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Poésie contemporaine
Bastien : Les parkings souterrains [Sélection GL]
 Publié le 22/08/18  -  16 commentaires  -  1067 caractères  -  221 lectures    Autres textes du même auteur

La ville regorge, nous le savons, de mille savoirs, de mille inspirations.


Les parkings souterrains [Sélection GL]



Les souffles chauds que crachent les parkings souterrains
Sifflent leur poésie aux faces encrassées des riverains.
Tout s’échappe de ces grilles vandales, l’amour, le cri des freins,
Quand la longueur des jours hurle ce monotone refrain ;

L’amour, le cri des freins.

L’amour, le cri défunt.

Ô monotone refrain.

Et je me vois accoudé à un saule, en deçà des rives du Rhin
Bercé par les douces langueurs des odeurs du matin.
Les nymphes vertes aux airs d’ifs, se fondent au loin
Quand de ces doux portraits, me débusque soudain,

L’amour, le cri des freins.

L’amour, le cri défunt.

Ô monotone refrain.

La mécanique rongée par le temps, crisse sans fin,
Emportant à l’amour ses effluves diluviens
Au long des terribles cheminades urbaines
Que forment les couloirs des parkings souterrains.

L’amour, le cri des freins.

L’amour, le cri défunt.

Ô monotone refrain,

Tu n’es finalement rien.


 
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   Anonyme   
5/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un bon poème à mes yeux.
Ce paradoxe ou cette superposition de l'amour et des parkings souterrains sont saisissants. Rien ne les relie à priori mais ce "voyeur de la ville" fait le lien entre les deux.
Par le jeu des sonorités, des images, aussi.
Et l'on si'imagine dans ces spirales menant au parking ou en sortant, l'amour en berne ou en bandoulière.
Puis tout se dilue dans ce "Rien" final.
Efficace et percutant ce poème

Merci du partage,
Éclaircie

   Raoul   
8/8/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Voilà un poème urbain, et ce n'est pas si courant en ces lieux où l'on préfère les zoziaux et les Ophélies des eaux "opalines"… ;).
J'aime assez l'idée… mais, pour moi, il ne vas pas assez loin dans l'expressivité de l'écriture notamment par son vocabulaire trop généraliste - en même temps "cheminades" est une jolie trouvaille, mais elle dégage à la lecture un côté flânerie bucolique qu'appuie, par exemple la tournure inversion "monotone refrain" -trop vieilli - entre autre… -
La strophe n° deux également…
Idem pour les glissements de "L'amour, le cri des frein", pourquoi ne pas aller plus loin dans une sorte de frénésie, alors qu'avec cet "Ô" on tombe dans un registre de la plainte un peu sur-jouée…
Pour moi, ce poème est intéressant, et par l'angle adopté, et par le style mais… il ne sent pas assez l'asphalte et le super sans plomb.
Merci pour cette lecture.

   Vanessa   
9/8/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Superbe texte !
Il me ramène à des textes d'higelin ou Thiefaine.
L'équilibre entre vos strophes et le refrain est parfait.
La ritournelle que vous avez choisi d'écrire sans former de phrase est bien envoûtante.
Bravo.

   Brume   
10/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

J'aime bien. Le poète préfère écrire sur la nature et les saisons, mais vous, c'est différent, et pour la lectrice que je suis, ça me change.
À la seconde strophe je me suis fait la remarque "bon le poète revient à ses habitudes " mais au final non.

Mais ce n'est pas un simple poème sur les parkings souterrains. Il se cache derrière une histoire d'amour malheureuse. Étonnant mélange.
Votre poème est très contrasté. Il possède différentes palettes d'inspirations.

La partie refrain est bien rendue, donc réussie.

Je ne vais pas commenter les techniques de la poésie classique, je n'y connais rien. Mais je peux dire que votre poème est pleine d'énergie, et côté tonalité il possède de belles nuances.

   Anonyme   
22/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte sympathique. Je trouve que le «refrain» revient un peu trop souvent, ce qui alourdit le texte.
Le reste est bien, l.idée originale et bien traitée.

   Donaldo75   
22/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Bastien,

J'ai beaucoup aimé ce poème, composé sur une tonalité qui dénote des autres poésies. Il y a un ton, une recherche, une musicalité, surtout avec ce refrain qui joue sur les sonorités.

"L’amour, le cri des freins.
L’amour, le cri défunt.
Ô monotone refrain."

La rime renforce l'aspect sonore, musical.

Bravo !

Donaldo

   hersen   
22/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une poésie urbaine ! c'est original en ces lieux et mérite d'être salué, d'autant plus que je trouve une belle expressivité dans les mots, dans les sons.
Le "refrein :))", par contre, me semble trop appuyé, j'aurais plutôt vu un vers de ce refrain entre chaque strophe, je pense qu'il aurait eu sur moi un meilleur impact;

Ceci dit, un grand merci pour ce texte qui sort des sentiers battus !

   Anonyme   
22/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
je le trouve très imaginé et très inspiré par le quotidien urbain, ce poème; mais le refrain me parait un peu plus extravagant, je ne n'arrive pas à saisir clairement l'idée.

il sera bien si peut-être le refrain est plus centré sur une idée.
c'est plus difficile pour un lecteur de s'emparer l'idée de l'auteur si ce dernier s'exprime vaguement!
mais c'est avec impatience que j'attend une autre surprise de votre
part car, c'est pas tous les jours qu'on tombe sur des poèmes si originaux que rares.

jerusalem
merçi

   Lulu   
22/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Bastien,

J'ai été bien touchée par ce texte, même si je me suis dit, au début, que la rime en "ain" allait être peut-être pesante, d'autant que ce n'est pas une sonorité que j'aime particulièrement. Mais votre texte parvient à transmettre une vraie musique, au-delà même du refrain qui jalonne le texte, grâce à un rythme appréciable et une observation originale.

Vous me poussez à me demander ce que peut-être la poésie, si ce n'est, finalement, un état d'esprit, comme ce peut être le cas, ici. Au travers du regard du locuteur, et pour montrer, choses originales, des "parkings souterrains", on parvient à s'élever vers une sensibilité indéniable.

J'ai beaucoup aimé le refrain, "L'amour, le cri des freins. / L'amour, le cri défunt / Ô monotone refrain" qui sonne et résonne entre les lignes…

J'ai trouvé ce texte très intéressant. Je ne recherche pas spécialement l'originalité dans un poème, mais je dois dire que c'est cette dernière qui m'a le plus touchée ici.

Tous mes encouragements pour la suite.

   papipoete   
22/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
bonsoir Bastien
Oniris voit fleurir en ce moment de fort beaux textes, et votre plume ici nous emmène dans ces parkings souterrains, d'où l'on ne songerait pas qu'il inspirent un poète ?
Il n'est jamais loin le soupirail d'où monte l'inspiration en bruits, en cris d'amour, monotone refrain .
Tout peut guider la plume sur le vélin, même le cri des freins !

   Anonyme   
22/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
A la réalité, ces parkings souterrains et leurs " grilles vandales ", s'oppose la rêverie du narrateur " en deçà des rives du Rhin ".

Les " terribles cheminades urbaines
Que forment les couloirs des parkings souterrains."

Et pourtant, comme ils sont nécessaires... Même donner naissance à une poésie.

   Marite   
23/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le qualificatif de "contemporain" est absolument justifié pour ce poème et j'ai été séduite dès la première lecture.
La forme est étonnamment équilibrée avec cette sorte de refrain, lancinant :
" L’amour, le cri des freins.
L’amour, le cri défunt.
Ô monotone refrain."
auquel on essaie d'échapper avec le quatrain central et sa bouffée d'air frais, de verdure qui, hélas ne dure pas car il revient en force ce refrain ...

   Robot   
23/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ecrire sur quelque chose d'aussi laid qu'un parking souterrain en y introduisant une expression poétique réelle ! Le challenge est réussi !

   BlaseSaintLuc   
26/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
cette mise en page , est une trouvaille ;

"L’amour, le cri des freins.

L’amour, le cri défunt.

Ô monotone refrain."

et oui !

Bon le décor est planté, pas des plus attirants, et pourtant, on nous chante les souffles chauds, la poésie des parkings souterrains, au départ un peu rétif, plus je le relis, plus je l'aime votre texte.

   INGOA   
30/8/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
je trouve ce texte original. Trouver son inspiration dans les parkings souterrains n'est pas banal. Je suis moins sensible au rythme qu'il dégage et à la transition rapide entre l'encrassage bétonné et l'aération bucolique.
En conclusion, j'y ai cheminé un peu, sans plus.

   David   
31/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Bastien,

C'est un très beau thème que ces "parkings souterrains", je le lis comme une métaphore amoureuse, pas très nette mais curieuse et touchante. On retrouve "langueur" et "monotone" comme dans de célèbres vers, et il doit y avoir d'autres intertextualités je présume.


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