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Humour/Détente
Sebastien : Les Aventuriers de l'Amérion - Chapitre 18 : Pause de prison
 Publié le 14/03/08  -  2 commentaires  -  6452 caractères  -  20 lectures    Autres textes du même auteur

Nos aventuriers sont donc enfermés. Mais ils ne vont pas rester les bras croisés - ni même ligotés, d'ailleurs !

Cette histoire a été écrite à 4 mains, par celles de Corentin et Sébastien, deux abrutis sévissant par l'écriture de textes tous plus idiots les uns que les autres... Bonne lecture.
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Les Aventuriers de l'Amérion - Chapitre 18 : Pause de prison


Bon, se dit Tipek, on est plutôt mal barrés. Si on veut s’en sortir, il va falloir mettre le paquet. Et vu l’équipe de bras cassés que j’ai pour m’assister, j’ai vraiment intérêt à gérer, conclut-il.


- Les gars ?

- Yes, sir ?

- Vous saisissez la gravité de la situation ?

- C’est pas bien brillant, d’après ce que j’ai compris, hasarda Von Dutch.

- Voilà, c’est à peu près ça. Une idée pour nous sortir de ce merdier ?

- Ben… fit Brossard. J’ai du matos dans mon sakado. Ces abrutis me l’ont pas piqué, mais bon en même temps ils savent pas spécialement ce que c’est, un sakado, donc c’est pas si étonnant que ça finalement.

- Oui, bon, y’a quoi dans votre sakado ? fit Tipek, exaspéré.

- Je sais plus. Et puis j’y ai pas accès, en plus.

- Rhâââ ! Z’êtes vraiment qu’une moule ! Bon, approchez-vous, Brossard.

- J’peux pas, je suis ficeulé au mât principal de cette foutue hutte, sir !

- … Bon, ok, j’arrive, fit Tipek, la mort dans l’âme.


Le capitaine, ligoté des pieds à la tête, mais pas à la hutte, roula à terre, et entreprit de ramper vers Brossard. Il progressait lentement, en ahanant, avec la grâce toute relative d’une chenille aveugle. Il lui fallut bien une dizaine de minutes pour faire les deux mètres qui le séparaient de son équipier, puis il entreprit d’ouvrir le sakado de Brossard avec les dents.


- Ah mais merde y’a une combinaison à votre sac, j’avais oublié !

- Bin ouais, on sait jamais. Des fois que Klebz tente de me gauler mon goûter…


Tipek lutta comme une bête, mais il parvint à entrer le code 1-2-3-4 à l’aide de son nez sur les touches biotactiles. Avec les dents, il baissa le zip.


- Bon, voyons ce que nous avons là… Ah ! Un ouvre-boîte laser ! Ça va nous aider !

- Eh ! Oh ! M’ouvrez pas les veines comme une boîte de thon à la tomate, hein ? brailla Brossard.

- Je vais voir ce que je peux faire, Brossard ! Vous avez déjà manipulé un ouvre-boîte avec les dents ?

- Ben…

- Alors vous la fermez !


Tipek s’allongea, puis il se cala le bordel sous le menton. Tout le monde l’observait, sauf Brossard qui n’y voyait rien et commençait méchamment à faire de l’huile. Tipek se mit à l’aise - façon de parler, parce que niveau confort c’était quand même pas brillant, puis il entreprit d’activer le laser thermorotatif avec les dents. La chose n’était pas aisée, et Tipek faillit se sectionner la langue, puis le laser, orienté trop bas, alla sectionner le pilier en lieu et place des entraves de Brossard. Celui-ci ne remarqua rien, et Tipek stoppa vite fait le foutu ouvre-boîte.


- Alors ? s’enquit Brossard. Ça donne quoi ?

- Bin… Je crois que j’ai fait une boulette, marmonna Tipek.

- Hein, quoi ? Mais j’ai rien senti, bordel !

- Surtout, ne BOUGEZ pas, Brossard.

- Pourquoi ?

- Ben… J’ai complètement merdé, mais en même temps c’était pas évident.

- Vous m’avez quand même pas fait un trou dans le futal ?

- Non, non, rien de grave à ce niveau-là. Mais le pilier est sectionné. Au moindre mouvement de votre part, on se prend la hutte sur la tête. Et niveau discrétion, je pense qu’on aura vu mieux comme évasion.

- C’est pas faux. On fait quoi, alors ?

- Je vais essayer de libérer les autres, puis on avisera.

- Trop bien, comme plan ! mareumonna Brossard entre ses dents.


Une bonne heure plus tard, épuisé mentalement et physiquement par tant d’efforts et de concentration, Tipek était parvenu à libérer Lumi. Pourquoi elle ? Parce que ce faisant, Tipek avait eu une vue imprenable sur le derrière de la dame, et c’était toujours ça de pris. C’était aussi simple que ça. Une fois Djudju libérée, elle put facilement sectionner les liens de Tipek et, quelques instants plus tard, tout le monde était libre. Sauf Brossard.


- Bon, comment qu’on fait ? demanda Hal.

- Putain, j’m’en fous, mais grouillez-vous ! jura Brossard. Le pilier est en train de se faire la malle, et je dois compenser ! J’ai les grabdos qui flambent, là !


Ni une, ni deux, tout le monde vint soulager Brossard en chopant le pilier, puis Tipek put trancher les liens du pauvre bougre.


- Rhâââ ! Chuis tout naze, capitaine !

- Cessez de vous plaindre, soldat !


Tipek s’avança vers l’entrée, puis il commença à démonter la gueule de la porte en mabak renforcé. Il ne lui fallut pas longtemps pour l’ouvrir, et en plus l’ouvre-boîte laser travaillait en silence ; c’était d’ailleurs là une remarquable percée technologique par rapport aux appareils électroménagers et autres presse-agrumes du siècle passé. Tipek jeta un bref coup d’œil à l’extérieur, depuis la micro-ouverture qu’il avait pratiquée dans le mabak. Il tomba pile sur le fion d’un type qui montait la garde.


- Bon, évidemment, la hutte est gardée.

- On s’en branle, s’énerva Von Dutch, on réenclenche les combardes, on défonce un mur, et on s’casse !

- Les combardes sont mortes, fit Lumi. Apparemment, les nanocristaux ont fait une allergie fatale au venin de krukruk. Il y avait une chance sur dix milliards… c’est vraiment pas d’bol, capitaine !

- Taisez-vous ! Il se passe quelque chose, dehors !

- Quoi ?

- Quelqu’un vient ! Attendez, il… il donne quelque chose au garde ! De la bouffe, je crois !

- Trop bien ! s’exclama Von Dutch.


Brossard lui lança un regard noir.


- Attention ! fit Tipek. Le garde est en train d’ouvrir !


Tout le monde resta interdit, ne sachant que faire. Les antennes de Yababoua s’agitèrent en tous sens, s’emmêlant en un skoubidou ridicule, ce qui était un signe très clair de panique. Ne parvenant pas à prendre une décision, tout le monde resta à tenir le pilier central puis Tipek, dans un éclair de génie, alla se planquer derrière la porte. Il y eut un bruit de coulissement, probablement une poutre de bamako qui servait de loquet, puis la porte s’ouvrit. Un type habillé de peaux de bêtes fit irruption dans la hutte, resta scié devant les cinq connauds qui tenaient le poteau, puis il reçut un grand coup sur la tête. Tipek démonta la gueule du garde, lui lança un bon coup de pied dans les burnes, puis il referma la porte d’un grand coup de talon. Brossard se jeta sur le pauvre garde, le ligota avec du fil dentaire pour titanosaure qui traînait dans son sakado, puis demanda :


- C’est quoi ton nom, sale fumier de tortionnaire ?

- Putain mais t’es vraiment qu’une taupe, Brossard ! fit Hal. Comment veux-tu qu’il te comprenne ?

- Ah merde, ouais, t’as raison !


Et là, l’improbable se réalisa.


- Skofüld ! Je m’appelle Skofüld ! fit le pauvre homme.


 
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   nico84   
14/3/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Trés bonne suite humoristique et remplie d'action. Même si elle est un peu courte, je l'adore et je suis tenu en haleine. J'ai encore hâte de découvrir la suite !

   jaimme   
26/8/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Résumons: un ouvre-boîte laser. D'accord.
Et puis... rien.
Ah si, la croupe de Lumi.
Passons.

NB: j'en suis au 18, donc à la moitié. Est-ce que j'ai mérité une médaille?
NB2: rapport à mi-chemin: une petite moitié de bon ou très bon et une autre moitié à repasser à la moulinette à fusion transversale!


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