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Poésie libre
embellie : Le mur [concours]
 Publié le 19/12/19  -  19 commentaires  -  1352 caractères  -  243 lectures    Autres textes du même auteur

Un mur « pas comme les autres » attire l'attention des passants.


Le mur [concours]



Ce texte est une participation au concours n°28 : Un vide vertical... de toutes les couleurs
(informations sur ce concours).





Un vide vertical au-dessous de l'échelle.
Un magicien du rêve, un pinceau à la main,
à six mètres de haut sous les vols d'hirondelles,
sur la blancheur du mur dessine un arc-en-ciel.

Et les passants qui passent,
une Indienne en sari,
quelques enfants jouant,
une Africaine en son boubou,
et ceux qui vont à trottinette
ou à vélo,
d'autres sur patins à roulettes
ou en auto,
celui-ci suçotant son mégot,
et ceux qui vont clopin-clopant
sur une canne s'appuyant,
et des râleurs pleins d'amertume
regards vissés sur le bitume,

tous...

lèvent les yeux, machinalement.

Avez-vous déjà vu un tel enchantement ?
Un qui s'arrête un peu, repart en sifflotant,
une fille sourit quand d'autres l'interpellent.
Soudain ils se connaissent, ils sont du même avis.
Ils ont tous vu ce mur, qui pour cette occasion
ne sera pas celui de la séparation.

Un beau mur arc-en-ciel pour réchauffer les cœurs,
un mur de toutes les couleurs.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   ANIMAL   
22/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une jolie promenade dans les rues où tous ces passants affairés s'arrêtent pour contempler le magicien du rêve peignant un arc-en-ciel.

Le mur se fait horizon sans limite, sa nouvelle beauté séduit un public jusque là hétérogène.

Je ne peux relever de vers préféré car tous sont unis dans la même simplicité et s'emboîtent sans écueil dans ce poème qui incarne une forme de fraternité dans l'instant.

Une belle lecture.

en EL

   plumette   
29/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
j'ai été séduite par ce mur qui fait parler et se rencontrer toute cette diversité.

la première strophe apporte une belle image ( je pense au dessinateur Folon )
ensuite la liste des passants est vivante. J'ai buté sur " une africaine en son boubou" Bizarre! Pourquoi pas tout simplement "une africaine en boubou " Il doit y avoir une raison que l'auteur expliquera peut-être? et j'ai trouvé aussi que la répétition des ceux et celui aurait pu être évitée.

Et pour la fin, je trouve que "l'instant de grâce" est bien rendu, avec simplicité.

   BeL13ver   
30/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte peut-être un peu naïf sur le fond, mais qui se veut plein d'espoir. Je trouve les sonorités très contemporaines, les mots assez enfantins sans être puérils. Sans être béat d'admiration devant ce texte, j'arrive à apprécier le langage presque d'enfant, le style délicat.
On sent que l'auteur s'est amusé avec les mots et ça donne le sourire. Il y a tout de même quelques maladresses comme "sur une canne s'appuyant" : l'inversion ici me semble uniquement destinée à la rime. Rien de bien méchant, mais c'est toujours dommage.

   pieralun   
1/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une jolie idée, gaie, colorée, vivante, bien retransmise par un poème auquel on peut attribuer les mêmes adjectifs.
J’ai aimé les passants

   Corto   
19/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voici une belle inspiration connectée à la vraie vie.

Tout est simple et pourtant chaque personnage apparaît avec sa particularité. Chacun a ses habitudes, ses soucis, son caractère et pourtant tous "lèvent les yeux" vers le "magicien du rêve".

"Avez-vous déjà vu un tel enchantement ?" est une belle interrogation qui renvoie à chacun le rappel qu'il y a tellement de belles choses à regarder, et bien sûr tant de belles personnes "Soudain ils se connaissent, ils sont du même avis".

Un grand bravo à l'auteur pour cette farandole légère autour de ce "beau mur arc-en-ciel" qui "ne sera pas celui de la séparation".

Une manière très originale et bienvenue de se saisir du thème de ce concours.

   Michel64   
19/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé ce poème qui aurait pu s'appeler "Fraternité".

Une oeuvre d'art qui va mettre de la couleur dans la routine du quotidien, et faire que les gens, les passants (très bien décrits) vont, pour un instant, se considérer.

En colorant le mur, l'artiste repeint un peu les coeurs et le poète (vous) qui décrit la scène nous raconte cela de belle manière.

Merci pour ce moment

Michel64

   Lebarde   
19/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Joli poème d’une louable simplicité dans le thème, l’expression et le vocabulaire qui tendrait à prouver que les diversités de ce monde peuvent se retrouver unanimement autour de sujets simples.

C’est réconfortant, c’est optimiste, ça fait chaud au cœur.
Merci pour cela .

L'écriture est fraîche, un tantinet juvénile et moraliste.
J’ai pris plaisir à lire ce texte mais pourquoi cette versification anarchique qui n’apporte rien de plus à la poésie et pourquoi cette répétition du mot « mur » dans les deux derniers qui me gêne un peu et alourdit le propos.

Pour le concours la lutte sera rude.

Lebarde

   Castelmore   
19/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un thème simplissime certes mais traité sans prétention avec des mots simples et des vers légers, sans arrière fond moralisateur ou culpabilisant ...
Cela nous offre un texte poétique agréable à lire que l’on quitte plus gai.
Merci

   papipoete   
19/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour concurrent ( e )
Je suis content de lire à nouveau un texte, dont le " vide vertical " n'est pas synonyme de malheur, avec ses abysses terrifiants !
Un As du pinceau transforme la surface tristounette d'un mur, en un arc en ciel qui fait lever la tête à tous les passants... et alors chacun d'entre eux se parle comme des amis...
NB une riche idée que celle-ci, une échelle ordinaire ( pas celle des pompiers qui glace les sangs ) qui rend les gens heureux, interrogatifs, songeurs... ils se parlent ces inconnus ; n'est-ce pas extraordinaire ?
Un grand pied de nez à tous ces murs de la honte, ces murs d'enfermement, ces murs anti-migrants !
En mots tout simples, l'auteur nous conte une page de vie, sur un trottoir, à réjouir tout le monde même ceux dont c'est leur dortoir...

   Anonyme   
20/12/2019
Modéré: Commentaire trop peu argumenté.

   Robertus   
19/12/2019
Je me suis retrouvé face à un mur (héhé) quand d'un seul coup les alexandrins et les premiers vers en 6 syllabes de la deuxième strophe qui gardaient au final le même rythme rencontrent d'un seul coup un vers en 8 syllabes et une suite désordonnée.

Je pense que pour une certaine cohérence il faudrait annoncer la couleur ( héhé ) de la poésie libre plus tôt. Où carrément bien séparer les deux formes pour ne pas faire trébucher le rythme.

Un vers en 9 syllabes aurait déjà été moins violent 3+3+3

Je fais cette remarque sachant que moi aussi j'ai besoin de faire attention à cela, n'étant pas toujours un exemple.

J'aime bien le thème.

   Davide   
19/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

J'ai beaucoup aimé l'idée directrice de ce poème, qui prend le contrepied de la fonction première du mur : ici, le mur rassemble (plutôt qu'il ne sépare) :

"Ils ont tous vu ce mur, qui pour cette occasion
ne sera pas celui de la séparation."

La beauté simple d'un dessin d'arc-en-ciel sur un mur est à la convergence de tous les regards, à la confluence de toutes les nationalités ("Indienne", "Africaine"...), de tous les âges ("enfants", "...sur une canne s'appuyant").

J'ai trouvé très fort le vers suivant, où l'on constate avec bonheur que les divergences de points de vue sont véritablement transcendées :
"Soudain ils se connaissent, ils sont du même avis."

La fin "de toutes les couleurs", attendue depuis la première strophe, fait un peu redondance. Le "vide vertical", en revanche, donne le vertige de prime abord, mais la hauteur suggérée par ces "six mètres de haut" porte la symbolique de l'élévation, voire de la prière, du moins, de quelque chose qui parle de paix, d'unité.
Un poème "Tour de Babel" charmant et humaniste.

   Vincente   
19/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'auteur nous invite dans un "poème" dont la poésie n'est pas sous les mots, dans les images, mais dans le concept – oh ! quel mot presque mécanique de prosaïsme pour évoquer un texte si… "rêveur" et "magicien" – de sa proposition. J'ai beaucoup beaucoup aimé ce regard et en amont cette imagination poétique qui d'un "mur blanc", d'une "échelle" va faire jaillir entre le "vide vertical" et "toutes les couleurs" une scène si jolie.

J'emploie "jolie" au sens plaisant d'une candeur magnifique, car le ton est celui d'un conte urbain, au milieu du bitume et du béton apparaît l'improbable image d'une fleur, un mur qui devient ciel par la magie d'un pinceau et d'une ribambelle d'yeux séduits.

La forme, bien que par trop descriptive, passe en souplesse, une force faite de douceur, bravo au poète.

   Anonyme   
20/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Joyeux, frais, un peu naïf, aussi. J'aime ce texte.
(je suis encore surprise de la catégorie, mais elles ne sont pas figées, ces catégories. Ainsi, ce poème relève plus du contemporain, à mes yeux. Détail sans réelle importance, en fait, mais qui parfois peut orienter ma lecture).

Le narrateur est "hors champ"et sait subtilement amener le lecteur à découvrir la scène.
Détails ;
"un pinceau à la main," pourquoi pas"LE" pinceau, plutôt ?
"celui-ci suçotant son mégot," vers de 9 syllabes, le seul, qui dénote un peu.
"Un qui s'arrête un peu,..." le "Un qui" n'est pas très top, à mon avis.

On imagine la scène dans le centre d'une ville (vieux quartier) ou dans une banlieue, où les populations se mêlent, d'origines différentes. J'ai apprécié cet aspect du poème, regard sur la société.

Merci du partage,
Éclaircie

   archibald   
26/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème rencontré en EL n'avait a priori rien pour me séduire : je ne goûte guère le vers libre ni les bons sentiments (en littérature je veux dire, au quotidien, je suis un être très fréquentable). Et pourtant, j'ai été conquis par ce petit tableau à la Prévert. J'ai aussi pensé à « Courir les rues » de Queneau, quand il abandonne un temps son ironie. Très joli, merci.

   Lariviere   
30/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

J'ai beaucoup aimé le ton et l’atmosphère de ce poème, plein d'élan et d'espérance, d’enthousiasmes partageable ; effectivement on flirte avec les bonnes intentions et l'amour universel facile, mais faire du "Zaz" ou écrire ce type de texte enjoué, léger et fédérateur, qui s'appuie à juste titre sur la simple notion de la beauté humaine (et de ses couleurs !)sans tomber automatiquement dans la mièvrerie, n'est pas chose aisée en poésie.

Ici je trouve que ça fonctionne très bien sur la première strophe et sur les deux derniers vers de fin qui ponctuent et bouclent parfaitement le thème avec des images simples mais qui impactent. L'avant dernière strophe est passable, mais à mon idée à muscler sur le fond, car le rendu est trop prosaïque et un peu faible, non pas sur l'intention du propos mais sur son expression précise trop convenu et assez peu poétique dans ces vers en l'état.

Enfin, la deuxième strophe c'est à dire le corps du texte m'a assez déçu lui aussi dans son rendu. C'est pourtant le passage le plus important pour déployer le thème il me semble ; celui qui doit faire rejaillir toute cette poésie et toutes ces couleurs humaines ; en ce sens, c'est très bien vu, mais là encore je ne suis pas convaincu par le rendu, ni sur le rythme, ni sur les images :

" Et les passants qui passent,
une Indienne en sari,
quelques enfants jouant,
une Africaine en son boubou,
et ceux qui vont à trottinette
ou à vélo,
d'autres sur patins à roulettes
ou en auto,
celui-ci suçotant son mégot,
et ceux qui vont clopin-clopant
sur une canne s'appuyant,
et des râleurs pleins d'amertume
regards vissés sur le bitume,


C'est vraiment dommage, parce qu'il y a dans ces vers un coté inventaire à la Prévert tout à fait charmant et tout à fait adapté à la structure globale. Malheureusement en pratique, je trouve que la poésie et surtout, la musicalité (très important dans cette structure listing pour être plaisante!) trop étouffée par des images un peu trop banales, manquant de fantaisie et surtout, de "couleurs" (alors que l'africaine et son boubou, et l'indienne en sari, sont une très bonne idée, après peu importe la scène ; il faut de la couleur, même plus nuancée puisque c'est "l'idée" du poème !) il faut plus de couleur donc, à mon avis, pour construire ce mur enchanté tel qu'il est annoncé. Le forme ici n'aide pas à relever le fond, en utilisant à mon avis des rimes un peu trop pauvres et faciles qui cassent la féerie attendue par le lecteur...

En conclusion j'ai vraiment aimé les intentions, la volonté et l'axe de traitement, la construction enfin de ce texte, mais malgré de beaux passages, je trouve qu'il pourrait être beaucoup plus percutant en revoyant un peu quelques passages pour en bodybuilder un tantinet la poétique !

Merci pour cette lecture, bonne continuation et bonne chance pour le concours !

   STEPHANIE90   
2/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

j'ai bien aimé cette poésie sur un mur de toutes les couleurs qui ne séparent pas mais rapproche les passants sous un arc-en-ciel de peinture.
L'ensemble est agréable à lire, les passants hétéroclites, le lieu commun mais bien décrit.
Par contre la répétition, au début de nombreux vers de "et" alourdit pour moi le texte.

Mais c'est un petit détail, merci pour cette belle idée et le partage,
Stéphanie90

   aldenor   
5/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le thème du concours est traité avec un humour qui tranche sur les autres textes.
Le « vide vertical » n’a rien d’angoissant, il est tout bêtement sous l’échelle. Et toutes les couleurs, bien sur, ce sont les couleurs de l’arc en ciel !
J’aime beaucoup les quatre premiers vers. La suite est amusante, à la Prévert, mais elle manque de légèreté, de rythme. C’est dommage.

   Robot   
12/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une sympathique observation de la rue qui permet d'imaginer ce magicien du rêve peignant ce qu'il aperçoit du haut de son échelle. Une vision peut être un peu idyllique et béate mais un peu d'enchantement ça fait du bien.

(Commentaire rédigé à la publication anonyme du texte)


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