Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Fatysky : Les lamentations d’un androïde rouillé
 Publié le 20/05/18  -  6 commentaires  -  931 caractères  -  141 lectures    Autres textes du même auteur

Ce poème onirique nous plonge dans un monde post-apocalyptique des androïdes qui, face à la peur de la mort absurde, essaient de se révolter. Cette révolte aboutirait-elle à une nouvelle philosophie de l’absurde où il est prôné que l’homme doit accepter dignement sa mort contrairement à la voix plaintive du poème ?


Les lamentations d’un androïde rouillé



Couleurs de chair ocre, si chères à mes souvenirs sanguinolents
Couleurs de chairs ocres sur mes paupières à demi-fermées, semblables au rouge brun du couchant
Derrière ce rideau de fer (rouillé) s’offrent à moi, telle une mâtine au sexe sordide
Des corps d’objets divers, anguleux, métalliques et poussiéreux
À côté desquels je gisais dans un tombeau ferrugineux
Me voici tout couvert de rouille (stigmates du temps nubile et vierge) jusque sur ma verge torride
Capharnaüm ou Guernica sur mes rétines aux délires catatoniques ?
Ou masturbation de mon cerveau au logiciel erratique ?
La mort me provoque au duel (à moi et à toute matière terreuse et livide)
J’en appelle à vous oh Achéens aux belles jambières !
À vous oh mannes nourricières !
Pour retrouver en moi et en toute chose le vivide
Le souffle d’une intelligence principielle
Et non artificielle


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
20/5/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour "Ciel Joufflu" Fatysky
Votre texte a un grand mérite, celui de l'originalité. Dans l'idée et dans la présentation.
L'angoisse de la mort ressentie par un androïde.
Immanquablement on pense au délicieux R2 D2 de Star War.

Par contre l'écriture est trop ordinaire. Trop peu de poésie.
Trop de clichés style "masturbation de mon cerveau"
L'évocation de Guernica n'est pas décente ,
les Achéens ????

La chute, "intelligence principielle et non artificielle" : trop banale.

Bref. Superbe idée. Développement faible. Creusez et ressortez nous quelque chose qui a du punch. Faites-nous du Mad Max.

   Lulu   
20/5/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Fatysky,

Je ne suis pas fan du thème, mais vous m'avez tout de même intéressée avec ce texte que j'ai trouvé juste un peu trop condensé.

Dans la forme, en effet, j'aurais mieux vu des retours à la ligne pour les précisions notées entre parenthèses. Je trouve toujours dommage de mettre des parenthèses dans un poème. Pour moi, elles témoignent souvent, et c'est le cas ici, d'une difficulté à dire autrement, plus simplement, pour que l'ensemble reste fluide.

J'ai aimé les rimes. Elles donnent une dimension poétique que je n'aurais peut-être pas perçue autrement, du fait du thème, peut-être... Les rimes offrent, effectivement, un rythme, une douce musique...

Je n'ai pas trop aimé la formule "A côté desquels". Je trouve que cela fait trop prosaïque, mais c'est un ressenti tout subjectif.

Je n'ai pas tout saisi du poème. Ainsi, dès le départ, avec "Couleurs de chair ocre", au singulier, au premier vers, puis "Couleurs de chairs ocres sur mes paupières" au deuxième vers... Je ne sais à quoi renvoient ces couleurs. Pourquoi le singulier, puis le pluriel ?

Pour moi, ce poème a bien une dimension poétique au travers de sa narration, mais je le trouve perfectible.

Bien à vous.

   Anonyme   
20/5/2018
Loin d'être un adepte du genre (je n'ai jamais visionné Star Wars, shame on me !) je n'ai pas été intéressé par ce texte.
Toutefois, je reconnais que l'idée est intéressante.
Cet Androïde rouillé, qui, dépourvu de ses logiciels, n'est plus qu'assimilable à un amas " métallique et poussiéreux ".

Mais, contrairement à l'homme, une machine peut être remise en fonction...

L'allusion à Guernica m'a surpris dans le contexte.

   papipoete   
20/5/2018
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour Fatysky
en anglais, votre pseudo sonne agréablement ; bref, revenons à nos moutons, ou plus exactement à cet androïde !
Il parle à sa tête électronique, à son coeur atomique, et gémit face à son sexe grippé par la rouille ; en fait, il réfléchit et se lamente comme un humain jamais content !
Un robot maintenant ne pense pas, il obéit sans jamais rechigner ; un jour peut-être, quand le lien social ne sera qu'un lointain souvenir, dont on déchiffrera sur des disques durs préhistoriques l'explication , le robot sourira, fera la causette, pleurera ou râlera mais l'homme ne sera plus !
A part cela, votre poésie ne m'a pas emballé ; le langage n'y est pas étranger ; mais après tout, ce n'est pas Vous qui parlez !

   BlaseSaintLuc   
20/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Le concept d'androïde ne peut être dissocié de l'anthropomorphisme. C'est-à-dire la projection de l'image de l'être humain sur un objet réel ou imaginaire.
Donc je m'en tiens à la transposition d'un état d'âme (celui de l'auteur) dans le métal rouillé d'un androïde, le poème quoique convenu, à un petit coté SF qui me plait(je suis fan.)

   Anonyme   
22/5/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Le titre "Les lamentations d'un androïde rouillé" a attisé ma curiosité.

Ma lecture ne concrétisera pas ma démarche favorablement, et bien mal m'en a pris, le texte n'est en rien comparable à mon attente. Il manque totalement d'originalité, par un langage bien trop proche de l'être humain et qui n'avait nul besoin de ce prétexte pour s'exprimer ainsi. Ce n'est que banalité sans attrait.

Idée en soi est intéressante mais vous n'avez en aucun cas su la mener, de telle façon que celle-ci engendre une lecture étrange et passionnante.


Oniris Copyright © 2007-2023