Effectivement, on nage en eaux troubles...
Je ne suis pas complètement convaincue par ce poème où je me sens nager en brasse coulée, mais sans approuver de deux ouïes, je ne le trouve pas inintéressant...
Le titre me semble quand même très énigmatique.

Une recherche d'allitération 'amis/ amant; posés/passant), une personnification de l'eau(eau blessée), l'image un peu étonnante du regard époumoné (opposé au regard clair). il y a de la recherche pour traduire cette rencontre confuse qui ne se pose pas.

Mais c'est trop court pour prendre un réel rythme de croisière.
Les poissons bullent, et le sous-marin passe.

Le trouble m'emporte.

Trouble élégamment moderne que le croisement fugace de ces deux "créatures" aux réactions aquatiques. J'aime beaucoup la subtilité des "eau blessée", "regard époumoné", "nageoires digitales", l'opacité entretenue.
La répétition du regard (surtout la proximité) me gène bien un peu mais…
Une belle lecture… trop courte.

J'ai pourtant lu, relu rerelu mais ce poème ne m'a pas parlé.
Navré.

La seconde intercalaire est un instant suspendu si je ne m'abuse. Un espace sans rien.
Le titre a inspiré cette " rencontre " blanche entre des êtres qui n'ont rien à porter à l'autre.

Dans l'ensemble j'aime bien, notamment le début.
Mais je regrette vraiment la répétition de "regard" alors
qu'un mot de plus n'aurait pas été de trop.
De belles images, joliement dit.

Bonjour Fiacre,

La "seconde intercalaire" c'est un concept, c'est je crois la seconde qu'il faut rajouter de temps en temps pour rendre cohérentes les horloges terriennes avec la rotation de la terre autours du soleil qui en donne la mesure. Je suis peut être bien loi du poème, mais il contiendrait l'idée de "remettre les pendules à l'heure" à travers ce "Ni amis ni amants". J'aurais peut être préféré que le poème soit plus du côté de ce biais universel que de la rencontre, qui l'a fait apparaître.

Je ne parviens pas à faire le lien entre le titre et ce poème. C'est difficile de l'oublier (le titre) quand le poème est si court! L'image ne passe pas.

Je ne reçois qu'une brève rencontre, floue et mal défini.

Un trouble, un croisement de nageoires digitales mais la rencontre n'a pas lieu...
Cette poésie me plaît, elle appelle un échange de regard, une muette reconnaissance, un encouragement si beau parce que gratuit, un sourire...

Deux nageoires digitales ?
Ce vers résume à lui seul ma totale incompréhension du poéme. Je jette un oeil timide au titre et désarçonné, je décide de passer mon chemin. Je ne comprends rien.

Et puis pour aider l'auteur ou pour qu'il m'éclaire, je lui lance un signe un "-", je ne vois pas ce que tu as voulu nous transmettre, j'emets des hypothéses mais aucun mot ne vient me les confirmer.

Je coule ...

J'ai bien aimé cette plongée en eaux troubles, c'est flou, aqueux, un peu court, pas si mal, juste la fin, en fait elle est bien
Au plaisir

Poésie carpienne en eau trouble ! J'ai décrypté, mais j'ai un peu galèré :o)

Etrange et fascinant, ce court poème sur la non-communication entre les êtres.

En le lisant, je vois l'image de gens comme des feuilles mortes emportées par les eaux, foules voguant en tourbillons, s'effleurant sans jamais se toucher. Une vision de la vie citadine ?

Une sobriété bienvenue sert ce texte.

Le moins que l'on puisse, c'est que vos écrits savent nous tenir en haleine, ils ne passent inaperçus, ils nous obligent à de nombreuses lectures, pour finalement nous trouver tout déconfit, sur l'inatteignable profondeur de vos propos.

Un texte court, tant par le titre, que par la suite qui nous est donnée de lire, me laisse perplexe.