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Salima
24/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une très bonne nouvelle, je trouve. Par goût personnel, j'adore lire les portraits qui traversent les vies, et les vies qui traversent les époques. Cette vie là est riche et bien emplie.
Bonne construction. D'ailleurs, je n'ai pas compris le coup de la photo à première lecture. J'ai dû revenir dessus. Mais très bien. Petite vie de quartier avec ses clichés, reflet des transformations urbaines et démographiques, population vieillissante. L'écriture est très riche, c'est un vrai plaisir de lecture. J'ai néanmoins buté sur certaines formulations. Par exemple l'usage du "jamais" dans la dernière phrase. Un "pas" aurait suffit. Je me demande aussi pourquoi accorder tant d'importance à ce cœur qui bat encore, au point d'en faire le titre et la chute. Merci, je répète : une bonne nouvelle. |
toc-art
24/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
j'ai bien aimé le style, vif et imagé, avec un vrai savoir-faire pour brosser à la fois le présent de ce quartier, mais aussi pour évoquer en quelques phrases la vie du couple. On sent l'humanité qui transpire à chaque ligne, ça pourrait être pathos, mais l'écriture familière, presque argotique permet de contourner l'obstacle. La dernière phrase me semble un peu trop appuyée, j'aurais remplacé le "jamais" par un "pas" moins emphatique (à mon goût, bien sûr). Une bonne lecture en tout cas, merci. Bonne continuation. |
Cyrill
16/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un bon plaisir de lecture, ne serait-ce déjà que pour la richesse lexicale. Et puis l’art de faire court et impactant. Une fresque sociale bien brossée, l'écriture a l’énergie d’un couteau sur la toile, elle est presque haletante. C’est en même temps comme un travelling avant, celui d’une caméra qui s’approche du sujet en passant par la périphérie. Les personnages composent une toile autour d’André, on imagine une galerie de photos reliées par des flèches, épinglées au tableau d’un commissariat. Bref, éminemment vivant et suggestif.
Le titre demeure une belle énigme – c’est malin – jusqu’à l’unique action du récit. L’ultime personnage, jeune et touchant policier, donne rétrospectivement toute sa mesure à la justesse de l’ensemble. Merci pour le partage |
Laz
18/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'aime cette progression pleine de vie, qui installe tranquillement, à petites touches précises, son cadre pour zoomer, l'air de rien, sur la chute. Une chute que j'ai dû relire deux fois, comme Salima, pour tout comprendre. Bravo et merci.
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Provencao
19/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Nino,
Plusieurs lectures pour mieux m'approprier votre nouvelle. J'y ai lu une quête de sens. Vous avez privilégié la lame du couteau ...qui effraie et vous avez aussi insisté et mis en avant "ne jamais avoir quitté du regard le temoin de cette vie" comme la Parole, l'Infini... Au plaisir de vous lire , Cordialement |
Mikard
20/8/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Salut Nino
Une peinture de quartier, qui déroule tranquille. Les ragots de cul sur deux boutiquiers, la mort du petit commerce, du racisme mais pas trop. Un peu facile tout ça quand même mais ça se lit. Après vient une chronique familiale du même tonneau, la petite larme qui va bien sur le Dédé prisonnier. J’ai bien aimé le titre, accrocheur mine de rien, la chute aussi. Pour le reste, vite lu … mais vite oublié, manque un petit quelque chose, à mon avis. A+ Mik |
papipoete
23/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour nino
Comme le décor est bien planté, avec ses commerces en résistance contre ceux des banlieues, aux grands parkings et gens automates, dont nul conversation ne s'échappe. Chaque boutique montre des tenanciers pittoresques, mais si sympathiques même grognons, et ces habitudes à un comptoir de bar, à un étal de boucherie, ou de viennoiserie. Et cette " figure ", André avec son chien aussi talé que lui, qu'on découvrira quasi mort devant sa bête. NB les escaliers mesurent des mètres de hauteur, tant ils sont durs à gravir, et si l'on sourit face aux bancs " aux volées de pies ratatinées " , la brume vient à nos paupières à mesure que votre récit déroule son parchemin. J'ai pensé à LENI, feu notre auteur de Charleroi, qui de ce mélo-drame put faire une merveilleuse chanson ! Je sens en Vous, un auteur que l'on relira encore et encore... |
Donaldo75
7/9/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Je suis mitigé après cette lecture. L’histoire est intéressante dans sa tonalité mais la narration ne la sert pas très bien.
Le passage « Denise et André… soixante ans que ces deux-là s’étaient trouvés ! À dix-sept ans, quand elle apparaît, il se fige, incapable de détacher son regard ; elle, à chaque fois qu’il passe, ça fait des nœuds dans son ventre, ça lui coupe l’appétit ! Et pas moyen de se cacher… » est assez symptomatique – et il n’est pas le seul – de ce qui enlève le côté littéraire qu’aurait pu comporter cet écrit au vu de son thème. C’est un peu le risque d’une chronique de quartier, d’une tranche de vie si elle ne dépasse pas sa nature originelle ; et pour la dépasser, le style ou la densité importent. Ici, ce sont des bouts de chroniques qui sont assemblés mais dont la lecture ne m’a pas emballé outre-mesure. C’est dommage, la fin montre qu’il y avait de la matière et probablement de l’intention. |