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Poésie néo-classique
lotus : Les bijoux
 Publié le 08/01/10  -  28 commentaires  -  818 caractères  -  1641 lectures    Autres textes du même auteur

De ses bracelets, j'ai fait des colliers et des bijoux au langage mystérieux...


Les bijoux



Je recevais, de vous, des bijoux indiscrets
Des voyelles d’argent et des perles de vers
Que vous, cher inconnu, déposiez en secret
À l’orée de mon cou, dénudé cet hiver.

J’imaginais vos mains fermant le mousqueton
D’un collier finissant en larmes sur mes seins,
Parés, en cet instant, de l’éclat d’un frisson
Du tout premier baiser glissant au bas des reins.

Je porterai, demain, l’or blanc de vos cailloux
Au bout de mes dix doigts bagués de diamants
Que m’offraient, autrefois, au premier rendez-vous
De riches courtisans et prétendus amants.

Dans la nuit d’émeraude, je suis égarée
Sous le doux clapotis de vos beaux bracelets
Dont vous m’avez, monsieur, si souvent bien parée ;
Du carat de vos sens, je porte les ferrets.


 
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   Anonyme   
5/1/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Simpliste, c'est extrèmement simpliste et réducteur. Je ne trouve pas ici l'évocation des bijoux, de leurs beautés, mais plutôt une accumulation de clichés ultra classiques.

Ainsi: "Dans la nuit d’émeraude, je suis égaréeé", "Dont vous m’avez, monsieur, si souvent bien parée;
"
ou "J’imaginais vos mains fermant le mousqueton
D’un collier finissant en larmes sur mes seins,
"

Bref, franchement rien d'original.

Et puis le mot "caillou" pour un poème assez précieux? C'est d'un familier qui me gêne vraiment.

   Anonyme   
5/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bien... J'accroche mal au fond, que je trouve banal au possible, sans l'éclat de diamant que l'on pourrait attendre des bijoux. Cependant le manque de fond gêne assez peu la lecture dans la mesure où l'écriture est plaisante (quoique vieillotte...).

Un gros problème de rythme à l'entame du dernier quatrain avec cette hémistiche en 7 alors que toutes les autres sont à 6...
ça aurait pu être intéressant pour marquer un déséquilibre, mais non, ici, ce n'est pas le cas. Dommage, car à la lecture ça heurte vraiment.

   Anonyme   
5/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour.
Alors néo classique... presque classique en fait.
Très classique dans le langage, très classique dans le cliché des diamants étant le meilleur ami de la femme...

Après, pour une raison qui m'échappe, j'aime bien.
Le coté vieillot désuet me plait.
je dois avoir des fonds de bourgeoisie du 17è siècle en moi.

Merci.
Bonne continuation.

   colibam   
5/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Voilà un poème qui a de la prestance. Les mots et les tournures de phrases sont raffinées. On imagine aisément une femme d'un certain âge au port distingué caresser d'une plume délicate le papier à lettre discrètement parfumé d'une plume débordant de sensualité.

« Des voyelles d’argent et des perles de vers » : une très jolie expression, suivie d'une deuxième strophe au charme libertin.

Seul bémol : « Dans la nuit d’émeraude, je suis égarée », il manque selon moi une syllabe (« je me suis égarée » par exemple) pour ne pas rompre la fluidité de la lecture.

   jaimme   
5/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le ton et le thème m'ont beaucoup plu. Un ton presque badin pour un thème qui exprime en fait la souffrance d'une femme qui a reçu bien de doux mots, de multiples cadeaux, d'hommes, de "prétendus amants" qui ne sont pas allés plus loin que "l'orée de son cou" alors qu'elle rêve de baisers "au bas des reins"!
Les "ferrets" sont un mot magnifique, car il joue sur l'ambiguïté entre bijoux et ferronnerie, cage d'amour acceptée, voire désirée (comme "bracelets" d'ailleurs).
Merci pour cette belle lecture, très sensuelle, féminine et originale.

   Anonyme   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Poème qui n'a pas une grande originalité certes mais dont la réalisation est hautement estimable. Je relève ces jolies tournures : "A l'orée de mon cou, dénudé cet hiver" ; "Sous le doux clapotis de vos beaux bracelets" ; "Du carat de vos sens, je porte les ferrets", ferrets qui m'accrochent à toi, qui aimantent l'amour... Ce poème cliquète, brinquebale, échos sonores bien perceptibles. Doux poème à l'élégance évidente.

   Anonyme   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour lotus... Dommage que le dernier quatrain, avec son premier vers un peu bancal, vienne briser la magie d'une si belle lecture. Sinon, c'est un véritable régal que ce poème tout en douceur, digne d'une époque où la Poésie était cet Art raffiné que l'on écrivait à la plume d'oie...
J'ai particulièrement aimé les deux premiers quatrains mais aussi le dernier vers :
Du carat de vos sens, je porte les ferrets.

Pour ce qui est du vers incriminé, le 13 donc, pourquoi pas :
Dans la nuit d'émeraude où je suis égarée...
Cette petite erreur n'enlève rien (ou si peu) au plaisir que j'ai pris à lire ce très joli poème ! Merci lotus et très bonne journée... Alex

   LEVENARD   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Un petit regret, l'identité entre les bijoux offerts par "monsieur" et ses poèmes est rompue au moins une fois :
"Sous le doux clapotis de vos beaux bracelets."
Il est difficile là d'imaginer que l'on parle de vers. Quant au clapotis (?) des bracelets, l'effet auditif ne me paraît pas le bon.

Partout ailleurs, c'est réalisé avec suffisamment de finesse pour demeurer de l'ordre de l'allusion, mais sans ambiguïté.

Bijoux indiscrets, petits poulets charmants ( voire pire, l'allusion à Diderot met tout de suite sur la piste).
J'avoue avoir buter un peu sur "l'orée de mon cou", mais n'est-ce pas votre charmante oreille ?

Il reste 2 vers qui pour moi ne rentrent pas suffisamment dans le rang :
-Je porterai demain l'or blanc de vos cailloux

( dans l'opposition diamants des amants / cailloux des amours - oh ! qu'c'est joli - je n'arrive pas à interpréter cailloux en matière d'écrit ou de message, ou de gestes amoureux ?)

Dans la nuit d'émeraude, je suis égarée

Ce vers a l'air un peu orphelin dans la bande, arrivé pour faire nombre...

La chute est à hauteur. D'autant que ferrets appelle ferrée, ferrures, enfermement , capture..

   Anonyme   
8/1/2010
J'aime l'érotisme particulier de cette mise aux fers précieuse (genre "belle de jour" de Bunuel).
Mais je trouve cet écrit précieux au mauvais sens du terme également. Trop de formules surannées qui ne développent pas assez le côté novateur l'intensité de cette joaillerie sentimentale.
Mais peut être que ce cou libéré ne veut pas trop en dire.

   Anonyme   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est une charmante métaphore qui est filée tout au long de ce poème. Très foisonnante, un peu trop peut-être ?

J'aime assez la plaisante désuétude du vouvoiement et du "monsieur", qui va bien avec le poème.

J'apprécie aussi la référence aux anciens amants, qui donne du relief à cet écrit, en faisant allusion (délicatement) aux blessures amoureuses passées de la narratrice, par opposition à l'amour plus vrai vécu avec ce "cher inconnu" devenu familier.

Un bémol pour le premier vers du dernier quatrain, à la césure mal placée (bien que du point de vue purement "auditif" cela ne choque pas réellement), et pour le "si souvent bien parée", où le "bien" ne paraît là que pour compléter le pied manquant ...

La chute est élégante.
Globalement, un bel écrit que j'ai aimé lire.

   bulle   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beaucoup de charme et d'élégance dans ce texte.. Le vouvoiement portant cette élégance.

Douceur, sensualité s'en dégagent aussi..

Je bute un peu sur
"Dont vous m’avez, monsieur, si souvent bien parée",
les deux adverbes en suivi alourdissent un peu.

"Dans la nuit d’émeraude, je suis égarée"
Une petite cassure de rythme ici.

"l’or blanc de vos cailloux" j'aime cette image-ci, peut-être en symbolique de 'sincérité', de 'pureté'..

J'ai bien apprécié l'ensemble, quoi qu'il en soit.

   kamel   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour lotus

Ce tableau peint avec des vers choisis dans une forme douce et profonde.Des métaphores renforcent davantage ces strophes qui alimentent l'esprit."Des voyelles d'argent" " et des perles de vers" "D'un collier finissant en larmes sur mes seins".
L'imagination domine cet espace dans cette préférence de l'homme qui vous offre des "bijoux"

Merci pour cette lecture profonde
Kamel

   Raoul   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Quelques jolis vers (les 2, 6, 7, 8, 12, 16 par exemple), mais je ne suis pas vraiment emballé.
Thème classique, ref. assez pataudes, clichés, rimes pas très élégantes, grincements ("beaux bracelets", répétition du convenu verbe porter, "mousqueton", "cailloux", "nuit d'émeraude","si souvent bien parée"…) de langues, ponctuation envahissante, adjectifs descriptifs trop directs…
L'adresse directe au "Vous", (donc moi aussi lecteur) me parait un peu cavalière, j'ai beaucoup de mal à y voir de la préciosité, la sensualité des jeux du je t'offre, je m'offre, et de la distinction, pour moi tout cela reste platement narratif, je n'accroche pas.
Désolé.

   widjet   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Certains comms me semblent pour le moins sévère (et je pèse mes mots). Ceux qui attendaient un défilé Van Cleef & Arpels seront forcément déçus ; mais pour ma part j'y vois plutot un poème sur la séduction (et pas forcément dans le bon sens du terme, puisqu'il y a un caractère assez corrupteur - "de riches courtisans " - et ambigus dans cet échange amoureux).

Je ne suis convaincu par tous les quatrains (le troisème est plutot faible en trouvaille) et le procédé est parfois trop voyant ou un pesant ("mes dix doigts bagués de diamants ! c'est too muche nan ???), mais l'ensemble demeure agréable à l'oreille. Lotus a écrit de bien meilleurs opus, c'est évident.

W

   irisdenuit   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Lotus,

Pas très fan de la poésie dite classique, j'ai tout de même lu jusqu'à la fin. Fine écriture que la tienne. Le fond cependant ne m'interpelle pas du tout.

Une imagine me plaît beaucoup - à l'orée de mon cou, dénudé cet hiver - une très jolie trouvaille.

Merci pour cette lecture.

Amicalement, Iris

   Anonyme   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Même si quelque part j'apprécie l'élégance de ce poème assez bien ciselé, je ne suis pas forcément adepte du coté vieillot du langage.
Le vouvoiement ici me pose problème (même s'il s'agit d'un inconnu) et le "monsieur".
Le mot "courtisan" aussi. J'ai réellement eut l'impression de lire un poème du XIXe. Peut-être et sans doute était-ce voulu, et je dis pourquoi pas ? Mais ce style ne me parle pas plus que ça.

A coté de ça, c'est joliment dit. Bien sûr.

   thea   
8/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
une poésie de style classique bien cadencée au langage un peu vieillot mais qui ne dépare pas des autres écrits de l'auteure

un autre aspect de la plume de Lotus

   belaid63   
9/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
salut lotus
je pense qu'en fait il ne s'agit la ni de bijoux offerts à une quelconque courtisane, ni de pierres réellement précieuses. tu dis dans ton premier vers de "bijoux indiscrets" puis dans le deuxième vers tu parles "de voyelles d'argent" et des "perles de vers". Je crois que ces belles métaphores renvoient au poète qui offre à sa bien-aimée des bijoux fait de poésies, de déclarations enflammées et de choses de séduction littéraire.
en tout cas, c'est comme cela que j'ai ressenti ton poème et j'ai suivi ce cours de séduction de son premier vers au dernier avec beaucoup de plaisir

   pieralun   
9/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème assez inégal, de bonnes choses:
- le deuxième quatrain possède un excellent rythme, avec des évocations sensuelles et bien dites, c'est la meilleure partie. Le premier quatrain me paraît moins bon mais tient la route.
, et de moins bonnes:
- je rejoins Kaos sur le mot "cailloux", totalement disparate en rapport avec le reste du texte. Trop d'adjectifs qui n'ont pas vraiment de raison d'être "blanc" pour l'or, "pretendus" pour amants, "beaux" pour bracelets. Le nombre "dix" pour les doigts
- enfin le vers "Dans la nuit d’émeraude, je suis égarée" provoque une forte rupture de rythme, car le 7eme pied qui est le "e" de émeraude est introduit dans le deuxième hémistiche de l'alexandrin; cela donne une lecture 7 pieds+ 5pieds désagréable...même en néo-classique.

   Lhirondelle   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Lotus

J'aime bien la première strophe car elle image, pour moi aussi, plus des mots offerts en parure que de véritables bijoux et la strophe est agréable en sa lecture.

La deuxième suit la continuité de la pensée que tu fais de ces présents en leur donnant un éclat sensuel désiré.

J'aime beaucoup moins la troisième... à l'écoute, le dix de "mes dix doigts" me fait entendre dix amants pour "diamants"... enfin, c'est peut-être juste un ressenti de ma part, mais il est vrai, que je n'arrive pas en faire abstraction. Et l'introduction de ces amants casse un peu la magie des strophes précédentes, enfin pour moi, sans leur donner un véritable contrepoids.

La dernière, comme souvent il a été relevé, le premier vers ne va pas, il casse le rythme et devient ce petit caillou au milieu des perles fines. Je pense qu'il mériterait d'être retravaillé.
J'adore le dernier vers "Du carat de vos sens, je porte les ferrets" ça je l'ai poétiquement savouré.
Amicalement

L'hirondelle

   feexlin   
9/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce n'est pas vraiment le fond mais plus la forme qui me plaît.
J'ai beaucoup aimé certaines tournures :
-"Bijoux indiscrets" : C'est subtil, très subtil.
-"A l'orée de mon cou, dénudé cet hiver"
Dans l'ensemble, c'est un poème que j'ai apprécié, surtout après une seconde relecture ; j'ai eu une certaine impression...d'élégance.

   xuanvincent   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Sans être m'a-t-il semblé du fait du choix du thème, le plus original des poèmes de l'auteur, j'ai apprécié dans l'ensemble ce texte.

Le poème m'a paru comme les précédents bien écrits, les images assez jolies dans l'ensemble.

. "Des voyelles d’argent et des perles de vers" : j'ai apprécié cette image.

Bonne continuation.

   domi   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
la première strophe est vraiment charmante! l'orée du cou, l'oreille où l'on susurre des vers...et le mystère de ce cher inconnu... c'est superbe.
après je n'ai pas réussi à retrouver la métaphore, au point de l'oublier ; quelque chose a du m'échapper...
"un collier finissant en larmes sur mes seins", j'adore la sensualité et la poésie de ce vers, cela donne des frissons.

   Pluriels1   
11/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pas de discours : juste un "J'aime" car (presque) tout me plaît et je me suis laissé emporter sur la musique de tes vers où les mots dansent, ô séducteurs !

   lotus   
12/1/2010

   FABIO   
24/4/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Merci pour cette agréable lecture , j'adore ce style et le revendique
ca coule, ce n'est pas prétentieux mais talentueux, un juste équilibre
des vers, des sons, et puis ces images qui éclairent votre poème si simplement, ont surement demandées un travail minutieux, allégé par votre inspiration envoutante. BRAVO.

   Kejdiel   
23/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Terrible lecture qui me laisse totalement perplexe tellement il y a de double sens, pour ne pas dire des doubles doubles sens. Car pour y avoir des métaphores, il y en a c'est sur.

Ce qui, au risque de passer pour un gros pervers, je n'ai vu aucune des significations expliquer sur le forum. Ce qui m'a fait rire a un point.

Ce n'est pas contre le texte en lui, loin delà, mais de voir comment des mots aussi « chargé » d'histoire et d'hommage a pu avoir des répercutions tel sur mon esprit si « saint ».

Il est autant dans sa forme, que dans l'interprétation que l'on peut en faire, un vrai Bijou. Il est excellent. Vraiment.

Tout ca pour dire que s'était plutôt des images assez « violentes » qui m'ont traversé l'esprit plus que des images « sensuelles », ou alors chaque lecteur n'a pas la même définition de ce mot. Vraiment excellent, j'en ris encore de voir comment j'ai pu partir si loin.

   Anonyme   
9/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je ne me suis pas attardée plus que cela sur les commentaires, si sur les propos de l'auteur, que j'ai survolé.

Ce que je retiens de cet écrit, c'est l'impression générale où les mots parent l'écrit de couleurs et de tonalités, au travers du descriptif.

Tout au fil de la lecture l'écrit donne une sensation de douce sensualité, légère et bienvenue, tout en finesse et raffinement.

La forme est limpide, jolie et délicate onde de mots.


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