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Laboniris
MarionTouvel : Posture
 Publié le 18/03/11  -  12 commentaires  -  2120 caractères  -  305 lectures    Autres textes du même auteur

La masse atomique de N peut varier... mais ça n'a rien à voir.


Posture



« Là brille une coulEuR ne pouvant plus s'écRirE,
« Qui te glissE à l'oReillE et fait dansER ton cœur,
« DoucEmEnt ellE amoRce
« la découpe en douceur,
« Retouchant les é-----------h
--------------------------c
------------------------------------o
s,
-----------------------réflexions de ton rire.

« Souvenirs EMMÊLÉS. CêttE rôse rêspire !
« Parfums, ardents désirs,
« à l'égale cAndeur.
« De tous vos beaux cLichés, je veux être acquéreur.
« J'écrirai un sonnet ! Tant de beauté m'inspire.

------------[[Elle esquisse un sourire]]

« N'entends-tu la musique ?
« L'anacréontique n'est pas anachronique !
« Va... Traite-moi d'idiot si pour toi ma tendresse
« N'est que le prétexte à
« cette honnête maladresse,

Alors que j'espérais ne pas être parjure.
Si amour IL Y A, ce n'est que la posture (?).
----------------------------------------o
----------------------------------------s
----------------------------------------t
----------------------------------------u
----------------------------------------r
----------------------------------------e
--------------------------------------[[?]]


 
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   Lunastrelle   
28/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Franchement, c'est un plaisir d'avoir lu ce texte complètement déjanté. J'avoue m'être éclatée dessus, même après plusieurs lectures je découvre encore de nouveaux aspects.
Pour le "posture" qui clignote, est-ce un moyen de le mettre en avant, pour le raccorder au titre? Le faire devenir un peu "subliminal" (comme les pubs)?
Certaines lettres dans les mots sont mises en avant aussi, question de poids, de... Mais oui! Posture, encore une fois!

   Charivari   
10/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Hum hum... Le texte est vraiment bon, une belle mélodie, des images très fortes, à l'instar de :
"si amour il y a, ce n'est que la posture"

Par contre, je ne suis pas du tout convaincu par cette mise en page. Je ne la comprends pas, franchement. Ma note va donc au texte, lu à voix haute (sans les lettres en pìèces détachées)

   Coline-Dé   
12/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Oh, comme c'est joli tous ces petits trucs qui clignotent et virevoltent , c'est de nouveau Noël ? :-))
Sérieusement, je ne doute pas que l'auteur ait une intention cachée derrière tout cela. Le texte intelligible semble attester que ce n'est pas n'importe quoi.
Mais elle me demeure indéchiffrable... Dès lors je pose la question : à quoi sert d'écrire cette chose ? A intriguer ?
A réserver à quelques happy few ?
Je n'ai rien contre l'expérimentation, bien au contraire, il me semble toujours intéressant de tenter. Encore faut-il soit garder l'accès ouvert, soit donner les clefs.
Ici, elles manquent. Toutefois, je donnerai une note moyenne car j'accorde un crédit ( non sans intérêt !) à ce genre de recherches.

   Anonyme   
18/3/2011
Je pressens un travail, une intention, mais celle-ci m'échappe. Ce n'est pas déplaisant de se faire bousculer l'œil de la sorte, et je peux même par moments comprendre la nécessité interne de la chose (les échos, notamment), mais dans l'ensemble ce genre d'effets est un peu trop flamboyant pour moi, et représente même une espèce d'aveu d'impuissance : comme si le langage ne pouvait exprimer avec assez d'intensité les choses et qu'il ait besoin de béquilles. Je regrette donc que les jeux sur la ponctuation, les caractères barrés, les lettres majuscules ou indûment accentuées ou autres prennent le pas sur les mots ; c'est un peu la même sensation que j'ai devant une pièce de théâtre où le metteur en scène, au lieu de s'effacer devant le texte et de le mettre en valeur au mieux de ses possibilités, se place devant le texte, donne à voir d'abord ce qu'il en pense et les artifices dont il l'entoure.
Ce poème n'est donc pas pour moi, et je le regrette parce que je crois discerner de belles formules : l'égale candeur, l'honnête maladresse, enfin le dernier vers.

   LeopoldPartisan   
18/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
poésie conventionnelle pour présentation non conventionnelle, ne serait-ce pas l'obligation de toute posture pour ne pas être taxée de vendue ou de mercantile (je ne ferais pas l'injure du dessin).
J'ai particulièrement aimé le tutoiement qui sonne vrai, le je aussi

   Anonyme   
18/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
En fait, et peut être que j'ai mal compris, ce texte est en Laboniris parce qu'il a une présentation un peu décalée?

C'est une vraie interrogation pour ma part.

Parce que le fond est quand même très classique dans l'idée, et aussi dans l'écriture. Si j'excepte le vers barré qui est franchement top le reste est très "banal" poétiquement parlant. Pas désagréable d'ailleurs, mais convenu.

Reste une mise en forme sympa comme tout.

   Anonyme   
18/3/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Il fallait tenter. Ce n'est pas désagréable, pas génial non plus. Le probléme comme disait l'autre, c'est que "tout a été dit, tout a été fait". Difficile dans ces conditions d'être original. On croit être avant-gardiste mais on ne fait au bout du compte que répéter des expériences en les accomodant à sa sauce.
Davantage que l'innovation à tout prix je crois au cri du coeur, à la poésie qui vient des tripes.

   Raoul   
24/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est un poème en alexandrins néo romantiques en somme (avec problème technique de clavier). Ça me fait beaucoup penser à la démarche de Fluxus.
Posture, oui, nous sommes bien dans la posture de celui qui regimbe à se plier aux codes. Quand un anti-maniérisme en crée lui même un autre…
Je ne suis pas convaincu, mais l'idée (enfin, celle que je vois;-)) est amusante.

   MarionTouvel   
24/3/2011

   David   
28/3/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour MarionTouvel,

J'ai commencé par "anacréontique", j'ai dû lire ce mot déjà mais sans chercher plus loin, ici, vu la graphie, ça m'évoque "barrer la mention inutile" ; c'est un genre qui traite de l'amour ou de l'ivresse sous un angle léger, pour saluer leurs douceurs si j'ai bien compris, une poésie antique pourrait être "élégiaque" ou comme c'est dit plus haut, pour traduire son orientation commune, son fond.

Le poème me renvoie pas une douce vision de l'amour, le titre "posture" m'évoque directement son contraire qui ne le semble pas vraiment d'ailleurs "imposture" mais aussi la fameuse "communication non verbale" comme si une muse avait danser la fin d'une relation dans un "lac des cygnes" peu explicite... au lieu de balancer les mots. Autrement dit un genre pas vraiment "anacréontique" non plus.

Je ne comprend pas la place du H dans ce passage :

"« Retouchant les é-----------h
--------------------------c
------------------------------------o
s,
-----------------------réflexions de ton rire.

Ça écrit éhcos linéairement, mais c'est peut-être à lire dans l'espace, de droite à gauche mais pas ligne après ligne, toute simultanément, mais alors là c'est le S qui ne me semble pas bien placé.

Le rythme est bien traditionnel bien que la forme multiplie les effets de police, six, six, six, six... alors ces majuscules, je les relie à l'ironie du poème, comme pour "anacréontique" comme il m'a semblé, mais aussi dans des vers comme :

"réflexions de ton rire"
"J'écrirai un sonnet !"

Elles cessent quasiment d'apparaître au milieu des mots dans la seconde partie du poème, ces majuscules qui ne débutent pas de phrases ou de noms propres, ni même ne constitue de sigle, après "------------[[Elle esquisse un sourire]]"

Entre deux crochets, après une suite de tirets, elle semble vraiment l'accoucher son "esquisse de sourire" mais l'écriture reprend une forme convenue, sans les majuscules indues et les accentuations détournées aussi.

Ce que j'en retiens, c'est une tentative de mise en mot d'une "posture" justement, ces mises en formes illustreraient : "De tous vos beaux cLichés" comme si le narrateur avait été impressionné par la diction, ou l'accent, de sa protagoniste. Ça m'a rappelé une chanson sur un "pouilleux" ayant une aventure avec une "jeune fille distinguée".

À part le passage biffé, cette seconde partie n'a plus la même diction, comme je l'ai compris, le narrateur reprendrait "sa" voix pour finir sur ce mot si froid, je dirais, à côté de "amour" sans majuscule d'ailleurs, alors que justement "ne pas trouver les mots", "faire au lieu de dire", pourrait être plus "anacréontique" pour le sujet. Ici, la gestuelle ne serait pas sensuelle mais usurpatrice, hypocrite ?

Le clignotement final fait un peu "service des urgences" d'un hôpital ou bien "sortie de secours" bien que ce genre de messages publics ne clignote pas en fait justement. Peut-être une devanture de peep show par contre, c'est l'image qui me vient dans le contexte, mais une laverie automatique peut avoir des messages clignotant aussi, ou n'importe quel commerce de nuit, pour attirer l'œil dans des endroits où en général, il est très sollicité en plus, la posture y devient anonyme.

   Anonyme   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Travail de créativité, plus parlant pour son auteur, que pour le lecteur, cependant cela "dépoussière" un peu la forme poétique.
Il faut essayer d'apprivoiser le fond, la forme, une gymnastique de l'esprit, qui chez moi, ne se fait pas toujours aisément, la lecture toutefois reste cohérente.

   Provencao   
15/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Quel travail de composition!!!!!!!!!!!!!!!!pas donné à tout un chacun.
Très admirative de cette posture déjantée qui ne l'est pas du tout....
Bravo


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