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Poésie libre
Myndie : Éphémère en gris-bleu
 Publié le 15/06/19  -  20 commentaires  -  856 caractères  -  491 lectures    Autres textes du même auteur

J'ai toujours préféré juger un tableau sur les sentiments qu'il éveille en moi plutôt que sur ce qu'il raconte.


Éphémère en gris-bleu



Dans la moire du crépuscule
Qui ressasse les solitudes,
La plaine semble abandonnée.
L'aube falote d'un regard allume d'un éclat fugace
Les murs confus des pavillons.

Des pentes sombres se dessinent
Dans l'ombre dense, en filigrane.
Sont-ce des champs, de noirs talus,
Des arbres morts au tronc vaincu ?
Les sentiers tirent leur fil blanc dans l'écheveau des lits d'humus.

Et doucement, du fond des âges,
Un vol aigu de grands oiseaux.

Ailes de perle et de flanelle,
Les nuées au ventre d'ivoire
Exhalent leurs embruns mousseux.
Le vent traîne dans son sillage – ou bien est-ce le temps lui-même ? –
L'écho des voix à jamais tues.

Alors on voit monter dans l'air,
Au point du soir un souffle doux,
La buée bleue d'un chant d'hiver.


 
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   Corto   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La démarche proposée en exergue est intéressante.

En se concentrant comme le fait l'auteur, on découvre, on se laisse même envahir par l'ambiance qui se dégage de ce tableau. Le crépuscule, les solitudes, la plaine abandonnée nous enveloppent dans un ressenti diffus mais intériorisé.
On ne distingue pas très bien mais l'on va de pentes en champs avec leurs arbres morts.

Le reste du paysage est fait de nature bientôt traversée par un vol d'oiseaux.

Une belle image avec "Le vent traîne dans son sillage – ou bien est-ce le temps lui-même ? – L'écho des voix à jamais tues."

En final "La buée bleue" n'est pas d'une sonorité très heureuse.

Ce poème qu'on aime par sa difficulté même se mérite grâce au temps qu'on lui consacre en faisant le vide autour et en soi.

Au plaisir de vous relire.

(Edit après publication)

   Gabrielle   
24/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Le regard de l'écrivain se fait toile et voici le lecteur devant une peinture qui éveille l'émotion.

Le talent de l'auteur(e) est ici mis en exergue, dressant le portrait du tableau tout comme aurait pu le faire le peintre.

Merci à l'auteur(e) pour ce joli présent éphémère bleu-gris.

   Anonyme   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Que ces images sont belles ... S'il est aisé au peintre de traduire un tel paysage, y parvenir avec des mots est, sans doute, une tâche ardue. Elle est ici parfaitement réussie ! Bravo et encore ....

   Anonyme   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Myndie,

J'ai glissé sur tes mots et des images douces et tendres m'ont aussitôt enrobée.

J'étais au pied du chevalet, tendant aux regards de l'artiste sa palette de couleurs infinies. J'étais la main et le pinceau, j'étais son âme aussi...

Comment expliquer mieux cette houle de douceur qui s'est emparée de moi en te lisant ?

Tu as fait remonter ''du fond des âges, un vol aigu de grands oiseaux'' et ''les sentiers tirent leur fil blanc dans l'écheveau des lits d'humus''...

De toute ta sensibilité mise en images et avec tes mots qui transcendent si bien les sentiments tu m'as donné l'impression, à moi qui suis tellement admirative devant le talent du peintre, d'être pour un temps le peintre de cet ''Éphémère en gris-bleu''.

Pour tout ceci et pour tout ce qui je ne sais pas exprimer, bravo et merci !!!

A mon sens, l'exergue est en trop, ou bien pas assez sibylline. Elle va forcément harponner certains passants qui ne sauront alors s'en défaire pour se laisser simplement emporter par cette belle musique que je viens d'entendre.

Ah, la poésie libre.... J'adore !... :))

A te relire, et merci aussi à ta muse ^^


Cat

   papipoete   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour myndie
Il est l'heure d'aller se coucher, et le soleil ne se fait pas prier, quand les dernières lueurs continuent de briller...
Et, comme fermant un oeil pour estimer une distance, l'auteure-peintre ajuste sa plume-pinceau, pour dessiner sur sa toile un ressenti de ce qu'elle pense voir...
NB alors que tout n'est plus qu'ombre au sol, traînée au ciel, nous voyons très clair, ces images fort poétiquement suggérées " les sentiers tirent leur fil blanc dans l'écheveau des lits d'humus " et l'ultime tercet monte comme une berceuse pour endormir petits et grands.
Un infime bémol à la 3e strophe ; j'aurais rajouté un verbe tel " parait/monte..."
Très beau !

   troupi   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je ne savais pas trop comment aborder ce poème et j'ai mieux compris le coté énigmatique de certaines expressions en voyant le tableau.
C'est donc pour moi une bonne idée que de l'avoir mis en photo et attaché au poème ça aurait été encore mieux.
Le poème est rempli de belles images toutes en douceur.
La délicatesse des métaphores nous emporte dans un paysage mystérieux habité d'oiseaux de passage.
Très belle poésie libre.
A lire et à relire.

   Vincente   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Si le poème n'est pas dans la description, il n'en dessine pas moins clairement des images très parlantes. Sur ce thème bucolique très classique, le cadre formel libre se prête à la liberté de l'esprit qui ainsi peut vagabonder au gré de la matière visuelle que lui apporte son regard.

L'ensemble est agréable à lire, à envisager ; le "coupage" des vers est judicieux.
J'ai aimé le distique central :
"Et doucement, du fond des âges,
Un vol aigu de grands oiseaux."

qui ouvre la focale sur l'antériorité, et les cieux, comme pour rappeler l'inscription dans une sereine et pérenne continuité.
J'ai aimé aussi :
"Le vent traîne dans son sillage – ou bien est-ce le temps lui-même ? –
L'écho des voix à jamais tues."

Un brin de mystère par une incise métaphysique...

J'ai trouvé un peu lourde la répétition des deux "d'un" dans le v3. Regrouper cette phrase en un seul long vers avait l'intention semble-t-il de souligner la fugacité de l'événement ? Mais peut-être qu'un retour à la ligne après "regard" aurait assoupli l'effet disgracieux.

Douceur, rythme, pour dire une nature "morte" pas si morte que ça, oui en fait pleine de vie et de profondeur dans la langueur du soir... Très plaisante lecture.

   Davide   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour myndie,

"J'ai toujours préféré juger un tableau sur les sentiments qu'il éveille en moi..."
Je ne suis pas le seul...

On est prévenus : le poème ne nous racontera pas une histoire, mais tentera de traduire une impression, de mettre en mots les ressentis de la narratrice...
Alors, le pinceau des sentiments trempe dans le doute, dans l'évanescence des choses, dans l'imprécision d'un fil blanc ou dans le flou ombreux d'un talus.
Le vent et l'écho des voix s'invitent à la valse de l'hiver embué, d'un froid crépuscule "gris-bleu" figé dans un poème.
Figé ? J'ai dit figé ? Sans doute pas.

Un poème bien joli, bien écrit, mais bien trop descriptif, bien trop sage.
Je n'aurais pas été déçu qu'il s'opère une fusion entre le tableau, l'observatrice et la narratrice, que s'éveille une fantaisie des sens, que l'on prenne part à un véritable voyage synesthésique :
"Les parfums, les couleurs et les sons se répondent" écrivait Baudelaire.

Pardonnez mon engouement, mais je trouve que le thématique choisie se prête parfaitement à ce "délire".

Merci du partage,

Davide

   Donaldo75   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Myndie,

Déjà, je suis entièrement en phase avec toi sur ce que tu déclares en exergue. Et j'ai beaucoup aimé ce poème, la tonalité de ses vers et même de l'ensemble.

"Dans la moire du crépuscule
Qui ressasse les solitudes,
La plaine semble abandonnée."

Ces trois vers d'entrée posent le ton, décliné ensuite dans le reste du poème. C'est aérien, subtil, suggéré.

"Le vent traîne dans son sillage – ou bien est-ce le temps lui-même ? –
L'écho des voix à jamais tues."

Oui. Admirables, ces derniers vers.

Bravo !

Don

   Robot   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il faut bien le reconnaître, il y a un style particulier. Qui s'adapte bien au thème et qui traduit parfaitement la résolution de l'introduction. des images, des couleurs, des bruits, tout celà traduit en mot pour nous imprégner et nous plonger dans le monde de la peinture. Est-ce de Courbet, Est-ce de Degas ou de Sisley, ça pourrait ! mais cela n'importe pas puisque l'important c'est le regard intérieur du visiteur.

   Zorino   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Myndie,

En te lisant, j'ai eu cette magnifique impression d’être dans une salle de musée avec personne autour de moi pour parler de ce qu'il a mangé à midi, assis sur une banquette rembourrée face à un magnifique tableau de Caspar David Friedrich, en train d'écouter une douce voix qui me susurrait à l'oreille tes beaux vers.

J'aime beaucoup la délicatesse avec laquelle tu nous décris ce paysage. J'y suis très sensible. Et puis ces 3 vers qui vont au-delà des autres nous invitent de par leur sens à un mouvement d'étirement.

Merci pour ce beau partage
PS : t'es-tu inspirée d'un tableau en particulier ?

   Cristale   
15/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
D'une image figée s'envole des couleurs, des sons, des parfums, des silences, des embruns, aubes et crépuscules se confondent et des oiseaux s'envolent dans l'écho de voix disparues.

"Éphémère en gris-bleu"

Magie des mots échappés du regard poétique de Myndie, l'effet hypnotisant sur mon propre regard glisse dans mon rêve éveillé
"La buée bleue d'un chant d'hiver."

Merci Myndie
Cristale

   Mokhtar   
16/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’ai longtemps ramé en EL avec ce texte attirant, sans le tableau support. (qui pourrait être une aquarelle).

Bien que libre, la poésie se contient strictement dans des octosyllabes, parfois doublés, qui lui donnent une élégante cohérence.

Le distique central, d’une forme de plus en plus à la mode sur Oniris, choisit de se passer d’un verbe superflu. Je pense que le lecteur le sentirait moins orphelin s’il se terminait par un point de suspension.

J’y relève deux thèmes.

La recherche, dans ce lieu semblant isolé, des âmes humaines en filigrane: « ressasse les solitudes…abandonnée…l’écho des voix à jamais tues ».

L’évocation du temps, qui est souvent prégnante dans les lieux désertiques, lui donnant presque de la consistance.

La grande qualité de ce poème est, pour moi, l’adéquation ressentie entre la grisaille du site peint, et la « couleur » du poème portée par des mots comme : « aube falote, murs confus, pentes sombres, ombre dense, noirs talus… ».

Je suis en accord avec ce qu’exprime l’incipit, sauf qu’au mot « juger », trop catégorique, on pourrait préférer « apprécier » ou « estimer ». On peut noter que la maxime vaut pour toutes les œuvres d’art, y compris le poème.

J’ai pour ma part une seconde vision de ce tableau. J’y vois le village comme une île. Au premier plan la mer est calme et paisible. Mais au fonds du tableau se profilent d’inquiétantes et gigantesques vagues en passe d’engloutir les maisons.
J'y vois donc "l'effet mer".

   senglar   
16/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Myndie,


Une poésie tout en allitérations qui témoigne d'une grande finesse du sentiment.

Ce tableau résonne dans l'esprit de l'auteure au point que deux vies se confondent quand celle qui regarde, contemple et déchiffre devient l'oeuvre dans une transe.

L'estampe (car c'est une estampe n'est-ce pas ?) prend vie prend vie au travers de sa tutrice ; c'est à une véritable transmutation médiumnique qu'en fait nous assistons ici.

Ce qui est d'autant plus remarquable que c'est une Occidentale qui suscite et ressuscite l'oeuvre d'un maître japonais. Hiroshige ? Hokusaï ? Quand l'estampe se fait cascade à flanc de montagne aux teintes bleuâtres aux pavillons accrochés et aux arbres morts décapités sous le regard de grands oiseaux.

Je me l'imagine très bien en kimono cette Occidentale transmutant...
"Ephémère en gris-bleu"...


Merci infiniment Myndie pour ce moment de pure magie !


Edition : Je viens de prendre connaissance du tableau, c'est bien ce que je disais : je le tourne et le pose sur son petit côté. C'est une estampe. Mais oui une ESTAMPE !
Bien sûr !


Senglar

   Myndie   
16/6/2019

   Anonyme   
16/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir Myndie,

J’arrive après le forum que vous avez ouvert mais que je n’ai pas encore lu.
La première chose c’est qu’il aurait fallu un lien vers le tableau. A partir du moment où vous évoquez une source d’inspiration, elle manque terriblement pour apprécier à sa juste valeur les sentiments qu’elle éveille en vous et le chemin poétique que vous avez emprunté. On ne pense pas forcément à ouvrir le Diaponiris et d’ici quelque temps la photo aura disparu de la une… Le mieux serait donc d’ajouter dans votre message du dessus le lien vers Diaponiris.

Car le tableau, une sorte de lavis, est lui-même surprenant. Si on retire la partie basse du paysage, on se demande si l’on voit un ciel et des montagnes ou plutôt une mer déchaînée. J’ai été surpris par vos grands oiseaux que je n’apercevais pas. Mais en zoomant on aperçoit effectivement au premier plan comme des ailes blanches émerger des nuages. Bon, je n’ai toujours pas trouvé les pavillons mais je fais davantage confiance à votre vue qu’à la mienne :) J’ai l’impression d’avoir joué au jeu des dessins cachés, après tout, n’est-ce pas ça la vraie poésie ?

Je ne sais pas ce que raconte le tableau, mais je sais maintenant que vous y avez saisi cet instant éphémère où passe la buée bleue d’un chant d’hiver. C’était donc ça, ce fond de lavis bleu que le peintre n’a pas voulu gaspiller ? :))

Bravo pour avoir si bien illustré la vocation de la poésie qui est de transformer l’image en correspondances. Les tropes suivants en sont un parfait exemple :
« Dans la moire du crépuscule
Qui ressasse les solitudes, »

« Le vent traîne dans son sillage – ou bien est-ce le temps lui-même ? –
L'écho des voix à jamais tues. »

« Alors on voit monter dans l'air,
Au point du soir un souffle doux,
La buée bleue d'un chant d'hiver. »


Ce sont les vers que je préfère car ils sont les plus éloignés de la description figurative du tableau.

Un poème intéressant car il dévoile quelques ressorts de votre sensibilité et la façon dont le poète transforme sous nos yeux la matière brute. Et quel poète…

FrenchKiss

   hersen   
16/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"dans la moire du crépuscule..." ok. dès le premier vers, je m'incline.

Je prends l'exemple de ce vers car pour moi, il reflète exactement cette impression de "voir" au lieu de lire;

C'est un poème très imagé dont chaque mot contribue plus à une ambiance qu'à une description.

J'ai vu le diaponiris alors que j'avais déjà lu le poème. Personnellement, je suis heureuse d'avoir lu le poème sans ce support car le visuel apporte beaucoup, naturellement, mais il m'enlève une liberté, celle de m'approprier les mots et leur résonance dans ma petite tête sans être influencée.
Et ce poème parle tout seul. par exemple :

"Et doucement, du fond des âges,
Un vol aigu de grands oiseaux."

ces deux vers sont très forts, ils disent.

Après, naturellement que le lavis n'est pas à séparer du poème, je te donne simplement mon sentiment.

L'exergue est exactement ça pour moi : comprendre, c'est une chose. Mais pas la plus importante; Ressentir est la base.

merci pour tout ça, Myndie !

   Ombhre   
17/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Myndie,

un tableau éphémère, fort bien écrit et décrit, tout en finesse et en douceur. J'ai aimé contempler cette peinture avec vos yeux, savouré cette ambiance hivernale, entendu le vol sifflant des oiseaux (image qui m'est chère pour me rendre souvent sur une île qui est une étape naturelle pour les migrations d'oiseaux).
Je retiens particulièrement:
- Dans la moire du crépuscule
Qui ressasse les solitudes,
La plaine semble abandonnée.

- Les sentiers tirent leur fil blanc dans l'écheveau des lits d'humus.

- La buée bleue d'un chant d'hiver (magnifique)

Merci pour ce beau partage.
Ombhre

   FANTIN   
19/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce qui est dit et ce qui ne l'est pas, mais les mots, avec leur musique et leur mystère, suggèrent beaucoup. Le paysage décrit devient celui de l'intérieur. De belles images - le fil blanc des sentiers...; le vol aigu de grands oiseaux; ces "ailes de perle...", ce "ventre d'ivoire..., etc. - aident à décoller, à s'évader.
Avec la deuxième partie du texte et la venue des oiseaux, la tonalité change, la poésie prend son essor et on termine sur une note douce et légère.
Un poème entre ombre et lumière où la beauté et le positif l'emportent de justesse...

   Eki   
8/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Ailes de perle et de flanelle,
Les nuées au ventre d'ivoire
Exhalent leurs embruns mousseux.
Le vent traîne dans son sillage – ou bien est-ce le temps lui-même ? –
L'écho des voix à jamais tues.

Pour ne choisir qu'une strophe...car toutes nous livrent de petits trésors...la plume est toujours très délicate, la nuance des couleurs irradie, un sentiment de plénitude s'étend du début jusqu'à la fin du poème...

C'est beau, Myndie ! ta sensibilité qui habille les mots...


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