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Poésie libre
Lariviere : Concubine de Mars
 Publié le 26/03/08  -  10 commentaires  -  742 caractères  -  121 lectures    Autres textes du même auteur

Sur le toit des galaxies,
Tu me servais de paratonnerre.


Concubine de Mars



Déesse attenante à mes pas

Sur le toit des galaxies,
Tu me servais de paratonnerre
Offrant dans mes chenaux de nerfs
Le sillon des foudres futures,
Et la victoire sur les jours à venir

Glaive de tes lèvres
Bouclier de ton ciel
Mes mains toujours,
Cherchaient, les moindres parcelles de ta peau
Et de nos doigts tressant des passerelles
Nous palpions les nuits de soies éperdues

Mais on m’a déchu
Jeté à terre
Comme un vulgaire chien babylonien…

Arrachés,
Nos deux cœurs battent désormais à leurs propres rythmes maudits

Et merveille
Désépinglée trop tôt

Tu manques

À mon bestiaire divin.


 
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   David   
26/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Larivière,

C'est le titre, le "palpions les nuits" et "désépinglée" qui m'ont fait ressortir peu à peu l'image d'un papillon de nuit, peut-être celui-là ? :

"Viminia rumicis (Cendrée noirâtre) :

Très répandue, cette espèce fréquente divers milieux. Sa taille est déjà remarquable (LAA vers 20 mm). Elle vole de mars à juin et de juillet à septembre."

En tout cas, ça m'a bien plus.

   strega   
26/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, j'ai beaucoup apprécié ce paradoxe. Les images sont assez sombres, le propos aussi bien évidemment. Et ce mélange entre presque horreur et amour, je l'aime.

Les "monstres" (non humains ?) qui aiment, s'aiment, ça me plait...

"Et merveille
Désépinglée trop tôt

Tu manques

À mon bestiaire divin."

Cette idée d'abandon involontaire, d'avoir été arraché à l'autre, le bestiaire... Ces mots sont frappants, pour moi en tout cas.

La forme se mèle bien au fond. Le poème s'amenuissant au fur et à mesure. La fin est presque minimaliste.

Bravo, et merci et cette fois.

   Anonyme   
26/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce n'est pas mon larivière préféré... En général je suis pas fan
de la mythologie en poésie mais ce n'est qu'un goût personnel.

Le poème en lui-même ne m'a pas convaincu, mise à part la fin,
à partir de "Mais on m'a déchu..."

Je n'ai probablement pas tout compris, sûrement rien d'ailleurs...
Mais ce n'est pas cela... Je sais pas trop..

   nico84   
28/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime toujours ces expressions originales de Lariviére et son écriture directe, sincére.

J'apprécie surtout la fin et le dernier vers particuliérement.

Bravo à toi !

   Moon   
1/4/2008
ton style me parle et me permet de profondes pensées. je te suis reconnaissant...
le texte en lui même, par son imperméabilité titille mes sens, et ça, j'aime.
la structure peut-être me semble fragile et vers la fin, trop légère, mais bon, c'est comme ça...

   Anonyme   
20/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Cette concubine de Mars. Une Vénus? Lui jetée à terre arraché à son orbe.

"Les doigts tressant des passerelles". Souvenirs souvenirs que tout cela dit une chanson. Les coeurs ne battent plus au même rythme. On n'oublie pas sinon le manque ne se ressentirait pas.

C'est bien là le supplice.

Une vision des choses, toute personnelle de ton écrit. N'est-ce pas le charme de cette poésie où chacun trouve sa chose

   Anonyme   
27/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une déferlante d'images plutôt goûteuses.

   Anonyme   
24/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les deux derniers vers forment une chute "RATEE"; En revanche le reste est sublime : Mars et le glaive, Les foudres et la Victoire !

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je colle vite mes coms, celui là date du 21/04/2009

De Mars à Vénus...
Oui on ressent une sorte de désespoir impuissant presque palpable.
J'aime qu'il n'y ait presque pas de ponctuation, juste quelques virgules et des points... ça renforce, à mon avis, le poids des mots, la sensation d'inachevé.
J'aime que ce poème laisse un gout de trop peu.
J'aime le rythme et la sonorité des mots bien choisis.
Voilà, et merci.
Estelle

   Raoul   
22/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
… Sans doute un peu tard, mais j'aime beaucoup !
Il y a beaucoup de souffle, malgré une certaine nostalgie; c'est un monde, une galaxie qui malaxe le cœur et le(s) temps. Un poème illuminé, je trouve.
[Lu ce texte en ayant dans l'oreille "annuka suaren neito", produit par Hector Zazou, ceci expliquant peut-être un peu cela…]


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