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Poésie néo-classique
Marite : Ce jour-là [Sélection GL]
 Publié le 27/09/12  -  12 commentaires  -  720 caractères  -  205 lectures    Autres textes du même auteur

Tout ceci n'est bien sûr que rêve et poésie.


Ce jour-là [Sélection GL]



J'aimerais m'en aller un jour de grand soleil,
Ou pourquoi pas mon Dieu sur un rayon de lune,
Lorsque les korrigans danseront sur la dune.
Me reposer enfin dans un dernier sommeil.


Les chants me guideront pour traverser la brume.
Les larmes et les pleurs empliront l'océan
Sur lequel voguera cette barque d'antan
Qui laisse sur les flots un sillage d'écume.


Le sablier du temps à jamais arrêté,
Alors me reviendra ce goût d'éternité.
Quand je retrouverai le pays de mes pères


Où le souffle des vents fait chanter les ajoncs.
Je danserai sur l'eau oubliant les repères
En serrant sur mon cœur la clé des horizons.


 
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   Pimpette   
29/8/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un thème connu, une forme connue, et pourtant c'est une facture très personnelle...je me demande si je ne reconnais pas une voix amie...un breton pêcheur, poéte...nous verrons bien!

Une voix car ici, la musique domine...pas de caillou dans la chaussure...ça fluide du premier mot au dernier!
Quelle merveille!

   Anonyme   
31/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime assez cette évocation de la mort, qui n'a rien de bien original me semble-t-il mais est apaisée, ample.
Dans quelques vers, j'ai une impression de délayage, de cheville : "mon dieu" (vers 2), l'adjectif "dernier" obligatoirement accolé à "sommeil", la redondance des pleurs avec les larmes, le sillage évidemment d'écume. J'aime beaucoup "Je danserai sur l'eau", qui apporte soudain une image allègre dans toute cette solennité.
Un gros bémol toutefois, pour moi, sur
"Les larmes et les pleurs empliront l'océan
Sur lequel voguera cette barque d'antan
Qui laisse sur les flots un sillage d'écume"
que je trouve extrêmement lourd avec ses deux relatives imbriquées, dont une introduite par ce massif "sur lequel". Certes, cela ne messied pas au sujet, mais pour le coup j'ai l'impression que la barque, au lieu de glisser sur l'océan, s'y enfonce avec un gros plouf...

Au final, un poème dont j'apprécie l'ambiance et le mouvement mais qui manque d'invention à mon goût. Les rimes notamment me paraissent ordinaires, surtout "brume"/"écume", deux mots facilement joints par association d'idées.

   kamel   
6/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Ce n'est qu'un rêve dans un sonnet qui vous donne cette envie de lire et de relire pour pouvoir l'interpréter,il s'agit un effet d'un jour remarquable qui satisfera son auteur d'un tel voyage dans un rayon de lune. La poésie prend un élan large par l'emploi des métaphores qui accentuent le texte et lui donne vie.Un travail de génie vient de faire surface à l'aide des mots bien placés selon le rythme musical qu'on voit dans un solfège.Des rimes ajoutent un trait pertinent à leur choix.

   Arielle   
27/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Ce jour-là sera breton ou ne sera pas !
Il y a beaucoup de sérénité dans cette certitude. Ici, malgré les larmes et les pleurs, la mort est débarrassée de ses angoisses, elle est vécue au quotidien et n'exclut pas un pas de danse.
Il faut garder soigneusement cette clé des horizons !

Une lecture ample, paisible, sans grands effets de manches mais ruisselant du sablier avec aisance et sans à-coups.

   Charivari   
27/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Marité. Un texte apaisant, simple dans l'expression, avec une prosodie sans encombre. Les images souffrent parfois de manque d'originalité, notamment la seconde, mais en fait, ça permet de mettre mieux en valeur les éléments qui le sont, comme les korrigans sur la première strophe. Je tique sur "le sablier du temps", qui me parait -un peu- une redondance, et je ne comprends pas très bien le point après le mot dune, parce que pour moi, le vers suivant fait partie de la même phrase, mais je chipote un peu, parce que c'est un beau texte au goût d'exil. On parle de mort sans vraiment en parler, c'est un texte touchant.
Le dernier tercet du sonnet est magnifique, le vent qui fait chanter les ajoncs, et la clé des horizons

   brabant   
27/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Marité,


Mourir en fanfare !

Que voilà une vision cosmique Marité ! Quelle exaltation pour cette si petite chose qu'est la mort quand l'on n'est pas assassiné. S'il y en a une qu'il ne faut pas magnifier c'est bien elle. Il y a bien quelque part chez toi un placard à balais avec un ramasse-poussière et une balayette à long manche, remisons-y aussi les cymbales et les trompettes avec l'épisode de Jéricho !

Heureusement il y a ici les "korrigans" !

lol

"Much Ado About Nothing" ! (The Dying Cat)

:D

   Anonyme   
27/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Marite. Puisse ton voeu être exaucé mais le plus tard possible. Le sujet n'est pas neuf, et pour cause, mais dans l'ensemble, tu l'as traîté avec simplicité à l'exception du second quatrain qui me déroute quelque peu.
Autre remarques :
-Pourquoi ce point à la fin du vers 3 ?
-Les larmes et les pleurs du vers 6, quand bien même ils auraient à remplir l'océan, ne font-ils pas ici double usage ?
Cela dit, j'aime bien le premier quatrain et plus encore le dernier tercet.
Si ce poème n'a rien d'exceptionnel, car comme tant d'autres il est certainement perfectible, je le trouve quand même très bien malgré les petites réserves énoncées précédemment qui justifient (?) le moins accolé au Très bien... Bonne continuation

   Marite   
28/9/2012

   leni   
28/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un sonnet émotif d'une écriture sonore Le sujet est triste mais on l'oublie presque:m'en aller un jour de grand soleil Les chants me guideront pou traverser la brume J'aime les images :le sablier du temps..Et j'aime beaucoup les trois vers finaux empreints de sérénité
Joliment poétique Merci à vous Leni

   pieralun   
29/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Marite,

je reste un petit peu partagé sur ton poème:

- j'en ai aimé une certaine simplicité des mots, le musique fluide également, les sonorités douces.

- j'ai moins aimé le "ou pourquoi pas mon dieu" qui m'apparait, c'est personnel, comme une grosse cheville. et quelques clichés comme "les larmes qui emplissent l'océan", le "sablier du temps".

Je ne juge pas le fond, il est à toi et ma foi bien évoqué.
J'ai beaucoup aimé les 3 derniers vers, pardon les 4 derniers

   matcauth   
29/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Alors là, Marite, vous m'avez fait passer un très, très beau moment.

Pourquoi cette magie, je ne sais pas mais moi, j'ai été happé.

Oui, le thème, bien sûr, n'est pas la lambada un samedi de beaujolais nouveau mais bon, je le trouve résolument optimiste.

J'aime beaucoup l'emploi du futur, qui donne de la profondeur au texte, qui élargit les flots et les sillages d'écume, au sens propre du terme.

Bien sûr, il y a quelques trucs qui me chiffonnent, un petit manque d'originalité comme "le sablier du temps".

d'autres choses plus heureuses, telles que "la clé des horizons".

Mais je préfère en rester à ce qui m'a le plus agrippé, cette profondeur du temps et des horizons, comme si les mots étiraient le monde dans lequel le narrateur se voit (se verra) naviguer.

Merci.

   Bidis   
15/4/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je me suis laissée bercer par le rythme de ce poème et son vocabulaire magique sans trop en approfondir le sens. Tout est clair, cependant, mais même en relisant ces vers, on dirait que leur beauté m’en masque le sens.
Il doit s’agir d’une sorte de puissance puisque cela hypnotise… C'est rare qu'un texte me fasse cet effet-là.


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