Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Ghisham : La vie suspendue
 Publié le 28/06/25  -  5 commentaires  -  760 caractères  -  46 lectures    Autres textes du même auteur

Extrait du recueil « L’œuvre du temps ».


La vie suspendue



Dans le vaste fatras des rêves architectes,
Je n’ai cessé pour vous d’élever un viaduc
Pour que du tablier Terre et Ciel se connectent
Tels qu’autour d’un présent se dessine un bolduc.

J’ai tracé dans les nuits des plans si esthétiques,
Des ponts époustouflants dont l’un verra le jour ;
Tous assez résistants et tous très élastiques,
Pour supporter ce poids que l’on nomme l’Amour.

Quand là-haut nous irons ainsi qu’entre deux mondes,
Quand nous y flânerons, quand nous y danserons ;
Quand de ce nirvana s’élanceront des ondes

Riches, sauvagement ; là, quand nos cœurs profonds
Et à la fois ailés auront gonflé leurs voiles,
Nous nous épuiserons à compter les étoiles.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lebarde   
9/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Une belle idée que de vouloir, pour l’autre, relier par un viaduc, «résistant » et «élastique » (souple pour dire vrai), la Terre et le Ciel, et par extension du lecteur, le rêve à la réalité ou le présent à l’au-delà.
Ce sonnet relate avec élégance et poésie ce thème original.
Bien vu j’apprécie.

Sur la forme, on peut regretter le manque de rigueur dans les rimes (architectes/connectent ), les hiatus (si/esthétiques et Et/à la fois) mais aussi le rejet « bloquant « à la lecture, entre les deux tercets dont l’écriture du dernier manque de fluidité à mon goût.
Dommage.

   BlaseSaintLuc   
15/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Dans les vastes émeraudes de vos yeux chère enfant, j'espère que vous ne fîtes chavirer que de fol marins et fiers capitaines ! (il n'y a là pas d'exclusions de genre...)

Rive gauche, rive droite, ou vas donc ce viaduc ?

Je ne vois dans le ciel que le bleu de l'azur, si l'amour et un poids, l'être est infiniment léger !

La vie est suspendue à quoi ?

"les voiles se tissent avec les cheveux des femmes et Les Baisers qu’on sema sur tous ses cheveux, ,Et puis en allés parmi le grand vent…" C-Vildrac

Votre esquif passe donc sous un pont, bon vent.

Mais, comment moi pauvre poète amateur pourrais commenter plus que ça un texte déjà édité ?
Je n'ai pas fréquenté la Sorbonne , pas plus que Fillon n'est fréquenté l'école.

"Hé Dieu ! Si j'eusse étudié, au temps de ma jeunesse folle, et à bonnes mœurs sacrifiées, j'eusse maison et couche molle ; Mais quoi ? Je fuyais l'école, comme fait le mauvais enfant."

Bon, il faut admettre qu'il a donné son nom a pas mal d'établissements !

Poétique, oui, mais l'intensité de la flamme est toute relative.

   papipoete   
28/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Ghisham
Comme c'est beau !
Et dans ces lignes, ça parle si bellement d'Amour que je m'empresse, de venir vous flatter pour ce songe dont tout tyran terrestre devrait s'inspirer !
Rêver de construire un pont, que l'on pourrait juger irréalisable ( même par Eiffel ) allant de la Terre jusqu'au Ciel, pour
" quand là-haut nous irons, y flâner et danser, et nous épuiser à compter les étoiles "
NB je ne sais si un formidable architecte, saurait élever un tel viaduc ( Elon Musk peut-être ? mais avec son esprit tordu pas sûr ) mais cette idée put inspirer les frères Lumière, lors de leur premier long métrage ( avec une gare au Paradis )
continuez cher poète à rêver et faire rêver, tous ceux qui aiment, et sont aimés !
le second tercet ( malgré l'enjambement que je ne prise pas ) est mon passage préféré !
- un hiatus au 5e vers ( si/esthétiques ) est-il ce qui empêche la forme classique ?

   Provencao   
28/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Ghisham et bienvenue,

Moi, j'y ai lu en tout cas un signe dans le fait que cette vie suspendue à rêver où à réaliser ce rêve pouvait après plusieurs lectures paraître assez formel dans son informel, contre l’illusion, chimérique dans son réalisme.

J'ai aimé la structure poétique proposée.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   Boutet   
28/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
La chute est belle, malheureusement, je trouve le poème bien torturé pour y arriver. J'aime bien le vers : Pour supporter le poids que l'on nomme l'amour. J'aime moins tous ces "quand" du premier tercet.
Un poème qui devrait pouvoir être amélioré.


Oniris Copyright © 2007-2025