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BlaseSaintLuc
5/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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c'est vrai que la poésie d'un Mstislav Rostropovitch jouant du violoncelle au pied du Mur de Berlin.
C'était autre chose ! Prélude de la suite n°1 pour violoncelle seul de JS Bach. Ce n'était pas de la techno de rave party ! Sur le fond du texte pas grand-chose à dire, chacun dénonce ce qu'il trouve être son poil à gratter , sinon moi, je n'ai pas grand-chose à gratter du texte, l'auteur aurait pu faire mieux. |
Myndie
24/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Hello Don,
J'avais commencé à commenter ton poème en EL mais je n'ai pas eu le temps de le finaliser. Je te livre ici mes impressions premières : D'abord l'atmosphère : malgré les « décombres fumants », la « danse », la « puslation nouvelle » c'est une impression de froid qui sourd de ces vers, bien sûr en raison de l'orientation prise par l'auteur(e), ce qu'il ou elle a choisi de suggérer mais aussi à travers le choix des mots et leurs sonorités. Curieusement, l'incipit évoque la chute du mur de Berlin que j'associe à la douce gravité du violoncelle de Rostroprovitch alors que tout dans ce poème nous impose un « son magnétique », une « onde synthétique ». J'y vois ainsi une métaphore inversée : la chute du mur , c'était le chaos avant la renaissance, c'était sortir de l'aliénation pour entrer dans la liberté. Ce « mirage magnétique » (« Nous sommes devenus des zéros et des uns dans une langue sans visage ».), c'est l'inverse, le déclin plutôt que la renaissance, la perte de contrôle, la déshumanisation inconsciente. Les « robots élégants » qui suivent le « pipeau numérique », c'est nous, c'est notre identité qui se dissout peu à peu. J'y vois plus une réflexion qu'un jugement car l'auteur(e) qui, semble encore avoir foi en notre libre arbitre, nous offre l'espoir avec ce dernier vers qui réchauffe tout : «Dans les décombres fumants, un goût de lendemain s’élève. » Je peux bien sûr me tromper mais c'est ma vision poétique des choses et je la partage^^. Donc, j'aime beaucoup. |
Pouet
24/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
bien aimé ce poème "d'atmosphère historique". Le Pouvoir et le Laisser-Aller. Ma préférence ira à la première et à la troisième strophe. Le texte mêle - depuis ma lecture -"débipolarisation" et "numériquification" de ce qui nous "entoure", de ce qui nous empêche. Je n'y connais pas grand chose mais peut-être le métal de Scorpions avec son "Wind of change"... Le vent aura participé à souffler sur le mur, à en polir les décombres, à en chasser la poussière. Certainement que le monde n'aura pas changé, sur le fond, mais il m'arrive de penser que le monde change plus dans "l"idée" de changement et sa représentation que dans la réalisation - par essence et constitution puisqu' humaine, imparfaite - de ce changement. Ainsi, il n'existe que des " idées à l'avance " et l'idée d'aujourd'hui prépare à celle de demain en lui accordant une forme, pouvant se muer en norme... Faudrait-il les "Idées" sans les "Hommes" ? Simplement leur "musique" ? |
Boutet
24/9/2025
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Mis à part l'exergue et le dernier vers de ce poème, encore un écrit où je ne trouve pas bien de rapport
avec le corps du texte, son titre et la chute du mur de Berlin. Deviendrai-je sénile à ne rien comprendre ce que les auteurs veulent nous dire ? Possible ! Pas d'évaluation, on ne peut noter ce que l'on ne comprend pas. |
papipoete
24/9/2025
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bonjour Donaldo
A part la musique de célèbre violoncelliste, et peu à peu le mur s'ouvrant, je ne saisis pas le sens de ton texte ; mais je subodore une pointe d'ironie, lorsque robots élégants, nous marchons de concert à l'écoute de ce " pipeau numérique " NB un goût de lendemain s'élève, mais qu'en seront le parfum, le sel... |
A2L9
24/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Sur un air universel, les humains dansent le même pas
Serait-il venu le temps d'une autre bande son ou chacun et/ou chacune y jouerait sa note ? A foncer droit dans le mur, pourrait-il s'effondrer ? Et après ? |
jfmoods
25/9/2025
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La première chose qui saute aux yeux, c’est la forme de ce poème : un sonnet, mais anémique. Le cadre classique est respecté - quatorze vers - mais il sonne creux. Squelette sans chair. Une perfection formelle sabotée, un idéal de beauté vampirisé. Le texte mime l’harmonie pour mieux en exhiber la faillite.
L’exergue est un leurre. On attend la grande fresque historique : la nuit du 9 novembre 1989, la foule qui traverse le mur, les embrassades, la promesse de lendemains qui chantent. Mais l’Histoire est convoquée pour mieux être congédiée. À la place, la vacuité contemporaine se déploie : une langue binaire, des corps réduits à des électrons, une musique synthétique. De Rostropovitch jouant Bach au pied du mur abattu, on passe à l’onde numérique, froide, impersonnelle. Le poème se nourrit de contrastes cruels : au mur de Berlin, massif, spectaculaire, s’oppose un mur numérique, invisible, qui enferme sans bruit. On passe ainsi de la chute d’un béton réel à l’édification d’une prison abstraite. Et cette servitude n’a même plus besoin de maître : nous suivons tous ensemble ce "pipeau numérique", image à la fois dérisoire et terrifiante du Rattenfänger de Hameln. Plus de tyran, plus de matraque : juste un envoûtement. Nous marchons docilement, les yeux rivés sur nos écrans, comme jadis les enfants suivaient aveuglément le joueur de flûte. La chute est implacable : "Dans les décombres fumants, un goût de lendemain s’élève." Ironie grinçante. L’Histoire croyait ouvrir des horizons radieux ; le poème montre qu’ils se referment aussitôt. Au mur de Berlin, qui s’effondre et libère, répond le mur numérique, plus insidieux, qui aliène. Merci pour ce partage ! |