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Poésie contemporaine
bonjour : Bar parnassien
 Publié le 15/09/14  -  9 commentaires  -  772 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Bar de rêve, les consommations y sont gratuites. Dans les ruines de Delphes près du temple d'Apollon, c'est le bar des elfes, des anges et des démons !


Bar parnassien



Il est "sélect" au mont Parnasse
Un bar à vins licence cinq
J’y viens dans les mauvaises passes
Noyer mes peines sur son zinc

Tonique et doux comme un dictame
J’aime son blanc "chasse-cafard"
Son rouge au large ! "Vague à l’âme"
Ses élixirs et ses nectars

Mondain j’y baise les phalanges
De Terpsichore et d’Érato
Puis guilleret je joue à l’ange
Qui a dans l’aile un coup en trop

Le soir osées les muses dansent
Avec lascifs les séraphins
Et moi pauvre elfe rouge en transes
C’est ma bouteille que j’étreins

J’enlace mon verre et j’appelle
Un ange fille psitt ! Garçon !
Pour rafraîchir la clientèle
Lancez dans l’air quelques glaçons !


 
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   LeopoldPartisan   
26/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
comment dire ... sinon que l'on s'attend quand même à une certaine sophistication voulue par le genre de l'art pour l'art hors excusez moi l'expression mais ce bar fait quand même plutôt piège à touriste, où alors le personnage du narrateur est plutôt du genre un peu "lourd".

Désolé mais là c'est plutôt tourisme de masse, comme trop souvent dans ces lieux mythiques. Cela me rappelle une visite au british museum de Londres où moult japonaises et consort asiatiques se faisaient des "selfies" devant les frises du parthénon comme s'il s'agissait d'un magasin abercrombie ..

Pfff ce Léopold quel snob...

   Anonyme   
30/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé le ton assez désinvolte, pas accroché à décrire mais plutôt à suggérer.
Octosyllabes bien accessibles, pas trop "traficotés" excepté ces vers
"Le soir osées les muses dansent
Avec lascifs les séraphins "
qui ne me plaisent pas trop avec ces inversions qui détonnent par rapport à la facilité d'écriture et donc de lecture des autres vers..
J'ai appris le sens "ambigu" du mot dictame, bien joué...
Juste une remarque : deux foix "ange" sur un si court poème... Mais gardez le premier : "Puis guilleret je joue à l’ange
Qui a dans l’aile un coup en trop" très dans le ton de votre narrateur...

   Anonyme   
15/9/2014
Bonjour bonjour

Décidément, vous êtes dans un bon jour.
Ce bar parnassien (licence 5) donne très envie d'y faire un tour.

Le vocabulaire est extra, les rimes au quart de poil, chaque strophe est ciselée, juste comme il faut

"Mondain j’y baise les phalanges
De Terpsichore et d’Érato
Puis guilleret je joue à l’ange
Qui a dans l’aile un coup en trop"

Il doit être fréquenté par nombre d'illustres fantômes

Merci Bonjour, et tchin-tchin

   Pimpette   
15/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Extra!

J'aime le ton impertinent et tonique!
Beaucoup d'humour dans ce faux antique qui réjouit à la lecture!
Style propre sans jargon ni chichis!

Ma strophe choucou:

"Mondain j’y baise les phalanges
De Terpsichore et d’Érato
Puis guilleret je joue à l’ange
Qui a dans l’aile un coup en trop

Très poétique tout ça, mais limpide comme un petit torrent de montagne turbulent...

   Anonyme   
15/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour, bonjour ! Beaucoup aimé cette suite de quatrains bien rimés et bien rythmés... A mon avis le dernier quatrain est de trop, ou tout au moins pas indispensable, et j'aurais bien vu ce texte sautillant se terminer par...

C’est ma bouteille que j’étreins !

Bravo et merci pour cette agréable entrée en matière matinale...

   Arielle   
15/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pourquoi pas dans les ruines de Delphes ce petit bar si sympathique, mais je le verrais tout aussi bien parisien dans le quartier de la Défense ou dans n'importe quel bistrot de province où l'on sert le "Chasse-cafard" et le "Vague à l'âme" Les muses n'ont pas de frontières !
En tout cas voilà une manière enjouée et particulièrement musicale de chasser ses vieux démons.

La dernière strophe m'a rappelé une vieille pub de mon enfance
"Pour moi, garçon, Pschitt citron
Pour toi mon ange, Pschitt orange"
ce qui n'enlève rien au charme des lieux évoqués mêlant joyeusement les époques et leurs légendes.

L'ange de la deuxième strophe je lui aurais mis dans l'aile un coup DE trop mais c'est un détail.

Bonne journée à vous qui m'avez offert ce sourire du matin.

   Anonyme   
15/9/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

C'est sympathique ce petit bar du Parnasse.On pourrait y voir
Verlaine et son absinthe.
Deux inversions mal venues gênent la lecture du 4 éme quatrain.
Mais l'ensemble est plaisant et se lit avec délectation.

   Raoul   
17/9/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Comme on pouvait lire dans les pub. d'antan "Avant de reprendre la route, reprenez un verre de …" ! J'aime beaucoup le ton général, à la fois badin, spirituel et traditionnel dans la lignée du bohème attablé et sa fée verte. Particulièrement gouleyant, le vocabulaire recherché, la finesse de construction… Seul bémol, la dernière strophe où l'ange passe (qu'on l'enc… !), c'est l'image qui trop embrasse et rate son train, déjà à cause de la répétition, mais aussi parce que c'est la plus faible. Il est souvent difficile d'abandonner une idée qu'on croit bonne, pourtant, je crois que le texte aurait été plus fort (avec son goût de trop peu) qu'avec ce tanin qui reste. Dommage.

   Robot   
20/9/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une découverte particulière d'Athènes décrite avec un humour et une nostalgie que l'on perçoit au travers de l'écriture plaisante de ce poème.


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