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Poésie contemporaine
Concours : Terre à terre [concours]
 Publié le 11/06/25  -  8 commentaires  -  1027 caractères  -  82 lectures    Autres textes du même auteur

Récits de la Terre.


Terre à terre [concours]



Ce texte est une participation au concours n°37 : Écrits des Temps Exaspérés
(informations sur ce concours).





Dans le fin fond des herbes, recoiffées par le vent,
Dans les lichens roux, caressés par les flots,
L'échelle des millénaires devient vie courte, éclot ;
Et l'homme, de ces miracles, est l'aboutissement.

Faut-il un dieu suprême pour donner à ses hères
La conscience divine, la science, le sacrement ?
Nous vîmes des félins contempler le présent,
Mais toujours incapables de franchir les déserts.

Ainsi, l'homme moderne, armé de grands principes,
Détruit-il à l'envi le monde qui l'enserre,
Dominateur enfin, s'emparant de la Terre,

Il néglige qu'au vivant chaque brin participe.

Demain, lorsque viendra l'heure du renversement,
Pour ce qu'il gaspilla, tuera femme et enfants…


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Gouelan   
10/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
L'homme est-il vraiment l'aboutissement ou le grain de sable..?
J'aime "une dieu"et "de herbes", cela donne une note étrange. Comme au début des temps, lorsque les principes humains ne cadraient pas tout le vivant. Pas d'étiquettes.
L'homme, armé d'une intelligence trop souvent destructrice, passera lui aussi, laissant peut-être une chance à la Vie.

Merci pour ce poème.

   Cyrill   
21/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J’ai trouvé à ce poème des accents d’office religieux, entre l’avertissement et l’admonestation. Un peu donneur de leçon mais pas trop.
Après l’exposition du premier quatrain, on en vient à la question existentielle, argumentée d’un exemple pour mieux convaincre de son bien-fondé. La suite pour donner des orientations à la réponse, puis enfin la prédiction du distique final, qui fait froid dans le dos.
Le vocabulaire et les images empruntent au solennel, ça frappe fort.
Avez-vous exercé la prêtrise, dans une autre vie ? Je trouve que c’est vraiment bien imité, j’ai même l’impression d’en entendre les intonations, et l’écho particulier que renvoient les voûtes ecclésiastiques. J’ai vraiment apprécié.
Merci pour le partage… du pain ^^

   Donaldo75   
21/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'aime la posture classique, presque théâtrale de ce poème. Le thème du concours se prête bien à cette forme et à ce choix de tonalité. Le message me plait également. Le tout coche les cases de ce qui rend ma lecture intéressante, surtout dans un cadre imposé comme celui de ce thème. Et ça c'est également méritoire.

Merci pour le partage.

   Provencao   
11/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour,

"Faut-il un dieu suprême pour donner à ses hères
La conscience divine, la science, le sacrement ?
Nous vîmes des félins contempler le présent,
Mais toujours incapables de franchir les déserts."

J'ai bien aimé ce quatrain sous la protection du solennel et de l'hiératique. Belle vertu de ce solennel en âme qui s'offre, qui ne s'attache pas à ses difficultés, à ses appartenances, à sa mémoire ...Réflexion donnée.

Chacun à mon sens y lira ou pas une vérité.

Chance à vous pour le concours.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   papipoete   
11/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour concurrent
" nous vîmes des félins contempler le présent ..." incapables de traverser le désert
On parle de bêtes qui cherchaient à trouver de la nourriture, mais je pense que l'homme ( celui qui domine tout, ses sujets et la Terre entière ) malgré ses grands principes, supplanta l'animal jusqu'à l'orée du reg où rien ne pousse, et attendit que ses frigos se remplissent... finira par tuer femme et enfant ( j'embarque sur le canot de sauvetage, venu d'où ? et vous, vous n'avez pas droit au chapitre ! )
NB ce texte parle du " 2 pates " ( j'aime bien ce terme ) dont le coeur ne fait qu'injecter du sang, mais est incapable d'éprouver de sentiments.
même un Dieu Suprême, s'il ne restait que lui, finirait par se pervertir...
techniquement, je vois des vers à la métrique fort aléatoire...

   Robot   
11/6/2025
Le fond de ce texte s'adapte bien au projet du concours.
Je suis mitigé sur la poésie.
De bonnes choses:
Notamment le second quatrain m'a beaucoup plu ainsi que le vers 12.
Je suis plus circonspect sur deux vers ou expressions que je trouve un peu lourds:
"Dans le fin fond des herbes"
"Pour ce qu'il gaspilla"
Mais globalement j'aime bien

   Lebarde   
11/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
"Et l'homme, de ces miracles, est l'aboutissement."

Allons donc..."L'aboutissement" pour un Univers en perpétuelle évolution et expansion où l'Homme ne fait qu'un passage éclair!
Est-ce le bon mot.
Et laisser penser que ce monde qu'il saccage sans vergogne, n'aurait été fait que pour lui, quelle outrecuidance de sa part; il est vrai qu'il n'est pas à cela près .

J'adhère davantage ( malgré l'inversion) au vers
"Il néglige qu'au vivant chaque brin participe."

Il est vrai aussi ( le dernier distique) que voyant la fin de son monde arriver, l'Homme égoïstement pour survivre quelques instants de plus, n'hésite même pas à tuer sa descendance!

Du bon et du moins bon dans ce propos qui peut pourtant donner quelques pistes de réflexion.

Ce poème est présenté en contemporain, pour autant, je suis gêné par certaines maladresses dans l'expression et une métrique négligée qui gâchent la fluidité et la poèsie

Bonne chance pour la suite.

   BlaseSaintLuc   
13/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Je trouve que le texte n'est pas totalement abouti, il veut nous dire quelque chose, dénoncer, mais il ne sait pas bien si prendre, et cette esquisse de dénonciation tue la cotée poétique, qui lui aussi n'arrive pas a complètement émerger de l'affaire.




ps : Je tiens à souligner que le commentaire reste entièrement impartial, étant donné que l'auteur n'est pas engagé dans le concours.


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