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Poésie contemporaine
Ithaque : Un slow
 Publié le 10/11/20  -  17 commentaires  -  859 caractères  -  357 lectures    Autres textes du même auteur

"In nineteen sixty four..."


Un slow



On venait de twister sur "Be-bop-A-Lula",
Mon Dieu qu’il faisait chaud dans cette rose alcôve !
Vivement le prochain morceau "Lazin’ Bacôve !"
– Passées les mièvreries, et autres "Sha la la"–,

Pour qu’enfin je m’envole en quête de ton cœur !
Deux minutes vingt-trois sur la yole du rêve,
Sans rames ni voilure, à des lieues de la grève,
Sur la vague d’un slow, doux comme la liqueur.

Je m’élançai ! Ton corps, émouvant et menu,
Ta jupe Mary Quant et tes socquettes blanches,
Ton chemisier ouvert, cheveux en avalanches,
Et, très vite, ma main, dans leur soie, bienvenue,

Un soir où la pudeur avait pris ses congés :
"Kiss Me" ai-je perçu, en caressant tes lombes,
Non ! tu ne l’as point dit, je sais ! douce colombe !
Mais avoue ! Toi aussi, tu y avais songé ?


 
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   Anonyme   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Un texte nostalgique de toute une époque qui nous fait remonter
à la surface pas mal de souvenirs mais c'est le but, évidemment.
Ah les slows, nous les attendions avec impatience lorsque l'on ne
savait pas danser autre chose.
Quelques bonnes expressions dans ce texte :
-sur la yole du rêve, doux comme la liqueur, les socquettes blanches,
Entre autres.

Oui, j'aime bien ce texte qui, l'espace d'un instant, m'a replongé
dans toute ma jeunesse.

   Corto   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Du marivaudage à la drague, de l'espoir à l'audace, de la fébrilité à la complicité, de l'élan au flux d'émotion, de la poursuite à l'aboutissement, que tout cela est bien décrit.

Chacun a caché quelque part une suite pour ces moments où le chemin laisse imaginer un jour une apothéose sensuelle, ou mieux et plus si les cœurs s'y associent.

Bravo à l'auteur pour ce rendu bien travaillé.

   dream   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une bouffée d’air endiablée tendre et langoureuse à la fois. Cette plongée nostalgique avec « Ta jupe Mary Quant et tes socquettes blanches » est tout à fait délicieuse. Je dirais même plus : « C’est extra ! »

Un grand Merci à l’auteur pour nous avoir fait rêver… ne serait-ce encore un peu.

dream

   Vincendix   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Souvenirs, souvenirs!
Un slow, un corps à corps langoureux, les mains sur les hanches, les yeux plongés dans l'échancrure d'un "corsage", la douce caresse de cheveux, un désir fou mais sans espoir d'aller plus loin... C'était tout de même le bonheur!
Merci de nous faire revivre cette scène surtout en cette période d'incertitude.
Vincent

   papipoete   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
bonjour Ithaque
ce put être sur un air de Procol Harum, le même qui engendra le mise en route de bien des bébés, et ça slowait, ça frottait et au-dehors sur la banquette arrière des voitures...
NB ça twistait, ça rockait mais on attendait surtout les slows, pour aller inviter la fille en " jupe Mary Quant "...
L'auteur fut plus veinard que moi, qui ramassais veste sur veste, regardant avec jalousie ces couples, dont les mains masculines se baladaient, et souvent trouvaient...
Connaissant le " brin de voix " du héros, j'aurais bien lu cette aventure par lui chantée !
On venait chercher un " coeur à prendre " ( ce qui semble le cas ici ), mais c'était surtout période de " chasse ", où les dragueurs entraient en quête d'un corps plein d'ardeur...
Les deux dernières strophes me plaisent, car elles furent enfin miennes aussi, un samedi-soir sur la Terre.
pour quoi " contemporain ? "

   Lebarde   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand les bouffées de sève incontrôlables donnent de l’audace à la jeunesse boutonneuse, qu’un simple contact, qu’un coup d’oeil brillant, qu’un slow langoureux après une musique endiablée invitent à découvrir les premiers émois.
La drague quoi, comme on la pratiquait en ce temps là. Celui des jupettes à carreaux, des chaussettes blanches, des cheveux crêpés, où toutes les timidités n’étaient pas encore totalement vaincues.

Le vocabulaire, les rythmes, les titres des chansons, les vêtements, la mode, les manières d’être ont probablement changé et feraient sans doute sourire nos enfants et petits enfants.

Le poème évoque merveilleusement toute une époque ...notre époque, celle de notre jeunesse et mettrait facilement des trémolos dans la voix.
J’ai bien aimé les quatrains trois et quatre ( belles métaphores, vocabulaire bien imagé).

Allez papy, tout cela n’est plus de ton âge!
Mais j’ai quand même le droit de me souvenir et de rêver un peu!

Lebarde tout « émotionné »

   Anonyme   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme ce souvenir des sixties est conté de façon délicate !
Un premier quatrain qui plante fort bien le décor et l'ambiance.

Des images choisies qui s'écoulent " sur la vague d’un slow, doux comme la liqueur."

" Non ! tu ne l’as point dit, je sais ! douce colombe !
Mais avoue ! Toi aussi, tu y avais songé ? " Délicieux !

   fugace   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Un soir où la pudeur avait pris ses congés"...
C'est vrai qu'à cette époque on osait moins, on prenait le temps de l'approche.
Beau poème de nostalgie, soutenu par un rythme fort, qui nous replonge dans la jeunesse d'alors.
J'ai beaucoup aimé.
Merci

   Miguel   
10/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà qui nous ramène loin en arrière et qui embellit les jours enfuis et leurs émois. Les titres peignent à eux seuls une époque, et ce slow langoureux avec son sentiment d'inachevé rappelle avec humour quelques déconvenues... Ah, oui, c'était mieux avant ! Mais c'était juste mieux parce qu'on avait seize ans (in nineteen sixty four je n'en avais que huit, mais huit ans après, à part quelques chansons -et encore...-, rien n'avait changé).

   Anonyme   
11/11/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ithaque,

(ravie de vous lire)
J'aime, j'aime le fond et la forme.
Bien sûr, vous avez la musique en vous, donc le rythme régulier. Ce poème-chanson (ou qui n'attend que sa musique) présente à la fois nostalgie, romantisme, soin dans la composition, ce qui permet de l'apprécier à la lecture silencieuse.
Si les "2 mn 23 de bonheur" sont carrément "vartanesque" (oh, le barbarisme), tout le reste, original, avec le souci du détail, donc à la fois visuel et musical me satisfait.

Merci du partage,
Éclaircie

   Anonyme   
11/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Ithaque,

Je n'étais pas encore née dans les années soixante , ayant vu le jour au début des années 70, mais qu'on se le dise, votre poème m'a fait remonter quelques souvenirs .
À la fin des années 80, époque où je commençais à "sortir", les bals ambulants résistaient encore dans ma bonne vieille campagne et nous avions, si mes souvenirs sont bons, 2 séries de slows que filles et garçons attendaient impatiemment.
La musique, la mode, n'étaient pas les mêmes, les méthodes de drague non plus je suppose, mais les souvenirs se ressemblent toutefois.

Une belle poésie nostalgique, une époque , les années yéyé, que je n'ai pas connu mais dont ma mère m'a souvent parlé.
J'ai beaucoup aimé.

   Malitorne   
11/11/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Sympa ce poème, je le trouve plein de vie, avec une formulation dynamique. On ne s'ennuie pas à la lecture. Pourtant les slows étaient d'un rythme lent mais il se passait beaucoup de choses. Évidemment ça parlera davantage aux gens de notre génération, époque révolue. Les rencontres se font maintenant par écran interposés.
Le "kiss me" peut-être en trop, restons en France nom de nom ! Je vois mal mes copines en ce temps là le prononcer. "Embrasse-moi" est très joli aussi, vous savez. Vous deviez être empêtré dans les rimes...
"en caressant tes lombes", pas mal ça, fallait oser !

   Anonyme   
11/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
En nineteen sixty four j'étais encore loin de danser le slow et des jupes Mary Quant, mais je saisis l'ambiance dégagée par ce poème aux accents slow de la British beat. Tout est à la nostalgie couleur sépia in the groove.

À quand la chanson, Ithaque ?

Merci pour le partage, en attendant. Cela fait plaisir de te revoir en Poésie.


Cat

   Myo   
11/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème qui fait du bien, et qui remue pas mal de souvenirs.

Un style qui tourne doucement au rythme de ce slow et qui nous entraîne à sa suite.

Merci du partage.

   emilia   
11/11/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La nostalgie s’invite dans le souvenir de cette danse minutée si favorable aux rencontres permettant la conquête amoureuse entre filles et garçons, avec l’élan de la jeunesse et le jeu de séduction à l’envie inavouable qu’il fallait lire et deviner dans un regard ou une attitude, comme ce détail daté et si signifiant qui a marqué toute une époque avec l’invention de la mini-jupe devenue très populaire, en rendant hommage à cette styliste britannique qui a osé braver les interdits et affirmer une nouvelle liberté… (juste peut-être atténuer l’expression heurtée : « tu y avais… ?) ; contente de votre retour et merci à vous pour ce partage…

   Anonyme   
30/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Souvenirs, souvenirs. Un texte plein de fraîcheur qui nous porte sans nul doute sur "la yole du rêve"... et c'est agréable. Merci pour ce moment - Pia

   Yannblev   
7/12/2020
Bonjour Ithaque

Un texte très sympa … on s’y revoit rapidement collés-serrés sur ces slows guimauves qui ont marqué une époque. 2 minutes 23 pour s’embarquer. Sur une « yole de rêve » ? la métaphore est d’une justesse remarquable. C’est que, à mon avis, ce texte contrairement à la décontraction qui semble avoir été de mise à son élaboration est en fait d’une construction rigoureuse tant dans le choix d’un vocabulaire faussement daté et des expressions raccords avec l’idée, tant dans la « mise en musique » des quatrains parfaite pour danser sur douze pieds.

Merci du morceau.


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