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Cristale
3/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Onirisme quand tu nous tiens... le rêve éveillé dans sa torpeur divague entre fantasmes et souvenirs de quelque jolie rencontre évanouïe.
Les images laissent entrevoir un elphe féminin evanescent, intouchable, inatteignable, prêt à disparaître au moindre embrasement. "Quand en vers hésitants son portait je griffonne." ... et donne à lire un poème délicat en alexandrins de bon aloi qui plus est. Merci au narrateur de m'avoir laissée entrer dans ses rêves dont je suis revenue charmée. |
poldutor
5/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
Une belle sauvageonne, quel adolescent boutonneux n'a rêvé de rencontrer une telle créature qui nourrit ses phantasmes ! Ce poème m'évoque Emmanuelle Béart dans Manon des sources, la même beauté éveillant le désir des hommes, mais inaccessible... Belle description de l'ingénue à la peau "couleur abricot" (j'adore). Mais la belle a ses faiblesses et " Pourtant, certains jours noirs...Elle entre et se blottit dans un cocon étanche". Poème en beaux alexandrins classiques. Bravo poldutor en E.L |
papipoete
11/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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classique
Qui n'a pas rêvé cette sauvageonne, qui semble à son regard plaire, et venir dans la nuit nous séduire... jusqu'à ce que le réveil-matin, tonitruant nous remette sur les rails de la réalité ? NB et la vôtre est vraiment ce modèle, qui vêtu de haillons, s'en défait pour revêtir des dessous affriolants, ou poser nue aux étoiles avant de " virevolter dans l'air pareille aux papillons " Bien souvent, le réveil est rude, surtout quand on se retrouve seul... abandonné par notre mie, ou envolée là-haut pour toujours. Mais rêver n'est point péché, quand rien de malsain se passe ( je songe au procès en cours de Mazan ) et l'auteur nous régale de ses vers si romantiques. la dernière strophe, bien que mélancolique, me plaît particulièrement. techniquement, je vois des alexandrins sans faute ; n'est que au 13e vers " éthéré/on " ne fait-il pas hiatus ? Je me trompe surement ! papipoète |
Robot
17/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Un classique on ne peut plus classique, dans sa catégorie, dans sa forme, dans son écriture et son thème.
Que dire de plus sinon qu'il est agréable de parcourir un travail achevé et réussi. |
Provencao
17/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Lebarde,
"Elle envoûte mes nuits la belle sauvageonne ; Rêve mystérieux ou charmant souvenir Que mon esprit ému voudrait entretenir Quand en vers hésitants son portait je griffonne. " Bel envoûtement dans ce quatrain qui souligne le paradoxe qui hante et envoûte les nuits avec cet imaginaire qui illusionne les désirs, jamais rejoint dans son altérité. Joli poème qui peut s'édulcorer pour commencer d’échapper à notre indépassable solitude... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Dian
17/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Rêve et souvenir certes, fantasme, oui, je veux bien si la Belle se promène complétement nue.
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Boutet
17/9/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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L'idée de départ de vouloir tutoyer l'onirisme était belle mais, la lourdeur de certain passage et la technique du classicisme parfait
rend encore plus évident l'absence de poésie générale. Bref, ce texte passe à coté de son sujet à vouloir trop bien faire: la poésie n'est pas qu'une affaire d'écriture mais d'élévation de la dite écriture et là, malheureusement, ça ne décolle pas. L' ancre qui retient la montgolfière est trop lourde. Technique : coquelicot/abricot, sauvageonne/griffonne (inversion), à s'embraser/à pavoiser. Le meilleur est ce ressort bandé paré pour se détendre, mon Dieu que cette image est détestable ! Une belle façade que l'on contemple de l'extérieur, un loupé lorsque l'on franchit la porte. |
GiL
17/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir Lebarde,
Ah, cette sauvageonne, je ne l’ai malheureusement pas dans mes souvenirs ! Mais, comme tout un chacun, je l’ai eue – en son temps – dans mes rêves... C’est une très jolie évocation, tout en délicatesse, pimentée d’un soupçon d’érotisme, qui m’a séduit dans les premier et troisième quatrains. J’ai beaucoup apprécié le deuxième (« Elle envoûte mes nuits... ») qui dépeint l’état d’esprit du locuteur, en particulier le dernier vers (« Quand en vers hésitants son portrait je griffonne. »), exprimant une indulgente auto-ironie. J’ai moins aimé le quatrième quatrain où le vers 3 me paraît un peu laborieux et dont l’image portée par le vers 4 me dérange. Enfin, dans le dernier quatrain, j’aurais volontiers inversé les vers 2 et 3, ce qui, à mon avis, mettrait mieux en valeur la chute. Sinon, de très beaux vers classiques, une fois faites ces quelques – légères – réserves. Merci Lebarde pour m’avoir, l’espace d’une plaisante récréation, fait rajeunir de quelques décennies… |
Mokhtar
18/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Je suis assez troublé par ce texte que je découvre, et qui suscite un engouement sans restriction qui me trouble un peu, et me fait douter de mes facultés de compréhension.
L’auteur, dont j’apprécie très souvent les textes, dispose d’une technique éprouvée. Le poème est lancé par trois strophes fort agréables, d’une poésie suggestive très appréciable… Mais survient cette histoire de charbon, de ressort qui, même si l’on devine que c’est le tempérament de la dame qui est souligné, casse un peu l’ambiance poétique. Grammaticalement parlant, j’ai du mal à intégrer « l’orage à pavoiser ». J’ai aussi du mal à saisir l’image du regard terni qui montre le bonheur. Dommage qu’un texte, si bien lancé, peine (à mon goût) à se conclure. J’estime, modestement, que l’auteur à les moyens d’améliorer. |
BlaseSaintLuc
20/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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belle richesse d'images et de symboles figure féminine fascinante et insaisissable, probablement allégorique.
L'utilisation des éléments naturels (vent, brume, soleil, papillons) crée une atmosphère de liberté et de mystère. La régularité des alexandrins contribue à une belle fluidité et à une harmonie sonore agréable à la lecture. Certains passages sont très imagés, j'aime moins Par exemple, la métaphore du « ressort bandé » au dernier quatrain paraît un peu discordant dans cet univers assez onirique. La dernière strophe, où la femme se cache dans un « cocon étanche », est intrigante. Cependant, elle rompt légèrement avec la dynamique des strophes précédentes qui étaient plutôt tournées vers l’action et la sensualité. |
Yannblev
22/9/2024
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Bonjour Lebarde,
Rêvons ! rêvons ! il en reste toujours quelque chose. Souvent un poème qui, même si « en vers hésitants on griffonne », parvient à rendre visible l’invisible qu’on convoite certaines nuits. L’écriture très classique et riche donne une dimension et un éclat certain à cette évocation mais, à mon ressenti (qui n’appartient qu’à moi) laisse un peu la sauvageonne à distance… fantasme pour fantasme je crois que je l’aimerais peut-être un moi moins « littérairement » guindée, toute licence admise un peu plus sauvage en somme. Mais prestation haut de gamme dans son genre, un travail qu’on ne peut que saluer. C’est un parti pris louable que celui de ne rien négliger quand on choisit une forme exigeante. Merci du partage. |