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Poésie classique
Davide : Petit Prince
 Publié le 06/11/19  -  17 commentaires  -  462 caractères  -  575 lectures    Autres textes du même auteur

Muzain.


Petit Prince



Des boutons de glycine ondulent dans le vent
Quand le jour embellit la voûte palatine ;
Leur louange mutique en ta lèvre mutine
Réunit tous les rois, dès l’aube, sous l’auvent.

Mais bien vite, à grande eau, quelque nuage endeuille
Ton rire opalescent de caresses cousu ;
Sur le petit berceau jonché de chèvrefeuille
Tombe un voile fragile où midi se recueille,
– Je t’aime, toi l’enfant que je n’ai jamais eu.


 
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   cherbiacuespe   
23/10/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une poésie de regret où une perte? Entre les deux mon cœur balance. A moins qu'il ne s'agisse d'empathie. Dans tous les cas, difficile de ne pas être touché par ces mots. Pour certains, ils feront resurgir de vieilles méditations.

Efficace par sa brièveté, écrit avec justesse, des mots choisis avec discernement, qui tapent et qui cognent exactement, accompagnés de formules adéquates, d'images séduisantes et simples, j'adhère pleinement à ce poème. Même si je préfère, et de loin, rire et sourire.

   Anonyme   
6/11/2019
Bonjour

Ce joli petit poème est , hélas, bien trop court pour ma compréhension.
Je n'aime pas du tout le vers qui se termine par de caresses cousu,
non pas à cause de l'inversion mais je trouve que le mot cousu
ne va pas du tout avec le reste du vers.

L'ensemble est bien beau mais ne parle pas, le lyrisme de ce texte
m'étant inaccessible, je ne mettrai pas d'appréciations.

   Provencao   
6/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
" Leur louange mutique en ta lèvre mutine
Réunit tous les rois, dès l’aube, sous l’auvent"

Je suis désolée, je n'ai pas recouvré en vos vers l'entière vérité, la lumière et la spontanéité ou le voile fragile n'est pas de ce monde, et qu'à s'y recueillir on risquerait fort de le stigmatiser.


J'aurais aimé que votre poésie soit plus simple et plus spontanée en alliant la lumière de" ce jour" avec du clair-obscur du" nuage qui endeuille."

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
6/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Davide
je te rêve, et je vois ton sourire embellir mon ciel... mais bientôt un nuage bien sombre vient effacer ton image, ô toi l'enfant que j'aurais voulu !
NB c'est ainsi que je comprend ces beaux vers, mais 9 vers pour le dire me semblent bien peu ; certes, dans un sanglot on peut ne faire que crier quelques mots, mais...
2 infimes bémols :
vers 3 " mutique/mutine " fait comme un écho
vers 6 ( l'inversion de " cousu " place celui-ci un peu loin de son sujet )
si non, les alexandrins parfaitement classiques, coulent si naturellement.

   STEPHANIE90   
6/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Davide,

un muzain pour un cri du cœur, c'est en effet court, mais cela ne m'a pas dérangé au contraire...

Les cris les plus court résonnent dans le cœur plus intensément...

"Leur louange mutique en ta lèvre mutine", pour moi attire la réflexion sur l'importance du vers grâce à cette assonance commune sur "mutique et mutine" à la césure.
Je lis un fond qui cette fois-ci est à peine juste susurré. Il ne me plaît évidement pas; mais je te tire mon chapeau, c'est rondement mené...

Merci pour le partage, avec toute mon amitié,

Stéphanie

   Vincente   
6/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Avant même d'épouser la déclaration à l'enfant endormi dans l'espoir d'enfanter du poète, avant même d'apercevoir le manque immanent que déverse ce poème, j'ai trouvé très doux chaque vers ; en particulier les huit premiers. Le poème est petit dans sa taille comme l'enfant, il est doux dans son enveloppe charnelle comme la peau du nourrisson, il est tendre dans son attention illimitée comme celle envers le cher petit.

La beauté formelle habille avec délicatesse le souhait procréateur, si la mélancolie vient poindre dans la félicité virtualisée, c'est pour souligner que le désir sans réalisation est frustration. Celle évoquée semble bien douloureuse.

La narration invite dans la première strophe à découvrir le cadre très poétique de la présence (on ne la sait pas encore virtuelle) de l'enfant, dans des images et une terminologie de conte ; le narrateur y a un regard très expansif, portant à l'idéal, dans une sorte d'allégorie d'un lieu d'amour parental. Dans la seconde, un zoom focalise sur le fait que l'état "rose" est entaché par "quelque nuage" endeuillant un "rire…cousu". Puis, le très joli vers "Tombe un voile fragile où midi se recueille". Le midi étant l'âge mûr du narrateur, celui où il estime être en mesure de procréer, l'on peut imaginer que la déception de ne pas avoir d'enfant et l'espérance d'en avoir un lui pèsent. Ce que l'on constate est qu'il semble effectivement tout à fait "mûr" pour cela. La pudeur de l'auteur ne nous donne pas accès à d'autres "informations" qui empêcheraient son narrateur d'avoir d'enfant.

La chute est sans appel… oh si, une impérieuse, celle qui déclare sans retenue son vouloir d'enfanter et cet amour qui reste en instance.

   Miguel   
6/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Dans l'ensemble les vers sont mélodieux mais on a du mal à comprendre le contexte, tant ce poème est sibyllin. Le dernier vers est émouvant mais on ne voit pas trop ce qui l'amène. De quel palais est-il question ? "A grande eau" ne me paraît pas très heureux. On ne sait ni où l'on est, ni quand, ni si cet enfant existe (à qui l'auteur dit-il "ta lèvre mutine"?) ou s'il est fantasmé; je sais bien que la poésie ne s'embarrasse pas de ces choses, et que Balzac écrit : " Raisonner là où il faut sentir est le propre des âmes sans portée." Mais ici, quand même, pour sentir, il me faudrait comprendre un peu plus. Enfin les vers sont agréables, une douce musique est toujours bonne à entendre.

   Anonyme   
6/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup de sensibilité émane de ce poème.
Le premier quatrain, avec un fort joli premier vers, semble décrire un enfant qui rit – « le jour embellit la voûte palatine » - et tout le bonheur qu'il peut apporter autour de lui.
Puis, le quintil vient assombrir la situation:"quelque nuage endeuille ton rire opalescent de caresse cousu ".
Est-ce l'enfant qui pleure ou bien est-ce le narrateur qui réalise la tristesse de ce qui ne sera qu'un rêve pour lui ? « toi l'enfant que je n'ai jamais eu ".
Pourtant, l'image ''midi se recueille '' et surtout ce verbe donnerait à penser que l'enfant meurt...

Je reste assez réservé sur mon interprétation ; mais c'est aussi son côté sibyllin qui rend ce texte attrayant.

   jfmoods   
7/11/2019
Ce muzain en alexandrins est à rimes embrassées et croisées, suffisantes et pauvres, majoritairement féminines.

Comme les deux faces d'une même pièce, quatrain et quintil s'opposent.

L'enfant (titre, à visée élective, du poème : "Petit Prince", parties du corps à la rime : "voûte palatine", "ta lèvre mutine") apparaît dans un paysage état d'âme marqué par la douceur (vers 1 : allitérations en d et t) et la clarté (vers 2 : "le jour embellit"). Les vers 3 et 4 véhiculent un émerveillement qui n'est pas sans rappeler le miracle de la Nativité ("Leur louange mutique", "Réunit tous les rois, dès l’aube, sous l’auvent").

Au fil du quintil, la perspective bascule (marqueur d'opposition et noyade métaphorique du vers 5 : "Mais", "à grande eau, quelque nuage endeuille"). L'adjectif qualificatif et le participe passé du vers 6 ("opalescent", "cousu") nous font comprendre que cet enfant est dépourvu de consistance : c'est un fantasme, la construction exaltée d'un esprit en souffrance. Les trois derniers vers entérinent l'hypothèse douloureuse d'une naissance introuvable (effet d'attente ménagé par l'antéposition du complément de lieu et du verbe : "Sur le petit berceau jonché de chèvrefeuille / Tombe un voile fragile", allégorie : "midi se recueille", discours direct de la chute).

Merci pour ce partage !

   Louis   
7/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dans la forme rare du « muzain », poésie composée de deux strophes, un quatrain puis un quintil, un amour est déclaré pour un enfant, un « petit prince », qui n’a jamais trouvé le chemin de la venue au monde.
De même que la chanson Mon frère de Maxime Leforestier a pour allocutaire un frère inexistant : « Toi le frère que je n'ai jamais eu », « Toi le frère que je n’aurai jamais », le muzain s’adresse, en le tutoyant, à un enfant que le locuteur « n’a jamais eu », un « petit prince » inexistant et pourtant personnifié, auquel les mots seuls donnent vie, auquel la poésie donne figure, de façon fantasmée, exprimant la force d’un amour, et d’un désir contrarié.

Tout est prêt, pourtant, pour recevoir l’enfant, affirme le quatrain. Le printemps est là, saison des naissances, temps de la génération : «Des boutons de glycine ondulent dans le vent », bourgeons formés pour une éclosion.
Le jour et sa lumière sont présents : « Quand le jour embellit la voûte palatine », pour toute venue au monde, une venue au jour, à la lumière.
La nature, comme cadre et paysage, se révèle un grand palais ( à la « voûte palatine » ) prêt à recevoir un jeune prince ; comme puissance, elle se révèle un royaume des naissances.
Les bourgeons des glycines, chœur botanique, capacité potentielle d’éclosion, chantent les « louanges » silencieuses, « mutique louange », du futur prince. Les « boutons » des fleurs à venir se posent sur les « lèvres » de l’enfant qui doit naître pour en célébrer l’avènement.
La lèvre enfantine s’avère pourtant « mutine », rebelle. Le prince résiste à l’appel d’une naissance, il se refuse à une existence. Le «mutique » se transforme en « mutine » pour des louanges données, et en même temps refusées, louanges qui restent donc silencieuses sur des lèvres qui déclinent l’existence, disent non à la vie.
« Tous les rois sont réunis » pourtant, afin de le recevoir, afin de le célébrer, en bons auspices naturels. Tous les rois sont réunis, et l’on peut penser à une autre nativité, celle qui se fait dans un printemps au cœur de l’hiver, après le solstice, quand renaît la lumière.
Les monarques sont réunis dès lors, pareils à ces rois mages, Gaspard, Melchior, Balthazar et les autres, venus d’orient pour rendre hommage à celui qui va naître.

Le quintil exprime, lui, une épiphanie refusée.
Alors que la nature s’apprête à recevoir royalement un nouveau-né, une perturbation se produit : « quelque nuage endeuille… ». L’enfant attendu n’est pas venu. Deuil : l’enfant est mort avant même de naître, le petit prince ne viendra pas au jour, n’apparaîtra pas sous le soleil. L’enfant qui devait sourire à la vie, celui dont a tant caressé la venue, tant caressé l’espoir d’une présence, ne sera pas de ce monde : « ton rire opalescent de caresses cousu ».

La nature, d’abord si accueillante, ensoleillée, souriante, s’est assombrie, s’est voilée, et pleure en « grande eau ».
Une atmosphère d’affliction règne désormais.
Le « berceau » naturel qui devait recevoir l’enfant est « jonché de chèvrefeuille », couvert comme d’un linceul. De berceau, il se fait cercueil : « tombe » un voile ; « midi se recueille ».
Midi, temps du grand jour, milieu de la vie, le grand « midi » se recueille devant ce qui n’a pas vu le jour, devant celui qui est resté prisonnier des limbes de la nuit.

Le chèvrefeuille qui couvre le berceau indique l’attachement du locuteur pour le petit prince.
C’est un tel arbuste qui symbolise, en effet, l’attachement éternel entre Tristan et Yseut, quand un rameau de cette plante s’enlace au coudrier ( autre nom du noisetier ; de la même famille que le verbe « coudre », le coudrier fait écho au « rire de caresses cousu »). On se souvient du lai de Marie de France qui écrivait ( retranscrit en français moderne) : « D’eux il en fut ainsi que du chèvrefeuille qui s’était pris au coudrier. Lorsqu’il y est bien enlacé et roulé autour du bois, ensemble ils peuvent bien durer ; mais si on les sépare, le coudrier meurt bientôt et le chèvrefeuille également. — Belle amie, il en est de même de nous : ni vous sans moi, ni moi sans vous. »

Le quintil se termine donc par une déclaration d’amour :
« - Je t’aime, toi l’enfant que je n’ai jamais eu »

Merci Davide pour ce doux, tendre et poignant muzain.

   Anje   
7/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La première strophe m'a fait apercevoir un petit Jésus plus qu'un petit prince. Dans la seconde, je crains que mon imagination se soit un peu noyée. Mais l'art du muzain, et plus généralement du poème court, est tout aussi fragile et délicat qu'une dentelle.
Je sais l'auteur attaché au sens des mots aussi je me permettrai une petite remarque. Le verbe onduler image, pour moi, cette vaguelette sur l'eau plate d'un lac, la danse des blés sous un souffle léger ou encore la fuite de la couleuvre. Le verbe balancer me semblait plus approprié. Mais il aurait fallu changer le pied de glycine contre du lilas.
Difficile d'enrichir cette rime en "euille" mais j'aime beaucoup "cousu/jamais eu".

   Lebarde   
7/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Davide

Vous êtes familier (ère) des formes de poésie peu usitées et une fois encore, à en croire les spécialistes, ce muzain est sans reproche et je le trouve réussi.
La concision du propos le rend particulièrement incisif et direct mais aussi ouvre la porte aux interrogations.
L'absence regrettée de l'enfant virtuellement aimé vient du fait qu'il a jamais existé ou qu'il n'est plus?

" ..quelque nuage endeuille "
" Tombe un voile fragile où midi se recueille"
Ce voile ne serait-il pas un linceul?

Qu'importe, l'écriture, brève, limpide malgré quelques images un peu obscures, est fluide et touche le lecteur.

Dommage pour "mutique" et "mutine", certes de sens différent, mais qui placés dans un même ver m'ont un peu dérangé.

Merci pour ce poème dont la lecture m'a séduit.

Lebarde

   Davide   
7/11/2019

   Pouet   
8/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Slt,

tout d'abord j'ai vu que l'auteur avait ouvert un forum "explicatif", forum que je n'ai pour l'instant point lu pour demeurer "vierge" dans mon interprétation...

Le premier quatrain et sa "voûte palatine" évoque donc le "palais" de l'intérieur de la bouche. Je trouve ce terme particulièrement évocateur, il renvoie dans l'imaginaire (le mien du moins) à je ne sais quel "palais de marbre et d'or" ornementé à son plafond d'une fresque de Michel-Ange... Mais non, c'est juste un terme d'anatomie...

Ce premier quatrain, donc, semble évoquer un sourire ou un rire, une attente de naissance, mais je n'en ai pas saisi toutes les subtilités, bien honnêtement.

Les vers suivants semblent être un "contrecoup", un retour au réel, un chagrin, un regret.

On peut imaginer une mère ou un père devant le berceau vide d'un enfant n'ayant pas vu le jour. Il y a tout de même ce rappel à la nature ("glycine" et "chèvrefeuille" - j'aime d'ailleurs beaucoup ce mot que j'avais détourné dans une de mes poésies en "un brin de chèvrendeuil", mais je suis le roi du jeu de mollet faut dire...) cet "auvent", cocon face aux intempéries, qui paraissent appeler un "extérieur", peut-être une scène champêtre métaphorique représentant la maternité, un "renouveau", un "éveil", il y a dans la progression du poème comme une aube ensoleillée se voilant de nuages noirs.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas bien saisi en détail le poème dont le sens me semble tout de même résider dans son dernier vers.

Beaucoup aimé par exemple "de caresses cousu" ou encore "Tombe un voile fragile où midi se recueille,"

J'ai lu avec plaisir, j'en ai apprécié le mystère. Une certaine "densité", un lyrisme certain servant bien l'émotion.

   Anonyme   
9/11/2019
Trop à la recherche d'effets de style. Dommage.

Dans le registre du contradictoire, j'aurais préféré :
-Ton rire cristallin de silence cousu

Pour la sonorité
-Leur éloge muet sur ta lèvre mutine

Mais la plume est experte, c'est évident. Il ressort un manque de "distance" ou d'application.

   Cristale   
9/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sous la tonnelle fleurie, sur le dais de l'aurore, je sais que tu m'attends... j'avance à pas sereins écartant de mes doigts quelques grappes de glycine et j'entends les voix silencieuses et je vois des silhouettes éthérées couronnées tels des Rois mages.
L'aube se courbe sous l'auvent...mais l'averse enveloppe le chèvrefeuille qui recouvre le petit berceau, puis se dépose en brume quand le soleil essuie ses larmes "où midi se recueille", je ne vois plus les Rois, je n'entends plus leur louange, il n'est plus de berceau et le Petit Prince n'est jamais né...la brume estompe le mirage du penser et pourtant, cet enfant, tu l'aurais tant aimé.

Ce muzain mériterait quelque rémige de par la difficulté de la forme, si simple qu'elle semble être, et aussi de par le joli conte onirique que ce poème diffuse.

Jolie la rime "cousu" et "jamais eu" !

Six "eu" dans le quatrain ...onze dans le quintil...heu...:) encore un petit effort pour fluidifier l'éther parfumé de la glycine sous le vent.

Personnellement, j'encourage l'auteur et je le félicite pour sa pugnacité, son sérieux concernant l'apprentissage non seulement de la prosodie mais également des diverses formes classiques. Beaucoup de travail et goût prononcé de l'effort. C'est évident.

J'aime bien suivre les premières lueurs de l'aube qui se courbent sur le dais de l'aurore jusqu'à ce que midi se recueille sous la tonnelle fleurie...
Pour l'heure, le crépuscule s'est endormi sous le voile de la brune et je referme les pages de ce joli muzain.

Merci Davide

Cristale

   BlaseSaintLuc   
10/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est la magie du classique, cela marche presque à tous les coups !
La musique par le style est toujours là, quel que soit le sujet ...
La poésie donc presque aussi suit le cortège des mots académiques.
On est sensible ici, car il y a un sujet digne " d’ exister. "
Mais le destin refuse à la vie de pousser et sur la tombe-là, l'ombre d'une palme recouvre le cercueil !

ps : je ne renonce pas au style , je prend le temps de l'étude .


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