|
![]() ![]() |
BlaseSaintLuc
14/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Je n'ai pas tout saisi, tout compris, c'est magnifique, mais en même temps si mystérieux, on n'aime pas toujours ce qui nous échappe, tourbillonnant dans nos têtes, la noirceur du temps, peut-être?
|
Cyrill
27/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
«Quelque part dans la ville », elle peut surgir à tout moment cette atmosphère gore.
Je vois de mes yeux la sucette jaillir de la bouche du bambin : recrache-t-il sa mère comme de la morve ? Je vois le locuteur en jeune gothique de bande dessinée, prêt à trucider tout ce qui bouge. Une sorte d'insecte inquiétant qui attend son heure... Quand on arrive en ville ♪♫ |
Provencao
27/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour Eloaire,
"Je regarde passer les gens. J'ai mal d'écrire : une racine s'arrache à mon ventre, l'indifférence. Mais je n'oublierai pas. De mes couardes traîtrises je brûle à chaque seconde." Plusieurs lectures, pour mieux m'imprégner de votre poésie. Cette lecture m'a influée à vous répondre que n’est vraiment juste et réel que ce qui est en soi et pour soi, en l'essentiel de l'instant et de la pensée. L'essentialité affleure en vos vers, dans le milieu extérieur et intérieur consacré mais sous la forme de chaos d’accidents, écourtée par la forme immanente du névralgique, du sensible et par l’arbitraire des coïncidences , des événements, des attentes. Au plaisir de vous lire , Cordialement |
Vadim
27/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour,
Il se dégage de cette pièce un parfum de drame, Ce poème laisse t-il entendre que la narratrice aurait perdu un enfant ? Il y a cette idée de boule au ventre dans de larges conceptions : "une racine s'arrache à mon ventre" Un poème puissant qui propulse le lecteur hors des sentiers de confort. Merci du partage |
papipoete
27/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
bonjour Eloaire
C'est fou tout ce qu'on peut voir, d'un point d'observation comme peut l'être un trottoir ! Là, c'est un enfant dont la sucette tombée à terre, ne sera plus bonne que pour un mandigot Ici, c'est un p'tit vieux qui tombe ( moi ) Là, des amoureux qui s'bécotent sur un banc public Ici, c'est une altercation entre des gens ( les méchants d'un côté, les gentils de l'autre ) et je pourrais, je devrais m'en mêler et soutenir l'offensé...mais " une racine s'arrache à mon ventre ", je n'ose pas... qu'ils se débrouillent après tout ! - Indifférence - NB la vie de tous les jours, où l'on peut être témoin de douceur, gentillesse et sourire et aussi cette rixe qui dégénère... je fais quoi ? mais plus tard, " de mes couardes traîtrises je brûle " Dans notre ville pourtant, comme si Rouget de Lisle veillait au calme, il ne se passe que de l'attendrissant, ou du triste mais rarement des horreurs. J'ai interprété votre texte selon ma vision des choses ; peut-être en suis-je à des années-lumière ?mais la dernière ligne me fait songer à quelque pauvre herre, avec sa sébile vide, désespérément vide... |
A2L9
9/8/2025
|
Lorsque le vide est entier, il suffit d'une piqure, ici la sucette et dans ce vide elle est une intrusion, un retour sur le trottoir à vomir, les gens semblent indifférents, mourants.
Chacun sa lecture. |
Eskisse
12/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Je ne parviens pas à mettre en ordre les pièces de ce puzzle urbain mais j'en aime l'atmosphère pleine de dangers et certains vers évocateurs d'une douleur certaine :
"sous mes paupières les poignards fous." " Il n'y a pas de mesure pour la noirceur du temps ventru." Cette chute interminable de l'enfance, est-ce la peur de grandir ? Métamorphose en insecte qui cherche vainement à se défendre, insecte symbolique de la destinée humaine. Si j'apprécie cette poésie, il me manque des repères. Pour une fois, je la voudrais moins énigmatique ce qui n'enlèverait rien ni à la maîtrise de l'écriture ni à la suggestion selon moi. Je serais moins perdue, au milieu du trottoir. |