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Sentimental/Romanesque
SQUEEN : L’éclat (La fille qui ne savait pas parler) [Sélection GL]
 Publié le 11/08/18  -  8 commentaires  -  11621 caractères  -  89 lectures    Autres textes du même auteur

Y a juste deux ou trois trucs qui clochent.


L’éclat (La fille qui ne savait pas parler) [Sélection GL]


Quatorze ans.


Depuis hier je me répète mon âge, histoire de bien me l’inscrire dans le cerveau. Quatorze ans. Pas le choix, il va falloir que je m’y fasse. Je me sens vieille. J’ai calculé : quatorze c’est à peu près le sixième de la durée moyenne de la vie d’une femme.


Mes parents m’ont préparé une super fête d’anniversaire, et j’ai tout fait pour qu’ils ne voient pas que je n’ai aucune envie de m’amuser. Les enfants, les plus jeunes en tous cas, tournent en riant follement autour de la grande table dressée au jardin, certains se cachent dessous la nappe blanche au risque de faire basculer la vaisselle et les nombreux plats qui y sont posés. C’est une de ces dernières belles journées de l’été, il fait chaud, mais la lumière est lourde, trop dense, trop jaune : elle manque de transparence, s’opacifie. Elle m’écœure. Comme tous les ans cette période me déprime profondément.


La fin de l’été, la fin de l’insouciance, de l’espoir : les vacances sont terminées, c’est la rentrée à l’école, les journées raccourcissent, les roses pourrissent, les branches du vieux pommier, alourdies, s’inclinent vers la terre, les feuilles du pêcher s’enroulent et brunissent, quelques fleurs tentent encore le tout pour le tout dans l’espoir vain de se reproduire… Et en plus on fête mon vieillissement.


Et tous les ans, il me faut faire bonne figure et célébrer dans la joie mon entrée dans cette période de contrainte, d’ennui : à l’école je me rétracte, me dessèche, je m’éteins pour une longue hibernation muette. Je ne recommencerai à reprendre mon souffle, à sortir de cette torpeur mortelle que l’année prochaine en mars, à mesure que les jours s’étireront. Tout l’hiver, j’attends le signal. J’attends d’être réveillée un matin par les roucoulements des tourterelles turques, ce chant particulier qui ne sonne juste que quand l’air se réchauffe, s’allège, alors ce son transperce parfaitement l’atmosphère limpide. Il ne surgit, ne sonne juste que quand les conditions sont remplies, il est l’amorce étrangement rythmée de ma résurrection. Alors seulement je sors de ma léthargie et je commence à tout aimer : la brume qui s’échappe du sol, l’humidité, la bruine, les perce-neiges, les primevères, les jacinthes, les tulipes, le lilas, et les muscaris que ma mère a dispersés abondamment dans le jardin, les fraises, les cerises bientôt , les oiseaux qui me réveillent de plus en plus tôt, leurs chants bruyants précédant allègrement l’aube, je les aime de m’alerter dès la pointe du jour, m’évitant ainsi de perdre quelques-unes de ces précieuses miettes de clarté, j’essaie de ne rater aucun des éclats de cette lumière qui, je le sais, est absurdement fugace : il ne faut vraiment pas que j’en loupe un seul fragment. Je me lève à l’instant magique où l’éclat de la dernière étoile se noie dans la lumière et me couche lorsque ce même éclat ressuscite avec le crépuscule. Je me remplis à déborder de lumière pour résister aux ténèbres qui finissent toujours par revenir.


J’envie mes sœurs qui sont toutes nées au printemps ou au début de l’été. Sauf Emma qui elle est née au profond de l’hiver, en janvier, un mois de commencement que j’aurais tout de même préféré à mon affreux mois de septembre, le mois des renoncements.


La fête que je préfère c’est Pâques, après je m’épanouis progressivement jusqu’en juin, les vacances et surtout les départs en vacances sont pour moi l’apothéose de l’allégresse : il m’arrive même de sourire bêtement devant cette promesse de possibilités infinies. De journées qui ne finissent pas. D’ailleurs, d’inconnu. Dès le mois d’août par contre, je m’inquiète des premiers signes évidents du cycle qui recommence. Et aujourd’hui cela fait quatorze ans que l’on m’oblige à fêter ça.


Je déteste mon anniversaire depuis aussi loin que je m’en souvienne. Petite, c’était surtout, je crois, d’être le centre de l’attention qui me pesait, je m’accrochais aux jambes de ma mère me cachais et refusais de regarder qui que ce soit, je n’ouvrais pas mes cadeaux. J’attendais muette que le temps passe et que les invités disparaissent. J’agrémentais cette attente de « pourvu ». Pourvu que personne ne vienne me parler, pourvu qu’ils s’en aillent tous très vite, pourvu qu’Elena me laisse partager son lit ce soir, pourvu que je n’aie plus jamais d’anniversaire.


Maman m’a raconté que toute petite je disais mon ami-versaire, il est possible que l’ayant trop attendu – mon ami n’étant évidemment jamais venu – la déception ait été trop grande et que j’en aie conçu une aversion durable pour cette fête qui ne tenait pas ses promesses, mais de cette histoire je ne me rappelle que par personne interposée.


J’ai appris en grandissant à faire semblant pour rassurer mes parents : maintenant j’ouvre mes cadeaux, je suis capable de sourire, de dire merci, bonjour et au revoir mais je ne suis toujours pas capable de m’amuser.


Je m’assois lourdement sur une chaise de jardin et je regarde les autres faire toutes ces choses normales qu’il m’est impossible de faire. Toute la famille est présente et ça fait du monde. Je les trouve un peu ridicules tous et pourtant j’aimerais moi aussi pouvoir circuler d’une personne à l’autre avoir un mot gentil pour l’un, une phrase bien à propos pour l’autre, un compliment, une question… Plus personne ne me demande de participer, à force la vie autour de moi s’est organisée sans moi. Pour tout le monde je suis la timide, la réservée mais moi je sais qu’en fait je marche à côté de ma vie et que je l’observe à distance. Que je suis partagée entre faire comme tout le monde ou trouver une autre voie, je suis au minimum décalée mais peut-être complètement folle. Et la timidité n’a rien à voir avec ça !


J’ai quatorze ans.


Quatorze ans.


Caro est là, je ne sais pas si elle est là pour moi. Elle est en représentation et a l’air de bien s’entendre avec ma sœur Elena.

C’est la seule « amie » que j’ai : je l’ai invitée. Je la connais depuis deux ans, mais ce n’est que cette année que nous nous fréquentons. Nous avons toutes les deux changé pour le même athénée. Elle, en plus, elle a redoublé et a atterri dans ma classe. Je pense qu’elle a été intriguée par mon étrangeté, mon effacement forcené. Elle ne s’est laissé démonter par aucun de mes stratagèmes d’évitements, d’esquives, toutes mes astuces pourtant bien rodées ont été avec elle totalement inefficaces. Elle sait ce qu’elle veut et elle ne se laisse pas intimider. Et ça, ça m’impressionne beaucoup. Cela fait donc presque un mois que nous sommes ce qui pourrait ressembler à des amies.


Dans mon ancienne école j’avais une copine, une voisine avec laquelle je n’avais rien en commun : sa famille était vraiment riche, pas comme nous qui faisons semblant mais ne dupons personne. Nous nous côtoyions depuis l’école et n’étions amies que par proximité géographique : nos villas se faisaient face de part et d’autre de l’avenue. Nos relations étaient simples : elle me faisait découvrir tout ce que je n’aurais sans doute jamais et moi je regardais. À sept ans elle a eu son premier poney, à dix ans elle a eu son premier cheval, à onze une magnifique chaîne hifi qui remplaçait l’ancien mange-disque démodé, à treize sa première moto… Je n’étais pas jalouse, pas du tout, ce n’était pas son intention, il n’y eut jamais de dispute c’était une relation sans passion aucune, je n’attendais rien, juste qu’elle me laisse l’observer, étudier, analyser sa vie tellement différente de la mienne la contrepartie étant d’assister à ses démonstrations, de l’écouter me raconter ses projets, ses rêves. Quasiment fille unique, avec un demi-frère de dix ans son aîné : elle était extrêmement gâtée et elle trouvait ça tellement normal qu’elle n’en tirait aucune vanité. Ce rôle de spectatrice me convenait parfaitement. Aucun investissement affectif, juste un échange de bons procédés. Je me suis même franchement amusée quelques fois, surtout quand elle a eu sa moto et qu’on partait faire du cross toutes les deux dans les champs derrière sa maison. Aucune complicité ne nous liait et je n’ai rien ressenti quand elle m’a préféré une fille plus conforme que moi.


Caro ce n’est pas pareil, je pique sa curiosité et elle a envie de me connaître, et même si elle semble totalement différente de moi, elle essaie de me comprendre tout en me foutant une paix royale : elle ne veut pas me changer. Elle aime être intriguée et moi j’aime bien qu’elle suppose que mon silence cache une personne intéressante et intelligente. J’aime surtout sa violence et son agressivité, sa grossièreté aussi, elle a longtemps été en pension et comme défense elle a développé l’attaque, j’aime beaucoup son air de n’en avoir rien à faire de rien ni de personne. On a l’air très différentes, mais je crois qu’on se ressemble un peu : on est toutes les deux inadaptées au monde. On trouve tout le monde con, même si des fois on aimerait être con aussi.


Avec Caro on est déjà sorties le soir : j’ai dit que j’allais dormir chez elle, et ça s’est fait comme ça. On a dépensé beaucoup d’argent. Je lui ai expliqué à Caro d’où venait tout ce fric, elle a été épatée. C’est la seule personne qui est au courant, Elena a des doutes mais elle pense que je ne prends pas grand-chose, alors qu’en réalité je prélève beaucoup d’argent dans le portefeuille de mon père, mais comme il en a plein il ne s’en rend même pas compte. Caro et moi nous nous sommes vraiment beaucoup amusées ce soir-là. On a bu deux tangos chacune, et on a rigolé comme des folles chaque fois qu’une de nous « tiltait » le flipper. Les gens nous regardaient bizarrement mais nous on s’en foutait. Pour ça on est d’accord : on n’en a rien à foutre des cons. Par contre je n’ai pas aimé me réveiller chez elle et déjeuner sous le regard soupçonneux et vicieux de son beau-père, la prochaine fois je rentrerai discrètement à la maison.

Caro a vraiment l’air à l’aise dans ma famille, elle n’arrête pas de rire, ma mère a l’air de l’apprécier. Mon père pas, évidemment : il doit la trouver « pas assez bien » et sans doute « bête », « moche » ou « vulgaire » mais je me fous complètement de ce qu’il pense ! Le week-end prochain s’il nous oblige encore à aller à la mer, je vais proposer à Caro de nous accompagner. Et le soir on pourra peut-être sortir sur la digue avec Elena.


Caro, tout à coup, a l’air de me remarquer.


– Ta famille est géniale ! Elena est trop cool et ta mère trop gentille. Même tes petites sœurs sont chouettes.


Je note qu’elle n’a pas mentionné papa, et je suis d’accord avec elle ma famille est géniale, c’est moi qui suis le problème. Je regarde Caro qui sourit, et je ne sais pas pourquoi je pense à mon père et à cette façon si particulière qu’il a de nous apprendre l’orthographe qui pour moi s’apparente à de la torture. Sa technique consiste à nous donner le nombre de fautes à retrouver sans plus d’information. Commence alors pour nous une interminable recherche des erreurs d’accord ou autre. Nous sommes obligées de relire notre texte jusqu’à l’indigestion. Cette lecture est ponctuée quelquefois d’un accès d’optimisme : pensant avoir trouvé la dernière faute, celle qui nous libèrera, nous tendons notre cahier à papa, pleines d’espoir et attendons le verdict. Le plus souvent nous nous trompons, inventant une faute là où il n’y en avait pas et mon père trouve ça drôle, il rit et nous renvoie à cette quête impossible qui peut durer des heures. Oui, ma famille est géniale Caro, y a juste deux ou trois trucs qui clochent.



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Cette nouvelle fait partie d'une série à épisodes indépendants.


 
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   Anonyme   
22/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Une nouvelle étrange, mais agréable. Ce n'est pas, pour moi mais ça reste un avis très personnel, une nouvelle au sens où elle n'a pas de fin marquée. J'y lis plus un extrait de roman, un texte à poursuivre.

mais le style est bon et fluide, avec un beau rythme. J'aime cette simplicité, qui sans être de la facilité permet d'éviter l'écueil de la préciosité ou du compliqué pour faire compliqué.

bref, un texte plaisant, agréable, mais qui gagnerait à être développé.

   Mokhtar   
24/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J’avoue ne pas avoir réussi à expliciter le titre choisi. Pourquoi « l’éclat » ? Pour la petite incartade nocturne ?

Ce texte est bien écrit, soigné, et le lecteur n’est jamais tenté de fuir. L’héroïne s’y dépeint comme en distanciation avec son univers familial, affichant en public une discrétion de violette. Il me semble probable que l’auteur(e) s’y est investi(e) de matière personnelle, voire autobiographique.

Le thème que je préfère est celui qui traite de la déprime quand s’achève l’été, avec des tristesses de fin de fête, opposée aux enthousiasmes du renouveau qui ont des airs de résurrection. C’est présenté et expliqué de façon convaincante, avec ce qu’il faut de poésie pour agrémenter la lecture. On a là, pour moi, le point fort de ce récit.

Je partage personnellement le peu d’intérêt pour la célébration des anniversaires, glorification d’une circonstance dans laquelle on n’a aucun mérite, et qui s’accompagne de rites un peu mécaniques et ridicules. Le recul et le décalage exprimés pour ces festivités sont parfaitement crédibles.

La relation des deux amitiés successives s’embarrasse d’un luxe de détails qui donnent l’impression de confessions descriptives, de journal circonstancié. On sent bien l’idée de démontrer que le recul de l’héroïne s’applique aussi dans l’amitié, mais je pense qu’il aurait fallu plus se concentrer sur l’esprit même des deux relations. Avec plus de concision, en allant à l’essentiel.

L’épisode de fin de texte, à propos de l’apprentissage de l’orthographe, me semble un peu faible pour une conclusion. La méthode paternelle me semble plutôt intéressante et ludique, et ressemble peu à une « torture »…

N’a-t-on pas voulu, en finissant ainsi, sous-entendre quelques problèmes avec le père ? Et l’on touche là à ce qui me semble la faiblesse de cette histoire : les « quelques trucs qui clochent » dont on ne perçoit clairement ni la nature ni l’importance. Ni s’ils sont pour quelque chose dans cette distanciation dont le personnage témoigne.

Peut-être ce texte est-il trop personnel pour être trop précis ? Peut-être parce que cela a du « mal à sortir » ?

Il n’en demeure pas moins qu’il est d’une lecture agréable, qui suscite l’intérêt.

Mokhtar, en EL

   plumette   
27/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Revoilà Chloé ! Elle n’est pas nommée, mais je l’ai reconnue sans peine dès le début de cet épisode qui permet au lecteur de s’approcher tout près de son ressenti d’ado qui peine à trouver sa place.

Le ton employé est assez lyrique, il nous dévoile le rapport de Chloé à la nature, plus globalement au sombre et au clair, à l’ombre et à la lumière, au renoncement et à la renaissance à travers son rapport aux saisons. C’est joliment exprimé MAIS je reviens encore sur cette fameuse voix de Chloé que décidemment, je n’arrive pas toujours à attraper. Chloé a 14 ans ! S’exprime-t-elle vraiment ainsi ? Il me semble que c’est trop écrit, J’en donne un exemple plus bas. C’est plaisant à lire, j’aime ce que cela raconte, mais comme c’est écrit au présent et au je, la lectrice que je suis s’attend à un langage plus direct et plus cru.

« Et tous les ans, il me faut faire bonne figure et célébrer dans la joie mon entrée dans cette période de contrainte, d’ennui : à l’école je me rétracte, me dessèche, je m’éteins pour une longue hibernation muette. Je ne recommencerai à reprendre mon souffle, à sortir de cette torpeur mortelle que l’année prochaine en mars, à mesure que les jours s’étireront »

Chloé continue de beaucoup s’auto analyser. Tout ce que tu as écrit ici nourrit son personnage, mais je continue d’avoir un doute sur la forme. Ne peux-tu pas rendre la même chose en nous montrant plus directement Chloé dans ses rapports aux autres ?
« j’aimerai moi aussi pouvoir circuler d’une personne à l’autre avoir un mot gentil pour l’un, une phrase bien à-propos pour l’autre, un compliment, une question… Plus personne ne me demande de participer, à force la vie autour de moi s’est organisée sans moi. Pour tout le monde je suis la timide, la réservée mais moi je sais qu’en fait je marche à côté de ma vie et que je l’observe à distance. Que je suis partagée entre faire comme tout le monde ou trouver une autre voie, je suis au minimum décalée mais peut-être complètement folle. »


La nouvelle est en deux parties car après avoir évoqué la détestation de son anniversaire, Chloé évoque son amitié récente avec Caro. Cet épisode n’a pas vraiment de fin. J’aime cependant beaucoup la dernière phrase quand Chloé s’adresse intérieurement à Caro.
Je trouve que l’évocation de l’autre copine n’est pas tellement à sa place ici pour la cohérence de l’épisode.

Plumette

   izabouille   
12/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai apprécié votre texte et votre style. Je suis malgré tout restée sur ma faim, la fin n'est pas très claire, mais je vois qu'il s'agit d'un texte qui fait partie de nouvelles à épisodes. Je lirai donc la suite pour en savoir plus sur ce qui cloche dans cette famille. Merci à vous pour cette lecture, j'ai bien aimé.

   Alcirion   
19/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une première partie un peu dépressive qui exprime bien les peurs que peuvent ressentir les adolescents, j'y ai retrouvé le ton désenchanté de L'immortalité.

La suite est un peu plus légère, le fond du propos sonne très réaliste.

Un texte bien écrit qui s'inscrit dans un projet d'autofiction sans doute, on se laisse facilement prendre par les doutes existentiels du personnage, j'ai trouvé ça agréable à lire.

   Anonyme   
31/8/2018
Il me semble que les différents registres de vocabulaire compromettent la vraisemblance de cette histoire.

- apothéose de l'allégresse
-stratagèmes d'évitements
-nous avons toutes les deux changé pour le même athénée
-en représentation

C'est là le vocabulaire d'un auteur et non d'une adolescente qui se voudrait "gothique".

   SQUEEN   
5/9/2018

   vb   
5/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Squeen,

Comme d'habitude, j'aime bien votre écriture, j'aime bien le personnage de Chloé. Son vocabulaire et son ton me plaisent. Cela ne me choque pas du tout qu'elle formule des phrases comme un adulte. Ici on découvre une autre face du personnage, le passage de l'enfance à l'adolescence, et je trouve que le personnage devient de plus en plus rond. Son dégoût des anniversaires cadre tout à fait.

J'ai cependant un problème avec la dernière phrase:
"Oui, ma famille est géniale Caro, y a juste deux ou trois trucs qui clochent."
Il me semble qu'il manque une virgule entre géniale et Caro. Ce n'est qu'un détail mais cela veut dire que l'ensemble du texte est adressé à Caro. Si cela est bien votre intention, je trouve que vous auriez dû le préciser plus tôt.

D'autre part, je n'ai pas non plus compris le sens du titre.


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