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Poésie néo-classique
Donaldo75 : Pas de révolution ce soir
 Publié le 14/05/25  -  6 commentaires  -  731 caractères  -  115 lectures    Autres textes du même auteur

« Une terrasse de neuf étages commence par un tas de terre. »
Lao-tseu


Pas de révolution ce soir



Diantre mon bon ami, je me risque à doter
Ce modeste sonnet d'un peu de politique
Sans pour autant lancer de caillou bolchévique
Sur des têtes de chou, des cous à raboter.

Le monde est ce qu'il est, peut alors radoter
Un collègue lettré penché sur son portique
D'où ses yeux voient le monde et notre république
Comme une gabegie qu'il ne veut plus voter.

C'est en baissant les bras qu'on fait tomber les boules
Me disait ma grand-mère en regardant des poules
Courir sans queue ni tête au son de l'oliphant.

Vois-tu mon bon ami, j'en remets une couche,
Pas de quoi décrocher les ailes d'une mouche
Quand les ânes blessés combattent l'éléphant.


 
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   Lebarde   
29/4/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un sujet politique ?…soit mais qui développe une argumentation bien légère et maladroite qui ne risque pas de provoquer « de révolution ce soir », en effet surtout si on écoute ce que disait la « grand mère en regardant des poules/Courir sans queue ni tête au son de l’oliphant???
Quant au dernier tercet …en effet l’auteur (e) en « remet une couche » sans éclairer beaucoup le propos!

La prosodie du sonnet y est presque si on accepte les rimes des tercets et les libertés sur les e non élidés.

Conclusions : Bof!Bof!

   Provencao   
14/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Donaldo75,

Plusieurs lectures pour mieux appréhender votre poésie.

"Vois-tu mon bon ami, j'en remets une couche,
Pas de quoi décrocher les ailes d'une mouche
Quand les ânes blessés combattent l'éléphant."

J'y ai vu et lu dans ce tercet, une photographie de ce monde et de cette république sombre, perfide, sournoise, illusoire, inspirant un mépris, et ouvrant ainsi aux éclats de" l'égoïsme" un champ illimité.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
14/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
bonjour Donaldo
Un p'tit brin de politique, dans ce sonnet ? pas de quoi fouetter un chat, tant il est évasif... on n'est plus content de nos dirigeants, on ne vote plus ?
pas du tout mon avis, et mon passé de distributeur de tracts ressort, quand...mais j'ai donné !
Ce que disait ta mémé " c'est en baissant les bras, qu'on fait tomber les boules "
Je n'ai jamais abandonné en cas de bordel, mais si ça fit mal, ça aboutit un jour !
NB pour un texte un brin politique, je trouve qu'en lui y'a beaucoup de vide !
le premier tercet de la grand-mère est mon passage préféré.
je songe à Zélinski qui nous montre l'exemple, en ne laissant pas tomber, malgré les coups hauts et bas

   Gouelan   
14/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Donaldo,

Elle a raison, la grand-mère, et tant pis si nous sommes des ânes blessés face à un éléphant.

Tant pis si nos votes ne portent pas toujours leurs voix jusqu'aux oreilles des dirigeants et administrateurs de nations embourbées, des politiciens opportunistes, noyés dans leurs contradictions, leur hypocrisie et parfois, leur impuissance face aux oligarques de tout poil, face à un monde qui perd la boule. (comme les poules de la grand-mère.)

Le plus fort, à long terme, ne gagne pas à la fin. (Ou bien ce sera vraiment la fin.)

"Je te promets pas le grand soir..."
Mais, patience !

"J'y crois comme à la terre
J'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant...

Et même si c'est pas vrai
Si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés
Comme écrits à la craie

On fait bien des grands feux
En frottant des cailloux
Peut-être avec le temps
À la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir"


Merci pour ce poème aiguisé comme un silex.

   Cyrill   
14/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Salut Don,

Moi j’aime bien ce poème, qui utilise une structure classique pour envoyer de la dialectique en forme d’adages.
Un bon coup de balai à la politique dont quelques lettrés font leurs choux gras sans pour autant en dire davantage que le commun des mortels, grand-mère comprise. La satyre est féroce, nul n’est épargné.
Les tercets nous offrent une énième variation de la valse ânes/éléphants, dont notre auteur a le secret. Mais la ménagerie compte désormais des poules et des mouches, j’attends de pied ferme leur tango funèbre.

   Myndie   
15/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Don,

C'est sans concessions, sans solutions mais bien troussé et ça m'a beaucoup fait sourire !
C'est autant le langage imagé que toutes les allitérations en « ou » qui sont le sel de cette poésie profondément convaincue, pour ne pas dire engagée ,et en font le côté drôlatique.
Et puis moi j'aime bien les poules, les ânes et les éléphants (allez, soyons chevaleresque, les mouches aussi) alors les arguments de la grand mère et les adages animaliers, ça me va aussi.
Jolie diatribe !


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