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Myndie
14/5/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Ce très long poème illustre sans doute très bien le thème choisi mais n'apporte rien de nouveau à l'horizon. Ou du moins rien que ne nous aient déjà raconté ces reportages en forme de docu-fictions que nous connaissons tous.
C'est juste l'histoire du monde et l'évolution des espèces jusqu'à la (regrettable?) apparition des humains, ces sauvages vociférants à la "soif d'être rois". Faute d'avoir été surprise par ma lecture et sans doute d'y trouver de l'intérêt, j'ai décelé quand même quelques bribes de poésie ici et là : "Les lacs serpentèrent les plaines En sifflant sur les galets." "Que le vent en eut des hoquets Si violents ! Qu'il faillit s'étrangler au col d'une montagne." (en regrettant hélas la lourdeur de la formulation et la redondance des "que") Et surtout ce qui trouve vraiment grâce à mes yeux, c'est la conclusion: ces six derniers vers apportent la petite touche d'originalité qui manque à ce texte. |
Cristale
21/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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De la genèse à l’apocalypse, l’histoire de la Terre et de la Vie joliment contée.
Le récit est long pour que je puisse en faire une synthèse, je laisse cela aux experts, mais j’ai apprécié le déroulé de ces vers très imagés dont on voit les évènements et entend les éclats. « Vivement le désert ! craquait la terre Vivement le déluge ! mugissait le ciel. Ainsi fut fait. » Bonne chance pour le concours ! Cristale |
Geigei
21/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un récit, vraiment, très imagé, avec un verbe d'action dans chaque vers.
"Au début était l'océan" annonce une version de la Genèse, une cosmogonie où l'océan est le tout originel. C'est foisonnant d'images, tellement qu'on en ferait facilement une animation. Les humains sont vilipendés (c'est le thème de l'anthropocène) et l'océan reprend ses droits à la fin. |
Cyrill
21/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Ça démarre comme un évangile, l’océan à la place du verbe. Mais ne dit-on pas : des flots de paroles ? Il y a de la fantaisie dans ce récit qui pourtant suit assez fidèlement l’histoire de la terre.
On n’est pas loin non plus du conte pour enfants. Les petits mots de liaison et de ponctuation : « et », « Et là » marquent son intention d’oralité et d’accroche avec suspension du souffle. Des formules très imagées : «vomir du vert », « avalait le désert », « tonna des rochers, il cracha des mers »... J’aime bien. le poème est rythmé, séparé en épisodes qui se font écho par tout un système d’entités grammaticales qu’on retrouve d’une strophe à l’autre. Je trouve l’appellation « deux-pattes » pas très heureuse, et il me semble en outre que le conte s’encombre petit à petit d’un trop-plein de propositions disparates et d’une syntaxe plus pesante. L’image peine à se former dans ce bavardage. On ne retrouve la simplicité limpide du début que dans la dernière strophe qui renoue avec une tonalité évangélique. |
Donaldo75
21/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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C'est long. Le récit est imagé, j'ai presque eu l'impression de lire un conte. J'aime bien certaines des formulations utilisées dans ce poème mais je trouve qu'il s'épuise sur la longueur. L'histoire du monde respecte cependant bien les contraintes du concours et c'est important.
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Provencao
8/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
Difficile de rester "connectée " au texte très très très long.... Ces vers: "L'océan s'enroula à son premier rêve Seul, ténébreux, glacé, inconsolé Emportant le monde dans son néant." Ont eu grâce à mes yeux avec cette idée de néant invitant un renversement radical...serait-ce juste l'absence de toute chose ou tout élément de réalité ? Ou peut être aurait-il fallu nous inviter à créer le néant en autre chose? ... Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Dimou
8/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour
Il y a un certain travail sur ce texte c'est indéniable ; il part de l'idée de partir de zéro... ... et que tout finira à zéro ??? Et vous parlez pas de l'ia : ce ne sont pas les hommes qui se détruiront ou détruiront la Terre, et pas la Terre qui détruira l'homme ! quand l'ia prendra conscience qu'elle peut "sauver" la Terre ( pensera t-elle ) elle nous butera dans quelques siècles. La montée des océans est inéluctable mais vous vous trompez d'assassin. J'ai bien aimé le coté amoureux/se de la nature, mais mince c'est pessimiste pour moi. Le tout est tout de même travaillé mais assez peu poétique merci du partage |
papipoete
8/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour concurrent
Impossible de citer mot à mot tout ce qui m'épate dans ce texte, tant chaque ligne en première partie, son développement, et son final ( un peu moins ) m'enthousiasme ! le seconde strophe est particulièrement spectaculaire... " le blé peignit des haricots... " et ces " deux pattes qui poussèrent... " jusqu'à Gandhi mais aussi jusqu'à Hitler et Trump " NB je ne cacherai pas que cette prose est si dense et longue, que cela peut rebuter le lecteur ? et je crois lire plutôt une Nouvelle interminable ; mais quelle originalité dans la création du Monde ! ... et le Monde qui soupirait " vivement le " retour du désert ! " le thème semble être respecté dans ce déluge de mots ! |
Robot
8/6/2025
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Il y a l'idée d'une genèse créatrice par l'océan qui semble ici gouverner le destin. Une écriture appréciable. Cependant l'imaginaire semble bien classique dans la description de l'évolution et l'idée de la mise en cause des deux pattes n'est guère originale.
Ce texte m'apparaît vouloir être la traduction poétique d'une nouvelle proposée au concours mais son imaginaire ne m'a pas entièrement convaincu. |
Mokhtar
9/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Gros coup de cœur pour ce récit au ton faussement naïf, qui, allez savoir pourquoi, me rappelle le côté primesautier des chansons de Trenet...
Des origines de la planète à l'arrivée néfaste des "deux-pattes", l'épopée poétique se déroule en images parlantes, mais aussi réellement signifiantes. Ne pas oublier que ce texte est une poésie. "Les éléphants sans défense montèrent au ciel Dans les filets les étoiles pleurèrent les dauphins." Jolie façon de dépeindre le drame écologique dont nous sommes responsables. Mine de rien, c'est assez complet et finalement fort sensé. La forme d'écriture est originale, anti-intellectuelle. Elle n'admoneste pas, mais finalement, dans sa partie finale, elle interpelle avec une certaine habileté. Oui, j'ai bien aimé. Et pissétout. |
Lebarde
9/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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De belles images super réalistes et un peu fourre-tout, à défaut d'être toujours originales pour parler de la perpétuelle évolution du monde qui, dans l'hypothèse de l'auteur(e), a commencé et finira dans "l'océan Ténébreux, glacé, inconsolé "où au fil du temps, durant leur passage éclair, les "deux-pattes le nez en l'air":
"fabriquèrent des lances, des haches Harponnèrent les baleineaux. Jetèrent des ponts, des murs, des tours Roulèrent la vie, jouèrent à la poudre" et tellement d'autres choses plus ou moins intéressantes qui participèrent à la destruction et précipitèrent leur perte. (Bon pourquoi pas) Bien sûr dans ce tourbillon cosmique infernal, il y a mille et une péripéties de toutes natures dont vous en décrivez quelques unes, plausibles ou non, avec verve, imagination, et un brin d'humour remarquables. J'adhère volontiers au propos délirant qui a le mérite de répondre parfaitement au sujet du concours. Comme par ailleurs l'écriture est alerte et se laisse lire jusqu'au bout malgré la longueur sans doute excessive du poème...eh bien j'aime assez. Bonne chance pour la suite. |
jeanphi
11/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
Je trouve regrettable l'utilisation qui est faite de ce thème (enfin, oui et non). Au cours de ma lecture, je fus maintes fois déstabilisé quant à la nature précise des éléments décrits, la sensation qui se dégage du texte me fit l'effet d'un joyeux imbroglio, l'objet désigné y prend des formes abstraites, changeantes, sans pour autant que la trame ne parvienne à justifier ce procédé. De même pour la personnification, elle apparaît, disparaît, certes cela est un style, mais il me passe hélas au dessus ou à travers. Idem concernant les nombreuses répétitions ainsi que la versatilité des rimes, on se demande pourquoi en créer certaines par endroits, et pourquoi s'en priver à d'autres. (Désolé si je parais intraitable, c'est important de pouvoir être confronté aux avis défavorables, cela permet notamment de les mettre en défaut par la suite, le style allégorique très libre que vous arborez ici le nécessite particulièrement, car il peut perdre le lecteur.) On sent beaucoup de potentiel, d'aisance et de facilité à créer. Le gros point positif m'est l'impression d'un auteur qui s'est bien amusé à la rédaction, et qui, malgré toute ma réticence, est parvenu à répercuter ce sentiment chez moi. Mon jugement est donc à tempérer fortement ! |
BlaseSaintLuc
12/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Que le texte et bavard ! Dommage, il y a bien la une certaine poésie, mais une diarrhée lexicale et venue à bout de mon enthousiasme très vite.
Cela devient une histoire que l'on nous compte, mais les pas se perdent, dans la forêt ou dans le désert ? Ps : je ne concours pas, donc je garde, je pense toute mon objectivité. |