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Poésie libre
Eskimo : Quand y a plus rien
 Publié le 09/02/12  -  9 commentaires  -  1054 caractères  -  240 lectures    Autres textes du même auteur

Ben y a plus grand-chose (des fois)…


Quand y a plus rien



Comme un cheveu sur la langue
On zozotait nos zennuis,
Menottes aux poignets
Et bobines dans l'assiette de soupe.
C'est vrai,
Z'avais souvent mal aux seveux
Pour oublier notre vie de six pieds de long.

Terroriste de ta trogne
Aux céphalées aphones,
Tellement vocales pourtant.
Mes conneries de phrygien
Vissées dans le crâne,
Ta lune à tics
Laide comme un pou.
La vérité que chacun détient,
Pour le dernier qui a parlé,
Pour le dernier mot.

Et zinzin je zigzaguais,
S.A.R.L Pastilles et Narcose
Ou perfusion de Morphée.
Mes zygomatiques au fond des poches,
Zonant entre mes doigts,
Simples écrans de fumée.
Pot de terre
Pot de fer,
En deux coups de cuillère.

On macère nos haines,
On mâche le mépris.
Agnès,
Il a bien fallu,
Quand même,
S'aimer un jour ou une nuit…

Et chacun de son côté
De manger à nouveau des clowns…


Au chien, tiens.


 
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   Arielle   
25/1/2012
 a aimé ce texte 
Pas
J'aurais bien aimé comprendre où se situe cette histoire et qui en sont les protagonistes mais en dépit de plusieurs lectures j'en suis encore à me demander s'il ne s'agit pas tout simplement d'un exercice de style sur le zozotement du narrateur ...
C'est un peu léger pour en faire l'objet d'un poème, il y a surement quelque chose de plus profond qui m'échappe mais je donne ma langue au chien et espère lire bientôt une version un peu plus claire ou un forum qui me l'explique.

   Anonyme   
9/2/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↓
A la lecture, puis relecture de ce texte je n'ai finalement l'impression que d'une tentative très maladroite d'écrire quelque chose proche du surréalisme ou de Thiéfaine, entre autre.

Il y a ce fil conducteur de la fin de l'amour et de la tristesse maquillée par un humour proche du désespoir. Malheureusement, du moins pour moi, le mélange ne prend pas.
C'est lourd, c'est convenu, trop évident ou trop facile, il n'y qu'à de rares exceptions ("Pour oublier notre vie de six pieds de long." , "Aux céphalées aphones,") que c'est beau ou original.

Mais le reste n'est vraiment pas bon, vraiment pas original, avec notamment les inévitables:

"Mes zygomatiques au fond des poches,
Zonant entre mes doigts,
Simples écrans de fumée."

qui ont été dit et redit tellement de fois et de tellement de façons différentes que les éviter est le mieux qu'un auteur puisse faire.

Je crois qu'il faut revoir tout ça, chercher un autre angle d'approche, redéfinir un autre style, ou alors le même mais en poussant bien au-delà l'originalité.

   funambule   
9/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Blister et moule de gnome pour ce qui est du fond réel?

A ma façon cependant je suis entré dans le texte qui génère une vraie ambiance, qui possède un vrai ton et qui à le talent "d'allitérer", de tournicoter dans le lieu commun sans trahir l'atmosphère enfantine (dans un sens très particulier car j'entends bien que là n'est pas la clé). Je n'ai pas le sentiment que ce florilège soit un simple exercice de style, une compilation de tournures détournées; pour moi ce que dégagent les mots est très émotionnel, comme un reflet d'émotion immature... Un centre fermé pour jeune délinquants? Allez, je ne veux pas jouer et j'attendrais les éventuels éclaircissements de l'auteur. Une lecture agréable et inattendue!

   Charivari   
9/2/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour. Je trouve le ton très sympa, un peu enfantin, avec ce "zozotement", ces expressions détournées, et ce rythme alègre... Mais le gros problème, c'est qu'on ne comprend pas grand chose à la situation, et on se demande si ce n'est pas écrit au petit bonheur la chance, en fonction de la sonorité... Pour moi, ce tete est un premier jet auquel il manque une vraie stucture et un vra fil conducteur.

   garedunord   
9/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai bien aimé la première strophe car je peux la comprendre en la disant et que les images sont bien trouvées : bobines dans l'assiette de soupe, la vie de six pieds de longs. Les déboires de la vie de couple.
Deuxième, j'ai décroché à "tellement vocales pourtant" et ceci s’aggrave avec « la lune à tics moche comme un pou » : c'est le problème du génie, plus on va loin dans le décalage plus on est génial et moins on est compris. L'auteur a sûrement une explication, peut-être Agnès pourrait la trouver aussi, le frère d'Agnès pas sûr, le chien peut-être, mais pour nous ça devient "privat joke. Heureusement des fois l'imaginaire de l'auteur rencontre celui du lecteur, mais sur cette image j'abdique à comprendre.
Troisème strophe : j'hésite et si je m'étais trompé, si ce texte était au sujet de la drogue. Je suis un peu perdu. Sans doute faut-il se dire : le mec d'Agnès il a vraiment déconné, par excès de défonce? mais ça me fait pas grand'chose (sans doute parce que je suis plutôt un gentil garçon et donc pas très concerné par les problèmes du héros).
La quatrième me ramène à la vie de couple avec une très belle phrase, un constat de fin de vie de couple: "il a bien fallu qu'on s'aime...". une manière très belle de se dire que le temps a fait son oeuvre sur la relation (sans doute le poête aurait dit : la rouille a rabimée notre relation, mais c'était beaucoup moins bon alors bravo de ne pas l'avoir dit...).
L’image de « manger des clowns » plutôt sympa même si je suis pas sûr de l’interprétation : rencontrer des gens qui vous font rire ?
Mais le comble de l’obscur est la SARL : j’ai essayé Sans Agnès Rien de Léger ou plus prosaïque le couple est une société à responsabilité limitée, d’autres auraient dit « chacun sa merde ». Mais peut-être je m’égare. J’attends avec impatience les précisions de l’auteur, qui ne peut nous laisser là où il nous amené sans rien faire.

   David   
17/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Eskimo,

J'aime bien l'ambiance, la dérision d'un "Z'avais souvent mal aux seveux" et la gravité d'un "On macère nos haines". C'est pas très explicite mais ça se devine sentimental, au moins en surface, et d'une époque aussi ; qu'est-ce que ça peut-être une vie de six pieds de longs, on dit plutôt "six pieds sous terre". Ça m'a fait penser à un instants de vie d'un couple de punks à chien, un Rémi sans famille avec sa Heïdi, un drame d'orphelins.

   Raoul   
2/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien
On ne peut pas dire que c'est une écriture commune, qu'on a déjà lu vingt fois, (et que, comme un spectateur incrédule devant un Picasso, "ma p'tite fille pourrait en faire autant !"). Pour cela déjà, bravo de tenter des choses au sein de l'espace de liberté qu'est la poésie, même lorsqu'elle est métrée d'ailleurs…

L'adoption du zozotement (A. Cohen par son personnage de Belle du Seigneur zozotait, et on n'y voit pas d'infantilisation) est utilisé ici pour dégoupiller le tragique de la narration somme-toute classique, elle n'est pas réserver à l'enfance, loin de là.
J'aime bien les expressions qui condensent "notre vie de six pieds de longs" sens et visualisation, idem pour la responsabilité limité de la SARL en question.
Ce n'est pas qu'un constat, cet écrit n'est pas fermé, c'est la constance des interrogations en vif-argent qui restent sans trop de réponses.
J'aime bien aussi cette idée d'anthropophagie clownesque et toporienne. ;o)
Poème (peut être, ou peut-être pas mais qu'importe…) touchant et fort.

   Pimpette   
5/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y a peu de poèmes qui fassent franchement rire d'un bon rire plein de sympathie pour l'auteur; Bref j'adore!

"Les bobine dans l'assiette de soupe"
"Mes zygomatiques au fond des poches"

Tout n'est pas aussi bon et les trois derniers vers sont inintelligibles sauf pour Agnès sans doute...mais qu'importe!

   Anonyme   
4/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Une petite tentative de jeu de mots "Ta lune à tics", à part cela je n'ai rein retenu de cet écrit, le zozotement n'apporte rien, il est là comme un cheveu sur la soupe, un écrit qui n'arrête pas dans le style expression connue (un cheveu sur la langue, menottes aux poignets, bobines dans l'assiette, six pieds de long, vissé dans le crâne, laide comme un pou, la vérité que chacun détient, pour le dernier qui a parlé, le dernier mot, écran de fumée, pot fer, pot de terre, en deux coup de cuillère, s'aimer un jour ou une nuit, de manger à nouveau des clowns), lorsqu'on a enlevé tout cela il ne reste pas grand chose du texte, et j'en ai sûrement oublié.

Ce texte tombe dans la banalité, j'aurais aimé trouver un écrit aux mots bien plus personnel, avec un ressenti plus marquant.


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