Un joli poème dans un langage un peu "à l'ancienne" qui me plaît.
Le souvenir sur fond de fantasme poursuit ce coeur séduit par "juste un regard".

C'est beau de rêver.

Le dernier quatrain finalise joliment ce vœu, cette prière :

"Ô belle créature, occurrence d'un soir,
Déesse de ces vers en blonde inspiratrice,
Acceptez ce poème et qu'il vous attendrisse
Pour que d'un intérêt je pressente l'espoir..."

Merci pour ce plaisir de lecture.
Cristale

"Juste un regard"..."Il suffit quelquefois d'une oeillade fugace", c'est une "Apparition" qui ressemble fort à un coup de foudre qui s'installe et dure. Encore faut il le faire savoir et pour cela, se faire remarquer:
"Entendrez-vous un jour les chansons de ma lyre ?"

La forme classique semble au rendez-vous, mais pour le reste, le propos bien que clair, est assez inégal et parfois maladroit en donnant l'impression de courir après les rimes...mais au bout du compte "l'espoir" est permis.

Néanmoins un joli travail d'écriture qui ne manque pas de charme et de poésie.

En EL

Lebarde

Le récit de ce "regard" et de la subite attirance qui en résulte ne m'a pas enchanté plus que ça. Il me semble assez convenu et prosaïque par moments.
Pour l'aspect prosaïque, les termes retenus ne me semblent pas toujours les plus "justes" ou les mieux choisis en terme de poésie : "oeillade fugace", "stimuler", "bouillonnant". Je suis plus dans le registre d'un débordement hormonal que touché par la grâce poétique.
Quant à l'aspect convenu, il me semble le trouver dans ces expressions, déjà vues ailleurs : "visage d'ange", "rêves merveilleux", "sublime tourment", "chansons de ma lyre".

Reste l'écriture. Celle-ci ne me paraît pas toujours des plus fluides, comme par exemple la strophe 3 (je mets en gras ce qui me gêne) : "Puis-je vous captiver POUR souffler mon délire / QUI fit naître en mon cœur un sublime tourment / En novembre allumé PAR notre croisement ?"
A ces petites lourdeurs, s'ajoute l'accumulation de sonorités nasales pas très agréables : "tourmENT - EN - novEMbre". Mes réserves sont de même nature pour le dernier vers : "Acceptez ce poème ET QU'il vous attendrisse / POUR QUE d'un intérêt je pressente l'espoir".
Bref, à l'instar du narrateur pour sa fulgurante passante, j'aurais bien aimé ressentir pour ce texte semblable "coup de foudre".

Bonjour Boutet,

"Depuis ce temps béni qui fascina mes yeux,
Mes jours sont habités d'un magnétisme étrange
Où vous m'apparaissez sous un visage d'ange
Et remplissez mes nuits de rêves merveilleux."

Mon préféré...

Sublime écriture où vous avez fort bien réussi à mon sens cette " apparition " dans le fait qu'il s'agissait de partir de l'éclat provoqué, et non de ce qui le provoque.

L'important pour moi était de discerner la poéticité...et vous l'avez fort bien réalisée avec l' émotion ressentie.

Un véritable coup de coeur.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

bonjour Boutet
Il aura suffi d'un regard, même pas un sourire, rien que vos yeux se posant sur moi, pour que je ne pense plus qu'à vous revoir, et espérer que nos regards ne fassent plus qu'un.
voici quelques vers à Vous que j'ai dédié, qui feront naître peut-être en Vous quelque émoi, et me faire savoir, que nous rencontrer soit le plus beau des jours de tous mes jours !
NB on balance des bombes aux quatre coins de la planète, des enfants encore plein d'acné tuent au couteau, des comédiens violent pour de vrai
et
parait ce jour un poème tendre et si doux, sur ce qui nous anima avant de
te
rencontrer,
et rêver à une idylle merveilleuse !
l'auteur, tel un Lagersfeld de la poésie, brode une dentelle d'alexandrins, qui me rappellent
" tu te souviens ma mie ? "
le dernier quatrain l'emporte sur les autres, alors que je me revois ( ayant ramené ma dulcinée tout là-haut en montagne ) lui écrire le plus beau de mes compliments enflammés...
vous me faites rêver !
PS un ultime bémol pour " croisement " à qui l'on peut donner deux sens, je comprend celui du texte, mais l'autre signification peut troubler

Eh bien, c'est enchanteur, un compliment formulé de manière assez élégante, il ne faudrait pas exiger autant pour capter d'autres Dulcinée.

Par ma fois, nous vîmes d'autres temps ou les femmes aller jusqu'à vous embrasser !

Sans demander la permission, sans les connaître si vous leur plaisiez, elle vous volez les lèvres !

Alors, oui, on s'en souvient du goût de la jeunesse !