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Lebarde
29/4/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Un sujet politique ?…soit mais qui développe une argumentation bien légère et maladroite qui ne risque pas de provoquer « de révolution ce soir », en effet surtout si on écoute ce que disait la « grand mère en regardant des poules/Courir sans queue ni tête au son de l’oliphant???
Quant au dernier tercet …en effet l’auteur (e) en « remet une couche » sans éclairer beaucoup le propos! La prosodie du sonnet y est presque si on accepte les rimes des tercets et les libertés sur les e non élidés. Conclusions : Bof!Bof! |
Provencao
14/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Donaldo75,
Plusieurs lectures pour mieux appréhender votre poésie. "Vois-tu mon bon ami, j'en remets une couche, Pas de quoi décrocher les ailes d'une mouche Quand les ânes blessés combattent l'éléphant." J'y ai vu et lu dans ce tercet, une photographie de ce monde et de cette république sombre, perfide, sournoise, illusoire, inspirant un mépris, et ouvrant ainsi aux éclats de" l'égoïsme" un champ illimité. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
14/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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bonjour Donaldo
Un p'tit brin de politique, dans ce sonnet ? pas de quoi fouetter un chat, tant il est évasif... on n'est plus content de nos dirigeants, on ne vote plus ? pas du tout mon avis, et mon passé de distributeur de tracts ressort, quand...mais j'ai donné ! Ce que disait ta mémé " c'est en baissant les bras, qu'on fait tomber les boules " Je n'ai jamais abandonné en cas de bordel, mais si ça fit mal, ça aboutit un jour ! NB pour un texte un brin politique, je trouve qu'en lui y'a beaucoup de vide ! le premier tercet de la grand-mère est mon passage préféré. je songe à Zélinski qui nous montre l'exemple, en ne laissant pas tomber, malgré les coups hauts et bas |
Gouelan
14/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Donaldo,
Elle a raison, la grand-mère, et tant pis si nous sommes des ânes blessés face à un éléphant. Tant pis si nos votes ne portent pas toujours leurs voix jusqu'aux oreilles des dirigeants et administrateurs de nations embourbées, des politiciens opportunistes, noyés dans leurs contradictions, leur hypocrisie et parfois, leur impuissance face aux oligarques de tout poil, face à un monde qui perd la boule. (comme les poules de la grand-mère.) Le plus fort, à long terme, ne gagne pas à la fin. (Ou bien ce sera vraiment la fin.) "Je te promets pas le grand soir..." Mais, patience ! "J'y crois comme à la terre J'y crois comme au soleil J'y crois comme un enfant... Et même si c'est pas vrai Si on te l'a trop fait Si les mots sont usés Comme écrits à la craie On fait bien des grands feux En frottant des cailloux Peut-être avec le temps À la force d'y croire On peut juste essayer pour voir" Merci pour ce poème aiguisé comme un silex. |
Cyrill
14/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Salut Don,
Moi j’aime bien ce poème, qui utilise une structure classique pour envoyer de la dialectique en forme d’adages. Un bon coup de balai à la politique dont quelques lettrés font leurs choux gras sans pour autant en dire davantage que le commun des mortels, grand-mère comprise. La satyre est féroce, nul n’est épargné. Les tercets nous offrent une énième variation de la valse ânes/éléphants, dont notre auteur a le secret. Mais la ménagerie compte désormais des poules et des mouches, j’attends de pied ferme leur tango funèbre. |
Myndie
15/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Don,
C'est sans concessions, sans solutions mais bien troussé et ça m'a beaucoup fait sourire ! C'est autant le langage imagé que toutes les allitérations en « ou » qui sont le sel de cette poésie profondément convaincue, pour ne pas dire engagée ,et en font le côté drôlatique. Et puis moi j'aime bien les poules, les ânes et les éléphants (allez, soyons chevaleresque, les mouches aussi) alors les arguments de la grand mère et les adages animaliers, ça me va aussi. Jolie diatribe ! |
jfmoods
17/5/2025
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On ne peut qu'apprécier le décalage entre l'entête et la morale que l'on peut tirer du sonnet... même si le titre annonce la couleur, à la manière d'un drapeau en berne. La disparité des niveaux de langue est plaisante. De même la confrontation savoureuse des élites et du bon sens populaire. Entre désenchantement, ironie, humour absurde et fatalisme, le poète s'amuse et amuse ses lecteurs.
Non, la seule petite chose qui fait tiquer, c'est cette absence de virgule à l'hémistiche du vers 8. C'est fou comme un simple signe de ponctuation peut complètement modifier le regard que l'on porte sur une strophe ! Merci pour ce partage ! |
BlaseSaintLuc
22/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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C'est fin et ça ne l'est pas, c'est politique, mais au sens noble ,
C'est une fable sur le renoncement, mais aussi sur les moulins à vent, et ceux qui les font tourner. Entre les Aquabonistes et les belligenristes, les sauve- qui- pistes. Je ne sais qui fait l'âne, et qui fait l'éléphant 🐘, . Gardons âmes qui vive et libre arbitre . |