (d’accord) quant à la suite : « car alors l’univers pleurera ses soleils favoris ». L’univers se moque bien de la mort de nos soleils (mais l'auteur pense peut-être à la fin réelle de notre monde ?).

Une intrigue aurait sans doute rendu le texte de Mattirock, aux propos parfois excessifs, plus plaisant à lire. Mais respectons son choix... Cependant, Louis Aragon a bien évoqué les yeux d’Elsa… Pourquoi, Mattirock, ne pas avoir osé nommer la - ou le - propriétaire d’un aussi beau regard ? Votre texte aurait davantage touché, je crois, les lecteurs.

Merci pour cette lecture ne manquant pas d’intérêt.

   Pascal31   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le plus gros défaut de ce court récit, pour moi, c'est qu'il s'inscrit dans le cadre du concours "T'as de beaux yeux, tu sais". Du coup, il n'y a pas l'effet de surprise qu'on serait en droit d'attendre en découvrant de quoi parle l'auteur au fur et à mesure de la lecture. Ici, on sait d'emblée qu'il s'agit des yeux et ça gâche un peu le plaisir...
Ceci dit, c'est un récit que j'ai trouvé joliment écrit. Dommage de l'avoir proposé pour ce concours, même si, évidemment, le thème est à 100% respecté.

   Blacksad   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce texte aurait presque pu être classé en poésie en prose. En effet, quelques belles tournures, comme celle qui est utilisée pour le titre lui confère un aspect parfois poétique, presque lyrique.

La description est inégale, quelquels belles formules donc (le bâtiment sans fenêtre, les soleils, leur magnétisme bien décrit, etc...) mais d'autres qui sont très ordinaires.

Un texte à mi-chemin entre la nouvelle et la poésie, qui me laisse sur ma faim. J'aurais voulu soit une vraie envolée lyrique et poétique soit une histoire mais cette description me laisse interrogatif.

Si j'avais un conseil, j'essaierai de supprimer ou retravailler les passages les plus naïfs et notamment le quatrième paragraphe, de réfléchir sur la musicalité et d'en faire une prose poétique. la matière est là =)

   in-flight   
15/9/2015
Bonjour,

Un court texte (l'auteur est coutumier du fait) dont on sait à l'avance qui se cache derrière (cf: thème du concours). Du coup, cela perd un peu de sa superbe...

"nous donnerions tous notre mère" --> j'ai un peu buté sur l'emploi de cette expression dans ce contexte.

J'aurais noté hors concours mais pas ici. J'aime bien votre texte mais j'ai la vague impression d'un pétard mouillé. Le problème des concours quand la formulation est trop explicite...

   Anonyme   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Votre texte est de toute beauté. Jamais je n'ai lu de description aussi belle sur "fond d'oeil", si je puis m'exprimer ainsi. Le problème, c'est qu'il ne s'agit pas ici d'une nouvelle, car il n'y a pas de personnages à proprement parler ni d'intrigue décrivant une ou plusieurs situations vécue(s) par le personnage principal, et c'est bien dommage...

Hors concours, j'aurai mis un "passionnément", mais dans le cadre qui nous intéresse, je suis "obligé" de mettre une note nettement inférieure, désolé.

Bravo quand même,

Wall-E

   ameliamo   
16/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Fermés ; ouverts ; rieurs ; humides ; fermés à jamais.
Un texte intéressant parce qu’il est formé par cinq petits poèmes en prose. Chacun, il peut être considéré comme une histoire complète qui se déroule dans l’imagination du lecteur. C’est comme la vie, un jeu qui commence et il finit par le même geste, défini par le pouvoir de rêver et par le temps.

   carbona   
16/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Voilà un type de texte dont je ne suis pas friande mais qui, de par son format très court, se laisse lire sans trop de difficultés.

Une description très "poétique" des yeux, de "ses" yeux, une description abstraite, remplie de métaphores et de comparaisons dans une écriture sophistiquée et emphatique qui ne me permet pas vraiment de m'imaginer cette paire d'yeux. Il manque des éléments concrets, palpables (pas évident avec des yeux) pour comprendre ce qui confère à ces prunelles leur caractère exceptionnel et qui nous lierait davantage à leur propriétaire.

Il y a une opposition entre le sujet de la description : les yeux, un sujet, on ne peut plus vivant, et le traitement que vous en faites, à l'image d'une description de paysage. Il manque l'humain derrière les yeux. On a l'impression de justement "rester sur le perron" et c'est frustrant.

Car en lisant, j'ai l'impression que cette description est universelle et qu'elle pourrait s'appliquer à tous les yeux de la Terre (si ce n'est la couleur). Peut-être était-ce l'intention ?

Quelques remarques sur la forme :

- "Rieurs ils semblent pouvoir nous faire oublier la misère et la peur, la mort et le temps. Ils s’arc-boutent en deux alcôves riantes" < "rieurs" et "riantes", c'est répétitif

- ". Impuissants, comme des poissons atrophiés luttent contre le courant" < la comparaison n'est pas très jolie

Merci pour ce texte.

   Anonyme   
16/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour mattirock

Votre texte me laisse très perplexe…c’est quoi ces yeux-là ? Aucune idée… et finalement je ne les trouve pas si charmants que cela, un peu effrayants même.
Trop grands… ; o)
Votre idée est par contre assez originale de s’attaquer directement aux yeux…sans trop de détours sinon les mots choisis…avec soin.
J’hésite entre l’exercice de style dans le cadre du concours et un texte assez poétique qui dit quelque chose de ces yeux, mais je n’arrive pas à trancher.
De plus au début on est dehors ou dedans sous les paupières…?
C’est un peu une ambiance de roman de SF. Comme si vous nous présentiez un dieu-machine…qui décide de l’Univers..et ’à la fin l’Univers à de la peine.
Ça peut aussi être une lettre d’amour.
Je ne sais pas…mais j’ai l’impression que vous êtes resté entre deux ou trois eaux… SF si c’est un dieu imaginé, amour fou si c’est une dame ou un homme, même humanisme s’il s’agit d’un regard humain. Et sans doute est-ce autre chose encore...

Ce serait bien d’approfondir hors-concours parce qu’avec tout ce mystère il y a de quoi faire.

À vous relire donc.

C.

   Acratopege   
17/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je reste perplexe devant ce texte énigmatique. J'aime assez le lyrisme un peu outré, l'abondance des images, mais la métaphore architecturale me semble un peu artificielle quand même pour évoquer la magie du regard.
J'ai aussi trouvé quelques phrases un peu boîteuses comme: " ...on ne peut s’empêcher à notre tour de sourire, et devenir nous aussi, et c’est là leur vraie force, des soleils miniatures." C'est dommage, car cela casse le rythme de lecture, qui doit être fluide, il me semble, dans un tel genre.
Merci.

   AlexC   
17/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Hello Mattirock,

Plus qu’une nouvelle, il me semble que votre texte relève de la poésie. Vous faites l’apologie d’une paire d’yeux, sans trame, sans action, sans héros et en cela, vous respectez parfaitement (peut-être trop parfaitement) le thème imposé.

Vous développez quatre phases : fermés, ouverts, rieurs et humides. Il y avait sans doute matière à faire plus.
Sur la forme, je suis un peu mitigé. L’écriture ne m’a pas déplu, mais ne m’a pas enivré comme elle l’aurait pu. Je ne suis pas un adepte de poésie, ma sensibilité étant inférieure à la normale je pense, mais j’ai trouvé les images pas si inspirées et le style un peu titubant, moins fluide et exubérant que ce que j’aurais souhaité.

Enfin, la dernière phrase m’a laissé perplexe.

Je tique :
“La pestilence des rongeurs de l’humide"
“subtilement symétrique”
“douce lumière chaleureuse"
“Alors tout autour semble être aspiré par cette gravitation insensée”
“nous donnerions tous notre mère”
“Nous somme à les regarder pleurer comme écrasés par les astres que la honte de ce que nous sommes nous empêche de contempler."

Je jubile :
-“les lustres de sa malice et de son charme”

Bonne continuation pour la suite.

Alex

   Perle-Hingaud   
18/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour mattirock,
Votre texte est trop descritptif pour moi... peut-être s'apparente-t-il à de la poésie en prose, ce qui expliquerait alors mon peu d'enthousiasme ? ll respecte le thème du concours, certaines images sont belles mais pour moi elles sont noyées dans la masse...
Une autre fois, tant pis.

NB: "Ils sont ouverts, ohé ! Alors tout autour semble être aspiré par cette gravitation insensée, les regards se tournent, les voix se taisent et les bouches s’ouvrent. ": la répétition du verbe ouvrir se voit, je trouve.

   Donaldo75   
27/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour mattirock.

Ce texte, fort descriptif à mon goût mais heureusement pas trop long, m'a fait penser à un exercice de style plutôt qu'à une histoire courte ou une nouvelle. Il hésite entre poésie, surtout dans la fin, et contemplation ou peinture littéraire, ce qui le rend un peu artificiel.

Merci pour le partage.

Donald

   Anonyme   
15/2/2016
Façon originale de donner vie à l'architecture et à cet édifice dans trois situations différentes, très contrastées et poétiques en ce qui concerne les images.

La fin de ce texte est très pessimiste, et il vaut mieux parfois que quelque chose change pour que rien ne change ou tout au moins renaisse.

   vb   
10/8/2016
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai trouvé le texte peu clair et très ampoulé.
Peu clair parce que je n'ai pas compris à sa lecture qu'on y parlait des yeux (mais peut-être suis-je trop bête).
Ampoulé à cause, par exemple, d'expressions du type "lequel d’entre nous, devant une telle merveille, resterait au perron?" (si chaque fois que je voyais des yeux je devais m'émerveiller et tenter d'y rentrer, je n'aurais pas beaucoup de temps à moi!), "l’univers pleurera ses soleils favoris" (un aveu de déisme?), etc.


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